Texte d'un grand maître Tibétain, celui d'Alice Ann Bailey découvert sur ce site
Ecole de Sagesse H.P. Blavatsky
comprendre au mieux son propre intérêt. D’autres exigent des plans à longue échéance et beaucoup de patience, pendant que les mesures nécessaires seront prises l’une après l’autre, pour amener le réajustement des valeurs humaines et l’inauguration de nouvelles attitudes mentales envers les justes relations humaines.
[…
Le but à viser doit être le bien de tous, grands et petits, dans la justice et l’équité totales.
Le fond du problème est économique et implique une juste distribution. Il faut libérer le monde de la misère et les produits de la planète doivent appartenir à tous, selon un sage
système de participation générale. Il faut que tous les hommes mangent et vivent libres de l’angoisse et de la crainte.
Il ne s’agit pas d’une utopie gratuite de visionnaire Une sage
administration .dans le domaine économique et la distribution des denrées de première nécessité résoudraient le problème. Il exigera de tous les chefs une ferme attitude, afin que tous les possédants consentent à partager avec ceux qui n’ont rien et pour supprimer
l’exploitation des surplus de la terre au bénéfice financier de quelques-uns. Une distribution juste et correctement planifiée du blé, de l’huile, des minerais et des denrées alimentaires nécessaires doit être entreprise par toutes les nations, au profit de tous. On me permettra d’indiquer encore la question spirituelle immédiate que nous devons tous envisager.
Comment dissiper peu à peu la haine, tout en inaugurant la nouvelle technique de la bonne volonté exercée, imaginative, créatrice et pratique ?
La bonne volonté est la première tentative de l’homme pour exprimer l’amour divin.
Ses résultats seront la paix sur la terre. D’un moyen si simple et si pratique, les hommes ne réussissent pas à mesurer le pouvoir, ni l’effet scientifique et dynamique. Dans une famille, une seule personne pratiquant la bonne volonté peut transformer complètement les attitudes.
La bonne volonté, pratiquée véritablement dans les groupes, au sein de n’importe quelle nation, des partis politiques ou religieux dans n’importe quel pays et dans tout le monde, peut révolutionner la terre entière en quinze ans. Je réitère qu’il ne s’agit pas là d’une déclaration oiseuse, mais d’une technique, qui n’a jamais encore été appliquée sur une vaste échelle.
[…]
La clé des difficultés de l’humanité, convergeant dans les troubles économiques des deux cents dernières années et dans l’impasse théologiques des églises orthodoxes, se trouve dans le fait qu’elle a pris sans donner, accepté sans partager, accaparé sans distribuer.
Cela implique la transgression d’une loi et a placé l’humanité dans une situation de coupable reconnu.
L’humanité n’a jamais conformé sa vie à l’enseignement reçu. L’inspiration spirituelle venue du Christ, de Krishna ou de Bouddha et répandue dans les masses par leurs disciples, n’a pas encore trouvé l’expression espérée. Les hommes ne vivent pas selon les principes qu’ils connaissent déjà, ils ne pratiquent point ce qu’ils savent, ils court-circuitent la lumière, ils ne se disciplinent point.
La convoitise et l’ambition déréglée les gouvernent et non la connaissance supérieure. En termes scientifiques et –ésotériques, l’impression spirituelle a été interrompue et une interférence s’est produite dans la circulation du courant divin. Le devoir des disciples en ce monde consiste à rétablir le courant et à faire cesser cette interférence. Tel est le principal problème à envisager en ce moment par ceux qui vivent sur le plan spirituel.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire