qui est tout a fait en harmonie avec ce que je suis
groupe crée par Jean Laurent un de mes frères du Dharma de facebook et dont je reprends l'appel :
"Si toi aussi tu es bouddhiste ou tu ressens une sympathie pour cette vielle sagesse plus que jamais d'actualité. Mais que tu ressens en même temps toute l'incohérence que représente ce régime économique par rapport aux valeurs qui anime ta spiritualité. Alors rejoins ce groupe."
Sulak Sivaraksa
un des fondateurs de ce qu'on appelle aujourd'hui le "bouddhisme socialement engagé". C'est un moine thaïlandais mais aussi un militant et un universitaire dont les écrits ont inspirés le renversement du régime militaire.
Il fût poursuivi à plusieurs reprises pour ses idées et ses actions pour la démocratie.
André Malraux a dit "le 21e siècle sera spirituel ou ne sera pas"
On peut dire avec encore plus de certitude "le troisième millénaire abandonnera le culte de la croissance ou ne sera pas".
Et si ces deux nécessités découlaient l'une de l'autre?
Dans cette perspective: Le bouddhisme ne sauvera pas le monde mais il apportera certainement sa pierre à ce nouveau paradigme en gestation dont nous avons tant besoin.
Si toi aussi tu es bouddhiste ou tu ressens une sympathie pour cette vielle sagesse plus que jamais d'actualité. Mais que tu ressens en même temps toute l'incohérence que représente ce régime économique par rapport aux valeurs qui anime ta spiritualité. Alors rejoins ce groupe.
On peut dire avec encore plus de certitude "le troisième millénaire abandonnera le culte de la croissance ou ne sera pas".
Et si ces deux nécessités découlaient l'une de l'autre?
Dans cette perspective: Le bouddhisme ne sauvera pas le monde mais il apportera certainement sa pierre à ce nouveau paradigme en gestation dont nous avons tant besoin.
Si toi aussi tu es bouddhiste ou tu ressens une sympathie pour cette vielle sagesse plus que jamais d'actualité. Mais que tu ressens en même temps toute l'incohérence que représente ce régime économique par rapport aux valeurs qui anime ta spiritualité. Alors rejoins ce groupe.
Le bouddhisme nous enjoint à la nécessité de respecter le vivant tel que nous l'a enseigné le Bouddha. Pas uniquement le genre humain mais tous les "êtres sensibles". Non seulement ceux qui vivent en ce moment mais tous ceux qui sont à venir. Tout comme le prône l'écologie aujourd'hui le bouddhisme renvoie aussi à une notion d'harmonie. L'écologie doit être ce qui oriente à la fois l'économie, la culture, la justice sociale et la politique. Mais l'équanimité et la compassion ne sont pas synonyme d'indifférence, il s'agit d'une prise de hauteur, d'un moyen d'émancipation de l'oppression psychologique et sociale qui est l'effet de cette économie délirante, mue par une rationalité close sur elle-même et qui ne voit plus rien hors de sa logique. Tout ce qui lui est extérieure n'a qu'une seule destination: être marchandisé. Le travail, la nature, les relations sociales, la vie biologique (OGM) et les êtres humains eux-mêmes n'ont d'autre fin que devenir des produits de consommation.
Or nous sommes tous des esclaves de ce régime, nous en sommes les premiers bénéficiaires. C'est là que l'enseignement du Bouddha entièrement orienté vers une pratique ayant comme finalité de briser les conditionnements de la conscience humaine est pour nous le corollaire naturel de l'entrée en insurrection des consciences. Cette insurrection ne se fera pas par la violence contre des ennemis désignés tant il est évident que l'ennemi est d'abord intérieur. Ce déconditionnement aura comme effet progressif une désobéissance de fait qui peut se résumer par "non je ne joue plus ce jeu" "je ne veux plus être un collaborateur de ce jeu de massacre planétaire" "Je ne respecte plus les lois de ce régime économique qui broie des vies en échange d'un peu d'ouate sous mon derrière". Progressivement se mettront alors en place plus facilement des expériences de vie alternatives visant une émancipation de l'individualisme négatif qui est cette drogue qui nous maintient sous l'assuétude de la société de consommation.
Un remède: la pratique spirituelle, une attitude: la convivialité.
Là où le Bouddha enseigne une décroissance intérieur montrant le chemin qui mène à l'émancipation des effets de l'ego sur la conscience humaine, nous souhaitons une décroissance extérieure qui abandonne la croissance obsessionnelle du PIB comme seul objectif des sociétés humaines. Qui abandonne la quête d'un confort de plus en plus superficiel et qu'on a fini par confondre avec un bien-être authentique.
Ce n'est qu'au prix de cet effort (qui n'est pas si chère payé à la vue de ses effets bénéfiques) que nous verrons poindre la sortie possible d'un modèle économique dont le moteur réel est la violence, l'oppression et la destruction.
Bien sûr les bouddhistes ne sont pas les seuls à tenter d'oeuvrer en ce sens, simplement il s'agit ici de réfléchir à comment la pratique bouddhiste peut nous aider à alimenter notre action en vue d'une émancipation collective.
Evidemment les autres sont les bienvenus
Cet espace aux échanges sur ce sujet.
Or nous sommes tous des esclaves de ce régime, nous en sommes les premiers bénéficiaires. C'est là que l'enseignement du Bouddha entièrement orienté vers une pratique ayant comme finalité de briser les conditionnements de la conscience humaine est pour nous le corollaire naturel de l'entrée en insurrection des consciences. Cette insurrection ne se fera pas par la violence contre des ennemis désignés tant il est évident que l'ennemi est d'abord intérieur. Ce déconditionnement aura comme effet progressif une désobéissance de fait qui peut se résumer par "non je ne joue plus ce jeu" "je ne veux plus être un collaborateur de ce jeu de massacre planétaire" "Je ne respecte plus les lois de ce régime économique qui broie des vies en échange d'un peu d'ouate sous mon derrière". Progressivement se mettront alors en place plus facilement des expériences de vie alternatives visant une émancipation de l'individualisme négatif qui est cette drogue qui nous maintient sous l'assuétude de la société de consommation.
Un remède: la pratique spirituelle, une attitude: la convivialité.
Là où le Bouddha enseigne une décroissance intérieur montrant le chemin qui mène à l'émancipation des effets de l'ego sur la conscience humaine, nous souhaitons une décroissance extérieure qui abandonne la croissance obsessionnelle du PIB comme seul objectif des sociétés humaines. Qui abandonne la quête d'un confort de plus en plus superficiel et qu'on a fini par confondre avec un bien-être authentique.
Ce n'est qu'au prix de cet effort (qui n'est pas si chère payé à la vue de ses effets bénéfiques) que nous verrons poindre la sortie possible d'un modèle économique dont le moteur réel est la violence, l'oppression et la destruction.
Bien sûr les bouddhistes ne sont pas les seuls à tenter d'oeuvrer en ce sens, simplement il s'agit ici de réfléchir à comment la pratique bouddhiste peut nous aider à alimenter notre action en vue d'une émancipation collective.
Evidemment les autres sont les bienvenus
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le bouddhisme "engagé" commence à fleurir partout
RépondreSupprimeron devrait parler exactement de pratique engagée surtout car la pratique nous engage
j'ai mis deux articles aussi sur bouddhisme et politique
http://tiny.cc/socialism760
http://tiny.cc/BNB
amicalement
frédéric ♥