SEPTEMBRE | |||
du vendredi au soir au vendredi matin | 19 au 26 | VIPASSANA | Jean Jacques MAILLARD |
Cela tombait bien, car revenant juste de la retraite méditation et santé du Village des Pruniers (voir ici) , je ne pouvais repartir 15 jours après à la retraite Vipassana du Vénérable Antonio...
Et ce fut très bien comme cela, car cette nouvelle retraite fut assez différente des 2 précédentes, et peut être plus accessible à Lise, qui pourrait venir à la prochaine ...
Détails du programme:
(tel qu'il nous l'a été envoyé)
RETRAITE VIPASSANA
du 19 au 26 septembre
avec Jean-Jacques MAILLARD
Qu'est ce que Vipassana ?
Vipassana signifie
"vision pénétrante" en pali, langue ancienne de l'Inde. C'est un
élément essentiel de l'enseignement du Bouddha La méditation Vipassana
est dite non conceptuelle :
On ne s'accroche pas aux concepts (image, musique, mantras, etc.), qui dans certaines autres techniques peuvent apparaître sécurisants, peuvent donner l'impression de faire quelque chose.
On ne met pas en œuvre d'antidote comme ceux développés durant la pratique de Shiné.
Nous observons ce que nous considérons comme des obstacles, leur effet sur l’'esprit et sur le corps, leur énergie particulière, en les observant sans se laisser entraîner par eux mais sans non plus les repousser. En les observant objectivement, nous apprenons leur nature, ils disparaissent.
Le plus souvent nous sommes pris, emportés par ces expériences, notre esprit est dominé, il est alors difficile d'avoir une vue claire des choses.
Cette technique remonte aux origines du Bouddhisme, les résultats apportés ont été décrits par le Bouddha. Elle est extraordinaire par sa simplicité, son absence de dogme et surtout par les résultats qu'elle permet d'atteindre. Au lieu d'une image de soi soigneusement sélective, le méditant se trouve face à la vérité toute nue.
On ne s'accroche pas aux concepts (image, musique, mantras, etc.), qui dans certaines autres techniques peuvent apparaître sécurisants, peuvent donner l'impression de faire quelque chose.
On ne met pas en œuvre d'antidote comme ceux développés durant la pratique de Shiné.
Nous observons ce que nous considérons comme des obstacles, leur effet sur l’'esprit et sur le corps, leur énergie particulière, en les observant sans se laisser entraîner par eux mais sans non plus les repousser. En les observant objectivement, nous apprenons leur nature, ils disparaissent.
Le plus souvent nous sommes pris, emportés par ces expériences, notre esprit est dominé, il est alors difficile d'avoir une vue claire des choses.
Cette technique remonte aux origines du Bouddhisme, les résultats apportés ont été décrits par le Bouddha. Elle est extraordinaire par sa simplicité, son absence de dogme et surtout par les résultats qu'elle permet d'atteindre. Au lieu d'une image de soi soigneusement sélective, le méditant se trouve face à la vérité toute nue.
Déroulement de la retraite
La retraite, durant laquelle vous sont données des explications sur la technique de Vipassana, est, dans la mesure où les conditions climatiques le permettent, construite sur l'alternance de méditations assises et de marches méditatives.
Au fur et à mesure de l'avancée de la retraite, qui se déroule dans le silence, les pratiques de méditation assise évoluent vers des champs de plus en plus subtils, les sensations, l'état d'esprit, les perceptions et la nature de l'esprit.
La méditation Vipassana consiste à établir une conscience libre d’engagement, une compréhension claire de la nature impermanente et vide d’existence intrinsèque de ces différents éléments.
Le dernier jour : courte conférence sur l'articulation entre la retraite et la vie en dehors suivie d’une courte méditation puis le petit déjeuner
Ensuite nous pourrons profiter de la journée pour faire une petite randonnée.
Conditions de participation
les participants individuellement, et répondra par ailleurs aux questions qui auront été formulées par écrit.
La retraite, durant laquelle vous sont données des explications sur la technique de Vipassana, est, dans la mesure où les conditions climatiques le permettent, construite sur l'alternance de méditations assises et de marches méditatives.
Au fur et à mesure de l'avancée de la retraite, qui se déroule dans le silence, les pratiques de méditation assise évoluent vers des champs de plus en plus subtils, les sensations, l'état d'esprit, les perceptions et la nature de l'esprit.
La méditation Vipassana consiste à établir une conscience libre d’engagement, une compréhension claire de la nature impermanente et vide d’existence intrinsèque de ces différents éléments.
Le dernier jour : courte conférence sur l'articulation entre la retraite et la vie en dehors suivie d’une courte méditation puis le petit déjeuner
Ensuite nous pourrons profiter de la journée pour faire une petite randonnée.
Conditions de participation
les participants individuellement, et répondra par ailleurs aux questions qui auront été formulées par écrit.
le guide : Jean-Jacques MAILLARD
Après des décennies de méditations yoguiques, il devient Bouddhiste après une rencontre avec Sa Sainteté le Dalaï Lama. Concernant Vipassana, il guide des retraites depuis 9 ans et continue à faire des retraites. Il donne par ailleurs des cours sur la méditation à Paris, des cours de trois ans auprès de jeunes Bouddhistes, à Paris et à Reims, il enseigne également dans des entreprises dans le cadre de l'Académie “conscience et action”.
Planning de la Retraite Vipassana
Jour de l'arrivée16h - 18h Installation
20h Introduction
Du 1 er jour au 6 ème jour
5h30 Réveil
6h - 7h Préliminaires et assise
7h - 8h15 Petit déjeuner
8h15 - 9h Marche
9h - 9h45 Assise
9h45 - 10h15 Pause
10h15 - 11h Marche
11h - 11h45 Assise
12h - 13h45 Déjeuner
13h45 - 14h30 Marche
14h30 - 15h15 Assise 6ème jour lecture de soutra
15h15 - 16h Pause
16h - 16h45 Assise
16h45 - 17h15 Pause une assise
17h15 - 18h Assise plus longue avec coupure
18h - 19h15 Dîner
19h15 Enseignements et dédicaces
7 ème jour fin de retraite
5h30 Réveil
6h00 Enseignements et dernière assise
7h00 Petit déjeuner
Participation aux frais :
Aucun frais de session n’est exigé mais les dons pour les frais de Jean Jacques (notamment son voyage) sont bienvenus.Pour l'hébergement et les repas (petit déjeuner et repas de midi, le soir repas léger comme une soupe ou une salade et une tranche de pain) Voir les tarifs
Merci
d'envoyer 50 euros d'arrhes si vous souhaitez réserver en spécifiant
le mode d'hébergement choisi à l'adresse et à l'ordre de l'association (Terre Pure, Rives 09320 SOULAN) ou par virement bancaire.
Voila pour le programme annoncé :
Au départ , à part le lieu , l'enseignant et la durée, rien ne semblait distinguer cette retraite des précédentes .
(vue de notre dortoir et de la salle à manger)
Au départ , à part le lieu , l'enseignant et la durée, rien ne semblait distinguer cette retraite des précédentes .
Et pourtant, elle fut pour moi très différente.
Tout d'abord le noble silence ne fut pas intégral , bien qu'au 1er soir Jean Jacques nous ait demandé non seulement de ne pas parler ni communiquer entre nous par des regards ou des sourires, mais aussi de ne pas lire ni même écrire des notes, ceci pour ne pas être dans le faire , mais que dans l'être...
Donc pas de notes pour me remémorer tout le vécu de cette retraite... contrairement aux précédentes.
Mais dès le soir du 1er jour, au moment de l'enseignement, Jean Jacques nous a demandé nos ressentis de la journée ... et il y a eu ces partages qui m'ont tant manqué les retraites précédentes.
partages qui assez souvent ont dérivé vers des discussions sur les différences entre les diverses écoles bouddhistes ... entre le Théravada , l'école des anciens et le Mahayana , surtout celui du Bouddhisme Tibétain, des Gelugs auquel se rattache ce centre Ganden Tcheuling .
Le fallait il? le fallait il pas? Peut être oui, pour une bonne compréhension des enseignements du Bouddha, mais pas pour affirmer la supériorité d'une école sur l'autre , comme j'en ai eu parfois l'impression (perception erronée?) ...
Donc, tous les soirs, nous avons pu exprimer nos ressentis, nos questionnements, et parfois même nos convictions...
Ce qui nous a permis de "recadrer" des le lendemain matin nos méditations.
Ainsi observer une douleur, se concentrer sur elle dans le but de la faire disparaître, cela ne marchera pas parce qu'on sera dans l'attente... par contre si on est pas dans cette attente, elle peut disparaître... car elle est impermanente ...
(pour moi c'est plutôt quand une autre chose se manifestera et mobilisera mon esprit !)
Ensuite , nous avons passé très rapidement sur Shamata le retour au calme mental, par la concentration sur la respiration, une journée au plus... et je pense que cela m'a manqué ... je n'ai pu ainsi retrouver que 2 fois pendant cette semaine et encore très légèrement ces balancements de mon corps qui m'avaient tant marqué les retraites précédentes! Mais peut être étais je dans l'attente ...
Donc pas de notes pour me remémorer tout le vécu de cette retraite... contrairement aux précédentes.
Mais dès le soir du 1er jour, au moment de l'enseignement, Jean Jacques nous a demandé nos ressentis de la journée ... et il y a eu ces partages qui m'ont tant manqué les retraites précédentes.
partages qui assez souvent ont dérivé vers des discussions sur les différences entre les diverses écoles bouddhistes ... entre le Théravada , l'école des anciens et le Mahayana , surtout celui du Bouddhisme Tibétain, des Gelugs auquel se rattache ce centre Ganden Tcheuling .
Le fallait il? le fallait il pas? Peut être oui, pour une bonne compréhension des enseignements du Bouddha, mais pas pour affirmer la supériorité d'une école sur l'autre , comme j'en ai eu parfois l'impression (perception erronée?) ...
Donc, tous les soirs, nous avons pu exprimer nos ressentis, nos questionnements, et parfois même nos convictions...
Ce qui nous a permis de "recadrer" des le lendemain matin nos méditations.
Ainsi observer une douleur, se concentrer sur elle dans le but de la faire disparaître, cela ne marchera pas parce qu'on sera dans l'attente... par contre si on est pas dans cette attente, elle peut disparaître... car elle est impermanente ...
(pour moi c'est plutôt quand une autre chose se manifestera et mobilisera mon esprit !)
Ensuite , nous avons passé très rapidement sur Shamata le retour au calme mental, par la concentration sur la respiration, une journée au plus... et je pense que cela m'a manqué ... je n'ai pu ainsi retrouver que 2 fois pendant cette semaine et encore très légèrement ces balancements de mon corps qui m'avaient tant marqué les retraites précédentes! Mais peut être étais je dans l'attente ...
Également , il me
semblait que j'étais bien moins dans l' intellectualisation que l'an
dernier , même si je me suis également posé ces questions au sujet
de ce fameux "JE" qui n'existe pas...
Car le « but »
de Vipassana est de nous faire toucher la vacuité que Jean Jacques
nous avait lui aussi, définie comme l'inexistence du « JE »,
Mais, si pour la
respiration, il était évident que il n'y a pas besoin d'un « JE »
ni pour la marche, tant qu'elle se fait automatiquement, ni même
pour les pensées, qui arrivaient quand elles voulaient... cela
était beaucoup moins évident quand il s'agissait de faire demi tour
(il y a bien quelqu'un pour le décider ? ) de m'arrêter pour
admirer le paysage ou écouter les oiseaux … ou pendant l'assise
pour ressentir les douleurs et les gênes …
Mais cette question du
« Je » m'a beaucoup moins travaillé que l'an dernier...
« à quoi bon me torturer l'esprit » me suis je dit cela
arrivera quand ce sera mur...
Ou cela n'arrivera
peut être jamais, car plutôt qu'à l'inexistence du « JE » je
préfère nettement penser interdépendance avec le reste de
l'univers..., Inter-être...
Jean Jacques nous dira
un soir que le « JE » c'est notre karma... j'ai repensé à l'enseignement de Lama Tcheudreun de Dhagpo Kagyu Ling à Montauban... une bonne piste à méditer …
Et surtout j'ai pu réaliser qu'il y avait des différences quand même assez sensibles avec les enseignements de Thay (Thich Nhat Hanh) sur par exemple, la nature du Nirvana qui pour Thay n'est pas exempte de souffrance, alors que pour les école tibétaines (et probablement bien d'autres) , le Nirvana c'est la cessation de la souffrance .
De là, j'ai une toute autre approche de ce qu'est un Bodhisattva, qui pour la plupart des traditions bouddhistes est d'amener tous les êtres à devenir des bouddhas... et ne plus renaître dans le samsara, c'est à dire ne plus renaître du tout,.. Tandis que pour moi c'est plutôt "que je sois le changement que je veux voir pour le monde" et aider tous les êtres à souffrir moins Ici et Maintenant ...
Cette phrase de Gandhi, fut pour moi la "motivation" que je m'étais choisie. Jean Jacques nous avait demandé dès le 2eme jour, d'en choisir une afin de nous aider à rester dans l'attention quand des pensées perturbatrices surgissaient.
Il me dira lors de mon entretien avec lui l'avant dernier jour après le petit déjeuner, que ce n'était pas une motivation bouddhiste , qui étaient celles qu'il avait présenté le 2eme soir, soit celle du Theravada se libérer de la souffrance, soit celle du Mahayana, libérer tous les êtres de la souffrance, se libérer de la souffrance c'est à dire atteindre l'éveil, c'est à dire ne plus renaître...
Cette retraite Vipassana aura donc surtout été marquée par cette réflexion sur les différences entre ces écoles de pensées...réflexions qui ne sont pas devenues méditations...car je n'avais pas envie de me prendre la tête avec ça ...
La suite :ici
Toutes les photos: ici
ou sur facebook sans s'y inscrire
Et surtout j'ai pu réaliser qu'il y avait des différences quand même assez sensibles avec les enseignements de Thay (Thich Nhat Hanh) sur par exemple, la nature du Nirvana qui pour Thay n'est pas exempte de souffrance, alors que pour les école tibétaines (et probablement bien d'autres) , le Nirvana c'est la cessation de la souffrance .
De là, j'ai une toute autre approche de ce qu'est un Bodhisattva, qui pour la plupart des traditions bouddhistes est d'amener tous les êtres à devenir des bouddhas... et ne plus renaître dans le samsara, c'est à dire ne plus renaître du tout,.. Tandis que pour moi c'est plutôt "que je sois le changement que je veux voir pour le monde" et aider tous les êtres à souffrir moins Ici et Maintenant ...
Cette phrase de Gandhi, fut pour moi la "motivation" que je m'étais choisie. Jean Jacques nous avait demandé dès le 2eme jour, d'en choisir une afin de nous aider à rester dans l'attention quand des pensées perturbatrices surgissaient.
Il me dira lors de mon entretien avec lui l'avant dernier jour après le petit déjeuner, que ce n'était pas une motivation bouddhiste , qui étaient celles qu'il avait présenté le 2eme soir, soit celle du Theravada se libérer de la souffrance, soit celle du Mahayana, libérer tous les êtres de la souffrance, se libérer de la souffrance c'est à dire atteindre l'éveil, c'est à dire ne plus renaître...
Cette retraite Vipassana aura donc surtout été marquée par cette réflexion sur les différences entre ces écoles de pensées...réflexions qui ne sont pas devenues méditations...car je n'avais pas envie de me prendre la tête avec ça ...
mais plutôt de jouir, de cette si belle nature qui nous entourait
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