Militer

** ** Il y a assez sur Terre pour répondre aux besoins de l'Homme, mais pas assez pour satisfaire son avidité ** ** Gandhi
 
j'ai hier 18 janvier, quitté définitivement un boulot qui m'épuisait , pour prendre ma retraite en subissant une grosse décote ....

02 sept 2020 "Bouddhiste et "d’extrême gauche", le suis je encore?  

 

27 novembre 2018

Gilets jaunes, de la réaction à la compréhension

après mes premières réactions un peu épidermiques (je ne veux pas manifester contre la planète/ mais un nouveau mai 68, je serais pour...),  je veux pour le moment continuer à me mettre en retrait de ce mouvement, qui ne m'est pas sympathique...
(pourquoi? trop ressemblant à ceux de la FNSEA...)
  tout en essayant de mieux comprendre les tenants et aboutissants:

2 articles que je viens de partager
Contribution avec laquelle je suis tout à fait d'accord 

le groupe de Montauban va rejoindre cet après midi la manif prévue place des Fontaines pour essayer de discuter avec eux .


CONTRIBUTION DU MONDE LIBERTAIRE
GILETS JAUNES
ENTRE COLÈRE LÉGITIME, DÉBORDEMENTS RACISTES ET PERTE DES REPÈRES DE CLASSE
Depuis samedi dernier, c’est une vague de gilets jaunes qui semble donc s’être répandue sur l’Hexagone pour dénoncer, au départ, l’augmentation des taxes sur les carburants. Si l’on en croit les derniers décomptes, à l’heure où sont écrites ces lignes, ces rassemblements auraient regroupé près de 290 000 personnes sur l’ensemble du territoire depuis samedi. Au programme, des blocages, des opérations escargots et de filtrage, et surtout pas mal de débordements racistes, homophobes et violents.

Mouvement aux origines assez floues, le large mot d’ordre de ras-le-bol fiscal a, dès ses débuts, fait sauter les oppositions de classe en rassemblant dans un même élan, prolétaire, petite bourgeoisie et patronat. Preuve en est, certains transporteurs voyant dans l’augmentation des taxes sur les carburants, une perte de leurs chers profits, ont rejoint le mouvement et participé aux blocages ce week-end. Parallèlement, l’extrême-droite s’est rapidement ralliée à ce mouvement de contestation (celle-ci, attachée à ses idées libérales, se retrouvant pleinement dans la fronde anti-impôt portée par les gilets jaunes), avant d’être rejointe par les courants politiques de tout poil, de droite comme de gauche, qui ne voulaient visiblement pas manquer d’exister dans le cadre d’un mouvement d’ampleur.

Par ailleurs, derrière l’appel premier contre la hausse des taxes sur les carburants semblent s’être rassemblées des colères et des revendications bien diverses. On retrouve ainsi chez ces gilets jaunes, aussi bien des personnes en situation de précarité, poussées à bout par les politiques de casse sociale des gouvernements successifs, que des manifestants aux revendications franchement douteuses voire clairement libérales, fustigeant fonctionnaires, cotisations et aides sociales. Grâce à eux, Macron a d’ores et déjà l’excuse parfaite pour légitimer ses futures attaques contre ce qu’il reste des services publics et des mécanismes de sécurité sociale, en faisant sauter leurs sources de financement.

En tout cas, les multiples agressions homophobes et racistes de ce week-end témoignent de l’idéologie nauséabonde qui plane chez un certain nombre de gilets jaunes. L’épisode de la jeune femme voilée, sommée de retirer son voile sous la pression d’apprentis miliciens, ou encore celui de l’agression raciste d’une jeune femme font vomir. Dernier exemple en date, un barrage de gilets jaunes qui, après avoir repéré des migrants cachés dans un camion, appelle les gendarmes pour qu’ils soient arrêtés. Ces épisodes nous montrent que certains, en prenant leur chasuble jaune, se rêvent en réalité en flic, administrant leur petite justice réactionnaire, raciste et expéditive aux abords d’un rond-point. Car disons-le aussi clairement : ces gilets jaunes, s’ils sont l’expression pour beaucoup d’une colère profondément légitime contre les dirigeants et le système politique en place, ont aussi quelque chose de bel et bien flippant, notamment quand ils se transforment en milices improvisées, sans principes ni règles clairs, jugeant et violentant parfois les individus à la tête du conducteur de la voiture.

Une chose est en tout cas certaine, ce mouvement des gilets jaunes, nous montre qu’il existe des colères bien réelles et légitimes chez nombre de personnes, fruits de la précarité qu’organisent patrons, politiciens et possédants. Cette colère est d’autant plus compréhensible dans les déserts ruraux, espaces où disparaissent années après années, hôpitaux, maternités, gares, bus, écoles. L’émergence d’un futur mouvement social n’est donc pas impossible face aux réformes que nous prépare le gouvernement Philippe.
Malheureusement, en rassemblant travailleurs et patrons sur des mots d’ordre communs, les gilets jaunes sont aussi le signe de la disparition de la culture et des repères de classe. Aussi est-il plus que nécessaire aujourd’hui de diffuser massivement nos discours et nos idées, de rappeler nos oppositions de classe, et le fait que ce mouvement, dans la forme qui est la sienne aujourd’hui et les idées qu’il diffuse, ne fait que servir la soupe à l’extrême-droite et préparer le terrain aux futures politiques ultralibérales du gouvernement, notamment celle de la réforme à venir du régime de retraite. 
Face aux problématiques de mobilité que posent cette hausse des taxes sur les carburants, il nous faut porter des mots d’ordre et des revendications claires en exigeant notamment la création de transports en commun dans les régions où ils sont inexistants, leur gratuité, la taxation du capital et non des travailleurs, l’augmentation des salaires, des pensions et des retraites. Mais nous ne devons pas oublier que ces revendications immédiates, absolument nécessaires, ne pourront répondre à long terme à la misère sociale que produit structurellement le système capitaliste.
C’est pourquoi, nous, anarchistes, prônons une société fédéraliste débarrassée des exploitations de classes, organisée autour d’associations de consommateurs et de travailleurs, assurant la production, la sauvegarde des métiers, et le bien-être de chacun. 
La révolution que nous devons porter ne doit pas être un mouvement de violence tout azimut, sans principe ni repères de classe, prenant pour ennemi celui ou celle qui ne chante pas la Marseillaise ou qui porte un voile, mais un mouvement de fond de reconstruction de nos institutions sociales porté par les travailleuses et les travailleurs eux-mêmes et qui place notamment au cœur de leur fonctionnement les principes de solidarité et d’égalité.
Groupe anarchiste Salvador-Seguí
Paris, le 22 novembre 2018


2/
 Et cette grande question que nous devrions nous poser (sociétale peut être...) : pourquoi l’extrême droite sait elle mieux se faire entendre du peuple et le mobiliser que la gauche ???

22 novembre 2018

Gilets jaunes (encore)

encore à me perturber dans mon désir de me mettre en retrait de ce monde, mais également qui réactive aussi ce désir profond d'une véritable révolution...

si tout cela pouvait se transformer en Mai 68?
bien qu'on a bien vu ce qu'est devenu mai 68 ...
 Certains gilets jaunes commencent à se rendre compte de la bêtise de leur mouvement

Et un autre appel vraiment censé de la même participante que j'ai relayé :



https://www.facebook.com/michel.nguyen.710/posts/10216111252670197


Et maintenant cette vidéo pour un appel à un véritable blocage... bien moins "con" (pardonnez moi le mot) .





14 novembre 2018

Rebelle ou révolutionnaire? anarchiste et bouddhiste ...

un texte qui m'a parlé et que j'ai partagé ...


occasion d'un nouveau partage, où je vais exprimer ce que je suis devenu, et ce que je désire vivre comme projet de vie pour notre retraite: 

et ainsi je découvre Pablo Servigne (voir ici) en entretien avec François Ruffin


de la dépendance (à ce systeme) à l’indépendance (adolescence) puis à l'interdépendance (age adulte) (y) oui... ça me parle parfaitement... car être totalement autonome, c'est pas possible... rien ne peut être indépendant, tout est en dépendance, en interdépendance, en inter-être !

Anarchisme et bouddhisme, je découvre grâce à lui, des points communs ...

12 novembre 2018

17 novembre manifester contre les hausses de l'essence ou contre notre Planete Terre?

Je suis sorti encore une fois de ma retraite hors de ce monde de ouf s... pour commenter l'actualité

Mais je n'ai pas voulu rester dans les débats... toxiques pour mon bien être...

Je suis bien pleinement conscient des souffrances créées par cette situation
mais je me refuse de manifester, contre notre belle Planète Terre
Terra, Gaïa, notre Terre Mère
Puisse ce débat au lieu de nous diviser, nous éveiller toutes et tous  
Il s'agit d'un vrai probleme sociétal


10 novembre 2018

11 novembre, l'actualité me rattrape

et me fait sortir encore une fois de ma retraite que je veux  faire depuis bientôt un an hors de ce monde de ....  pour en commenter l'actualité ...


Pourquoi sont ils morts? 
 Martine vient d'exprimer en citant Anatole France exactement ce que moi je ressens



7 novembre 2018

Il y a 10 ans, le début d'une belle étape de mon chemin qui va se terminer

 Ma prise de refuge, ce 7 novembre 2008 dans les 3 joyaux du bouddhisme et les 5 entraînements à la Pleine Conscience du Village des Pruniers,

(cliquez sur l'image pour l'agrandir et mieux lire)
pour voir l'article complet:
http://michel1955.blogspot.com/2009/01/ma-prise-des-3-refuges-et-des-5.html

marquait le début d'une très belle étape de "Camino mon chemin spirituel et militant".

étape qui a fait l'objet de très nombreuses pages sur ce blog
http://michel1955.blogspot.com/2010/05/mon-chemin-camino-passe-par-le-village.html

Il va m'en falloir peut être bientôt en changer le nom,  qui pourrait devenir "Le Village des Pruniers, une très belle étape de Camino mon chemin spirituel et militant", car comme rien n'est permanent et que les causes et conditions ont été réunies, pour que je découvre l'été dernier :

La  pratique de Vipassana dans la tradition Birmane de Satya Narayan Goenka (voir ici) dans une retraite au cours de laquelle j'ai réalisé que c'était cette pratique ci, qu'il me fallait désormais suivre, pour pouvoir continuer à avancer sur ce chemin de transformation et de guérison.

Pratique qui devrait me permettre de laisser complètement de coté l'intellectuel et le mental, trop poussés chez moi, je le ressentais depuis plusieurs années... (voir ici)
et qui me bloquaient beaucoup.

 J'ai pu comprendre pourquoi observer mes émotions, comme la colère, l'irritation, la peur, l'anxiété, les embrasser... pour que ces formations mentales redescendent dans la conscience du tréfonds, n'était  pour moi pas suffisant ...

et qu'il me fallait observer les sensations physiques liées à ces émotions, et surtout le faire sans réagir en restant dans l'équanimité .

Merci S.N.GOENKA et merci VIPASSANA.
Mais, il nous est demandé pour pouvoir approfondir cette pratique, de nous y consacrer exclusivement et de renoncer à toutes les autres,



j'ai donc commencé à m'y préparer, en me retirant peu à peu de tous mes engagements vis à vis du Village et de la sangha ... 

ma prochaine étape étant le cours de Satipatthana Sutta de 9 jours, après 2 nouvelles retraites de 10 jours,


Mais je garderais pour toujours toute ma gratitude envers Thay et le Village des Pruniers qui m'ont beaucoup apporté, et dont les enseignements continueront sûrement à m'aider,  j'y reviendrais dans un prochain article...