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** ** Il y a assez sur Terre pour répondre aux besoins de l'Homme, mais pas assez pour satisfaire son avidité ** ** Gandhi
 
j'ai hier 18 janvier, quitté définitivement un boulot qui m'épuisait , pour prendre ma retraite en subissant une grosse décote ....

02 sept 2020 "Bouddhiste et "d’extrême gauche", le suis je encore?  

 

21 janvier 2009

Karmaling oct 2004 -Ecologie et Spiritualité - Réanchanter le Monde -

Texte extrait de la revue Bouddhiste : "Dharma - La voie du Bouddha"
Texte introductif a la rencontre inter religieuse qui a eu lieu au domaine d’Avalon sur le theme - Ecologie et Spiritualité - Réanchanter le Monde - à Karmaling, Eco site sacré de Saint hugon (Domaine d’Avalon), Savoie les 2-3 et 4 octobre 2004. (voir un de mes précédents articles sur : De Sa Sainteté le Dalai-Lama : Notre responsabilité vis à vis de la Terre)



Rencontre inter-religieuse ? pas tout à fait puisqu’il y avait de nombreuses personnalités "civiles" comme Pierre Rabhi, ou Jean Marie Pelt . En tout cas un des évenements qui m'a fait venir au bouddhisme...


"En ramenant l’histoire de la vie à l’échelle d’une année, l’histoire de l’humanité ne représente que 28 secondes. Le temps d’un souffle, la prolifération humaine et les activités industrielles liées à l’hégémonie du modèle économique occidental ont dévasté ce que le monde naturel a mis des millions d’années à façonner. Avant l’apparition de l’humain, la terre a connu des profonds bouleversements qui ont entraîné parfois la disparition de 50% des espèces. Ce fut le cas, il y a 65 millions d’années lors de l’extinction des dinosaures.
À chaque fois, la planète bleue est parvenue à retrouver lentement un équilibre.
Aujourd’hui, les méfaits de nos actions intensifient la destruction d’organismes vivants sans phase de récupération et à un rythme qui s’accélère au point de menacer l’habitabilité de la Terre. Une étude récente menée sur un millier d’espèces animales et végétales rapporte que 15 à 37% des individus concernés risquent de disparaître d’ici à 2050.
Nous savons également que l’exploitation intensive des forêts tropicales accentue l’effet de serre, provoquant ainsi diverses pathologies fatales aux écosystèmes locaux, anéantissant la survie des soçiétés ancestrales, nous privant de ressources phytothérapeutiques et induisant à terme l’étouffement de l’ensemble du système vivant. Avec la disparition de presque 70% de la couverture naturelle, la situation est devenue alarmante.
À cela s’ajoute l’empoisonnement généralisé. Des pollutions chimiques résistantes à la dégradation naturelle (les PCB présents entre autres dans les vernis, les peintures, les insecticides ; le DDT ou les dioxines) envahissent la chaîne alimentaire en effectuant des pérégrinations planétaires. Une molécule chimique produite en Europe se retrouvera, par exemple, dans les graisses des ours polaires et le lait maternel des femmes Inuits. Ces pollutions affectent aujourd’hui la quasi-totalité des êtres vivants. Elles sont la cause de cancers, de malformations, d’un affaiblissement des défenses immunitaires et de l’incapacité des espèces sauvages à se reproduire. À ce tableau, il faut ajouter la détresse existentielle grandissante et coextensive à la violence qui entraîne l’agonie planétaire. selon L’OMS, nous serions entrés dans le « siècle de la dépression ».
L’éthique individualiste et anthropocentrique nous a conduits dans une impasse. La situation des sociétés de surabondance est devenue absurde.
Nous annihilons ce avec quoi nous avons bâti le culte de la satisfaction immédiate. L’état actuel est si complexe et si préoccupant qu’une thérapie d’envergure nécessiterait l’abandon des modèles financiers qui soutiennent l’insatiabilité consumériste et la marchandisation du monde.
Comment sortir de ce labyrinthe dévastateur ? Seul un profond changement de mentalité peut nous permettre d’adopter une conduite respectueuse de l’harmonie du monde vivant. La protection de la vie a été oubliée par les systèmes politiques mais aussi par les religions qui ont parfois recouvert ce devoir de dogmatisme. C’est pourquoi, il importe de regarder du côté de l’écologie dans sa dimension essentielle et du côté des spiritualités garantes du sens de l’interdépendance et d’un respect absolu de toutes vies.
L’écologie nous aide à renouer avec la dynamique naturelle de la vie grâce à une éducation aux phénomènes d’interactions. Elle encourage le développement du sens de la responsabilité, la coopération, le partage équitable au travers d’actions éco-citoyennes.
Quant aux spiritualités, elles favorisent l’épanouissement complet de la personne humaine.
Lorsque la paix, la joie rayonne autour de nous, elles se propagent hors de nous. La personne humaine étant un tissu de relations interdépendantes indissociable de l’immense corps de réel, on peur espérer que l’accomplissement de chacun puisse accroître l’intelligence des sociétés. Souhaitons qu’une aspiration commune à l’harmonie voie naître une éco-spiritualité apte à nous permettre d’habiter le bonheur du monde."
( Article présenté par le Dr Alain Grosrey, enseignant de l’UDHAO)

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