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j'ai hier 18 janvier, quitté définitivement un boulot qui m'épuisait , pour prendre ma retraite en subissant une grosse décote ....

02 sept 2020 "Bouddhiste et "d’extrême gauche", le suis je encore?  

 

10 août 2019

Ma nouvelle retraite Vipassana dans la tradition de S.N.GOENKA : La nature le fera pour moi


à Tonneins dans le Lot et Garonne- du 24 juillet au 4 août 2019
ou plus exactement:
Mon nouveau cours de 10 jours en tant qu'ancien étudiant, pour rester dans cette tradition qui se veut totalement laïque.

J'avais le désir (un bon désir... bien # de l'avidité !) d'y retourner, afin d'avancer dans cette pratique qui m'avait bien plu l'an dernier: ainsi avais je motivé ma demande sur la fiche à remplir à l'arrivée ce mercredi 24 juillet en début d’après midi ...
J'avais auparavant fait connaissance et sympathisé avec Lily de Cahors et Charles de Montauban lors du covoiturage que j'avais proposé et dont c'était pour eux 2 la première expérience.
Tous 2 ont été bien rassurés de voir que j'étais un ancien qui avait eu envie de revenir...
et j'ai retrouvé avec beaucoup de bonheur ces lieux  du lycée agricole
(le hall de méditation semblable à ceci, dans le gymnase du lycée agricole)

(vue du lycée agricole, à droite la partie dortoirs, et au centre le gymnase)
toutes les photos de cet article ont été récupérées sur internet, n'ayant pas le droit de prendre des photos, (ni des notes)

l'organisation et le déroulé de ce cours auront été en tous points semblables à ma retraite de l'an dernier   (voir ici les 3 parties du récit de mon vécu de cette dernière retraite)
avec même à peu près la même équipe d'organisation que l'an dernier, Christophe et Julie comme enseignants, Ian comme manager et d'autres servants (bénévoles ) revenant régulièrement pour servir (aider ) ce "cours hors centre".
Je ne reviendrai donc pas sur ces points là, et ne traiterai donc que de mes nouveaux ressentis et expériences, sauf pour en montrer les aspects que je n'avais pas compris ou retenu de l'an dernier (on n'était pas et on n'est pas autorisé à prendre des notes) : 




Ainsi : Le soir de l'arrivée , les chants en pali dont nous en répéterons une partie (je l'avais oublié) c'est la requête formelle que nous faisons pour prendre refuge pendant ces 10 jours dans  Le Bouddha , le Dhamma et la Sangha, et les 5 préceptes ainsi que respecter la discipline du centre, afin de pouvoir bénéficier des instructions.






Les 3 premiers jours avec la pratique d'Anapana: la méditation sur le souffle en se concentrant sur une zone de + en + petite à l'entrée des narines, afin d’entraîner notre esprit à se concentrer et l'aiguiser,  Samma Samadhi: l’entraînement à la concentration juste (voir ici la retraite de l'an passé)
  • Pour les anciens étudiants, que je suis maintenant, il nous sera demandé de nous concentrer tout de suite sur la zone entre la lèvre supérieure et les narines (zone des moustaches) ou même pour les très anciens étudiants, une zone encore +petite...
  • il est nécessaire quand la respiration devient très légère de bien distinguer l'inspire de l'expire... et si besoin accentuer légèrement la respiration  
  • et également il nous faut  maintenir cette observation tout au long de la journée jusqu'à ce que nous nous endormions. 

 Par contre, il ne me faut pas volontairement me ralentir quand je m'habille, marche, ou mange, afin de pouvoir mieux ressentir la respiration, ni accentuer celle ci, me dira Christophe, lors d'un entretien: une autre différence avec le Village des Pruniers, mais je le ferais quand même simplement pour ressentir + de bien être et que ralentir pour moi est tout simplement nécessaire.

Pendant les méditations, j'aurais pu encore observer que je ne pouvais pas suivre le souffle jusqu'à ce qu'il s’arrête d'entrer ou de sortir, et qu'il commence dans l'autre sens comme indiqué dans une des méditations guidées , que vouloir saisir ce moment là, faisait se prolonger la respiration puis la bloquer au point d'avoir à "reprendre mon souffle" par une grande inspiration, mais qu'il m'était bien +facile et agréable d'en suivre le flux et le reflux de manière continue.

J'ai préféré également pendant les sessions de 9 h ou de 15h30 remonter méditer dans la chambre (que je partageais avec Christian un ancien de Toulouse) car j'étais gêné d'entendre parler (c'est le moment où les enseignants prennent les étudiants par petits groupes de 5 ou 6 pour s’enquérir de leurs difficultés et méditer avec eux/nous);  
dans les derniers jours de la retraite, j'ai pu me défaire de cette gène et continuer à méditer dans le hall.

Sur Sila (respect des 5 préceptes sur lesquels je me posais pas mal de questions) j'ai pu comprendre suite à un entretien avec Christophe que: 
  • pour les moustiques, puces, poux, frelons asiatiques... que pour les laïcs que nous sommes, si les répulsifs ne marchent pas, ce n'est pas transgresser sa Sila que de les tuer, (c'est un simple acte de défense et non d'attaque) mais on doit le faire sans aversion et en s'excusant ou leur souhaitant une meilleure renaissance... ! (SUPER !!!)
  • pour la consommation de viande, l'abstention n'est pas obligatoire si en manger ne nous fait pas souffrir par culpabilisation...
  • par contre, pour le vin ou la bière, ou toutes autres formes d'alcool... il me faut absolument m'abstenir, car en prendre modifie ma perception des sensations... mais ne pas m'en faire, car je m'en rendrais compte après quelques temps de pratique régulière... Et après la fin du noble silence, le 10eme jour, lors des "nobles bavardages" j'apprendrai par un des anciens étudiants, qu'il était addict à la drogue au point de se faire vraiment du mal, et a pu se défaire de cette souffrance après son 4eme cours de 10 jours en réalisant que la prise d'une dose infime, perturbait grandement ses méditations quotidiennes ... j'apprendrai aussi que pour pouvoir participer à un cours de 20 jours, il faut ne pas avoir pris une seule goutte d'alcool depuis 2 ans ... très dur pour moi qui a aussi le désir de participer à des cours longs mais qui apprécie tellement mon verre de vin bio ...








Les jours suivants à partir du 4eme jour avec la pratique de Vipassana proprement dite: observer de + en + finement ses sensations corporelles sans y réagir par de l'avidité ou de l'aversion (voir ici le vécu de la retraite de l'an passé)
et par rapport à l'an dernier : 
 Je trouverais les 2 heures de présentation du dimanche après midi, bien longues et lassantes et m'endormirai presque...mais juste après la pause "eau citronnée" de 17h, allongé sur mon lit, je pourrai goûter et apprécier un flux de sensations vraiment agréable qui m'avait envahi de partout ... impression de légèreté ... mais pas de flotter, car je me sentais être solidement posé sur le lit ! et au cours de la méditation suivante (une heure sans bouger) et de nombreuses méditations suivantes je retrouverai cette sensation ...


 Là encore pour les anciens étudiants, il nous sera demandé de commencer tout de suite de scanner de haut en bas et de bas en haut et de manière symétrique, ainsi que le balayage des flux libres si nous les ressentions. Il nous sera demandé aussi d'observer nos sensations même pendant les poses sauf pendant les périodes de sommeil profond.
Pour moi, tous les problèmes que j'avais pendant les derniers mois de ma pratique quotidienne (voir ici mes notes) vont disparaître ! La plupart de mes méditations seront de "bonnes" méditations, et quand elles ne le seront moins (difficultés pour me concentrer, car esprit agité ou léthargique donc trop grossier), je saurai me dire qu'il ne faut pas que je m'en fasse, que cela va changer parce-que tout change... 


Pendant les poses, ce sera plus facile de ne pas oublier d'observer mes sensations quand je marche, (là j'arrive même à en ressentir à d'autres endroits que mes jambes et pieds) ou mange (je ressens le contact mais aussi les # goûts et les apprécie) ou suis allongé, que en m'habillant ou faisant ma toilette ou en parlant avec l'enseignant ... énergies d'habitude acquises ou pas, avec le Village des Pruniers ... 

Comment observer les sensations :  
Je vais m'apercevoir que j'avais oublié certains passages des discours du soir (pourtant écoutés plusieurs fois pendant l'année écoulée...) et surtout les instructions de méditation données lors des sessions de 9h ou 15h30,  (qui ne sont pas sur le site des anciens étudiants ... dommage ...) .

Je réaliserai surtout grâce au discours du soir du 4eme jour dont cette partie m'avait échappé ...  qu'il ne fallait plus que j'essaye à tout prix de "décortiquer, disséquer, dissoudre" les sensations grossières, ou attendre qu'elles disparaissent en m'y attardant comme je le faisais constamment et qu'il me fallait juste observer un endroit, puis passer au suivant dès qu'une sensation était apparue et sans réagir et que le Dhamma ou la Nature s'en chargerait pour moi.
 idem pour "les flux libres" à travers tout le corps dont je voulais également décomposer pour voir de plus près  les courants d'air frais ou chaud, les pulsations, les picotements et autres vibrations (voir ici) et bien non je n'ai rien d'autre à faire que de les observer dés qu'elles apparaissent le reste la nature le fera pour moi !
Ce sera donc + facile pour moi qui n'avait pu pendant toute l'année ne tenir que 30 à 40mn, et même en fin de retraite (à partir du 8eme jour si je me souviens bien), je ferai toute l'heure entière sans même ouvrir les yeux, (voir ici le vécu de l'an passé) plusieurs méditations de groupe de suite, et j'en serai fier à tel point qu'il me faudra poser la question à Christophe: "est ce que je développe mon égo?" "Non me dira t'il, si la méditation d'après je ne deviens pas malheureux si je n'y arrive pas..."

 j'ai pu  d'un scan à l'autre et même parfois au cours du même scan et de mieux en mieux, observer cette nature impermanente des sensations, non pas encore en les voyant apparaître et disparaître, Atapi Sampajano Satima, ce n'était pas encore ça... (voir ici) mais que ce n'était plus les mêmes, d'un scan à l'autre... de l'air frais, puis le scan suivant des picotements et le suivant des pulsations...
et Upekha l'équanimité :  Il me semble aussi que j'ai pu être dans l'équanimité car j'avais l'impression de ne plus réagir par de l'avidité ou de l'aversion du moins en surface, ou quand je le faisais de m'en apercevoir très vite... Une fois pendant la méditation du matin, j'ai eu un sentiment de contrariété, avec la porte d'entrée du hall qui claquait, à cause des étudiants qui entraient et sortaient, pour aller se détendre...  je m'en suis rendu compte et ai observé mes sensations... sans rien remarquer de spécial, et après l'entrevue avec Christophe qui m'a répondu que c'était normal, je me suis dit qu'il me faudrait me réjouir et même avoir de la gratitude en + de la compassion, pour l'étudiant inattentif  et ignorant qui a laissé claqué cette porte et m'a permis cette observation. Cela m'a procuré beaucoup de Joie de penser cela... Depuis j'ai redoublé d'attention en entrant et sortant de ce hall, afin de "donner l'exemple" ...
Par contre vouloir disséquer, décortiquer etc... les sensations, c'est bien du désir non équanime, donc à éradiquer, ainsi que mes attentes de Bhanga la sensation de dissolution totale du corps qui n'est alors ressenti que comme "un sac de bulles" (voir ici) ... "Continuer de pratiquer selon les instructions et cela viendra", me dira Christophe ...
Pratiquer selon les instructions qui seront rappelées lors des sessions de 9 h et 15h30 des derniers jours, où il sera expliqué comment observer l’intérieur du corps qui apparaît comme solidifié, avec les organes, les os, la colonne vertébrale mais où, peu à peu des sensations de + en + subtiles seront ressenties... et de temps en temps, "creuser" et essayer de transpercer à un endroit, mais pas trop souvent... (vraiment dommage que ces instructions ne soient pas en ligne...)
...
Pour moi donc, j'observerai des flux libres un peu partout mais toujours sous formes de "sensations mélangées" (air frais ou chaud, pulsations, picotements...) avec des zones plus solidifiées au niveau de l'abdomen, du diaphragme ou du plexus, (et bien sur des fessiers ) et en me concentrant dessus, je discernerai qu'elles sont bien à l’intérieur sur des organes internes...
et j'y distinguerais assez nettement des pulsations (les battements du cœur) et derrière, des picotements, des vibrations et parfois autre chose... et c'est là que j'aurai envie de "creuser" ...
 Observer, juste observer, sans me poser de questions, sans imaginer... me répéterais je ... la nature fera le reste



Le 10eme jour: Metta Bhavana: la méditation de l'Amour Bienveillant : (voir ici ma retraite de l'an dernier)

 Se décontracter et évacuer toutes les tensions physiques et mentales avant de partager notre Paix avec tous les êtres quels qu'ils soient

 (traduction du chant de Metta Bhavana en Anglais)
 ma propre pratique :

"puissent tous les êtres vivre en Paix
puissent tous les êtres vivre en harmonie
puissent tous les êtres être heureux
puissent tous les êtres se libérer,
puisse-je moi même me libérer"
 Puis la fin du noble silence et la présentation de toute la philosophie économique et financière de cette tradition basée sur une transparence totale et de Dana le don pour permettre à d'autres nouveaux étudiants de découvrir Vipassana, pratique qui me plaît vraiment, et que j'ai envie de ré expose là . (voir ici mon vécu de l'an passé)
Pour régler notre participation: le plus pur des Dana, 
 Nous le savions dès avant la retraite (https://www.sudouest.fr.dhamma.org/fr/reference/questions-reponses/ )
 

Et auparavant pendant les jours précédents, les discours du soir de préparation à notre retour à la maison (voir ici, mon vécu de l'an passé)

J'aurai eu encore, suite au discours du 5eme jour sur les 4 nobles vérités et le fait que toute la vie n'est que souffrance, un entretien avec Christophe au sujet de mes désirs (d'un monde + juste et + fraternel) et de mes aversions à l'égard de ce système qui génèrent en moi tant de souffrance:
Je lui ai demandé si mon désir d'un monde meilleur,  ce n'était pas qu'un rêve, une illusion et si je devais continuer à militer dans ce sens,  ou me consacrer à obtenir l'éveil afin de ne plus renaître dans ce monde ... Christophe m'a répondu que ce n'était pas un rêve, qu'avec la pratique de Vipassana, je contribue à changer le monde en me changeant moi même ... mais alors, pourquoi le monde est il resté pareil malgré le Bouddha? parce-que la technique de Vipassana telle qu'il l'a enseignée, a été perdue jusqu'à ces derniers 50-60ans, me répondra t'il ... 

1er bilan de cette nouvelle retraite: 
Tout d'abord toujours  très peu de "pensées parasites", en dehors de celles liées à la technique ou aux discours du soir, cela avait été le principal bénéfice de celle de l'an dernier. 
Cela aura été un peu plus difficile pendant les pauses et je me souviens d'un très bon repas de midi avec du couscous végétarien que j'aurais oublié d’apprécier, et donc d'examiner mes sensations ... tellement j'étais absorbé par l'enseignement de la veille si différent de ceux de Thay et du Village des Pruniers  par rapport au nibbāna (nirvana), au bonheur et à la souffrance... 

  • Le royaume de Dieu, enseigne t'il, n'est pas un monde sans souffrance
  • Souffrance et bonheur inter-sont (il ne peut y avoir l'un sans l'autre)
  • Il n'y a pas de chemin menant au nirvana, le nirvana c'est le chemin 

Vraiment différent et même à l'opposé de ce que j'ai réentendu pendant tous ces discours du soir :
 Tout est souffrance, la naissance, la maladie la mort, ne pas avoir ce que l'on désire et être confronté à ce que l'on ne veut pas... même le bonheur est souffrance car il est éphémère, il est impermanent et un jour tôt ou tard il prendra fin ... L'impermanence, Anicca, génère la souffrance, dukkha ...  mais et c'est la bonne nouvelle...  on peut s'en sortir ... en pratiquant correctement Vipassana pour atteindre le nibbāna,  l'extinction de toute souffrance par l'extinction du désir (avidité).
Il y a donc la souffrance et sa cessation, le nibbāna/ nirvana (extinction) et pour y arriver le chemin: le Noble Sentier Octuple, enseignement de base du Bouddha (voir ici ma première retraite)

Mais ces 2 visions du nibbāna/ nirvana... celle de Thay et celle de S.N.GOENKA sont elles vraiment opposées et incompatibles ? ou peuvent elles être conciliées? voila le genre de "pensées parasites" que j'ai eues.

Autre pensée: la notion d'interdépendance (et je ne parle pas de l'Inter-être ...) me semble complètement absente de la tradition Vipassana,  qui insiste avant tout sur celle d'impermanence. A ma question posée, Christophe me demandera d'abord ce que j'entendais par interdépendance, comme quoi je répondrai, cela veut dire que tous les phénomènes sont reliés, aucun n'est sans cause, et Christophe me répondra que tout cela est dit par la loi de la coproduction conditionnée et le karma ... L'inter-être va plus loin ... mais ce n'était pas l'endroit ni le moment d'amorcer une discussion philosophique... 
D'autres "méditations" à faire donc ... ou spéculations intellectuelles ?

Comme je l'ai mentionné + haut, tous les problèmes que j'avais eus pendant l'année écoulée ont disparu et il a été répondu à la plupart de mes questions sur la technique.
 A l'issue de cette 2eme retraite plus que jamais je suis décidé à poursuivre sur ce chemin qui me fait tant de bien et d'autant plus heureux qu'il nous a été annoncé qu'il y aurait un cours de 10 jours prévu à Tonneins,  fin février 2020 !
Cela me permettra d'avoir les 3 cours nécessaires pour suivre... peut être... celui du Satipatthana Sutta prévu en Bourgogne pour le mois d'avril...J'ai envie aussi d’expérimenter un service qui va sûrement m'aider à avancer ... avant d'aller + loin

Aller + loin, c'est participer aux cours de longue durée (20,30, 45 jours et +) où d'autres textes seront étudiés, d'autres conseils donnés,pour me permettre d'avancer + en avant... mais pour cela en + des 3 cours de 10 jours + celui de  Satipatthana Sutta + celui au service... il me faudrait pendant 2 ans, ne pratiquer aucune autre technique, (y compris celles du Village des Pruniers... ah l'attachement!) car c'est essentiel, il ne faut surtout pas mélanger les techniques...  et surtout ne plus consommer une goutte de vin ou de bière... Ça c'est vraiment dur...

Ce que j'aurais réalisé aussi c'est que je ne dois plus me prétendre Bouddhiste, mais simplement disciple du Bouddha, ou pratiquant (étudiant) du Dhamma (Dharma). J'ai entendu plusieurs fois que Gautama Siddhartha n'a jamais voulu créer une nouvelle religion, avec ses rites, rituels ou cérémonies, mais seulement par pure compassion, enseigner à toutes celles et ceux qui le désiraient, comment il était parvenu à mettre fin à sa souffrance et à ses causes, grâce à cette technique de Vipassana qu'il avait lui même découverte et expérimentée. 

Ce que j'aurais réalisé enfin et surtout,  c'est qu'il ne me faut plus vouloir décortiquer, disséquer, dissoudre mes sensations ou essayer d'en avoir une compréhension intellectuelle; en les observant simplement avec équanimité ... La Nature ou le Dhamma le fera pour moi !


    1 commentaire:

    1. Et le lien vers le résumé fait l'an dernier des 11 discours de S.N.Goenka https://sites.google.com/site/michel1955fr/bouddhisme-retraites/bouddhisme--retraite-vipassana-2018

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