Militer

** ** Il y a assez sur Terre pour répondre aux besoins de l'Homme, mais pas assez pour satisfaire son avidité ** ** Gandhi
 
j'ai hier 18 janvier, quitté définitivement un boulot qui m'épuisait , pour prendre ma retraite en subissant une grosse décote ....

02 sept 2020 "Bouddhiste et "d’extrême gauche", le suis je encore?  

 

31 mars 2014

Méditations, Pratiques et Enseignements Bouddhistes à Montauban

Pratiquer la méditation et le bouddhisme à Montauban 
c'est facile! et il y a du choix...


Le Groupe du Dharma de Montauban
relié au centre d'étude et de méditation du Bouddhisme Tibétain  
Dhagpo Kaygu Ling en Dordogne
(notre ancien local de pratique)

Pratique du Zen 
selon la tradition Zen Soto
Pratiques de la Pleine Conscience
selon les enseignements du maître zen Vietnamien
Thich Nhat Hanh
du Village des Pruniers 


(coin de méditation chez nous)


26 mars 2014

Les Trois Portes de la Libération

 ou le sceau du Dharma



Alors que l’Éveillé se trouvait à Vaishali avec sa communauté de moines, un jour, il dit à la communauté :

« Connaissez-vous le merveilleux sceau du Dharma ?
Aujourd’hui, j’aimerais vous en parler et vous l’expliquer. Faites usage de votre compréhension pure afin de l’écouter et de le recevoir avec attention, et faites de votre mieux pour vous en souvenir et le mettre en pratique. »
La communauté des moines répondit :
« Comme cela est merveilleux, Ô Très Honoré ! S’il vous plaît, enseignez nous, nous sommes tellement désireux d’écouter ! »

Le Bouddha dit :
« Le vide n’est ni être ni non-être. Le vide ne fait pas partie des vues erronées. Il n’est ni produit, ni détruit et ne peut pas être saisi par les concepts. Pourquoi en est il ainsi ? Il en est ainsi parce que le vide ne peut être situé dans l’espace. Il n’a pas de forme, on ne peut le concevoir, il n’a jamais pris naissance, ne peut être saisi par l’intellect et dépasse toute saisie. Parce qu'il ne peut être saisi, il contient tous les phénomènes et demeure seulement dans la sagesse d’équanimité et de non-discrimination. Cette sagesse est la compréhension vraie et correcte.

« Moines ! Vous devez encore savoir que non seulement le vide est ainsi, mais que tous les phénomènes sont également ainsi, c’est ce qu'on appelle le Sceau du Dharma.

« Moines ! Ce Sceau du Dharma se nomme Les Trois Portes de la Libération. C’est l’enseignement de base de tous les Bouddha ; l’oeil de tous les Bouddha, la destination de tous les Bouddha. De ce fait vous devez bien écouter, le comprendre entièrement, vous en souvenir et le pratiquer au c½ur même de la réalité. »

« Moines, trouvez un endroit tranquille pour méditer sur la nature propre de la réalité, par exemple sous un arbre dans la forêt. Vous verrez alors que la forme est souffrance, qu'elle est vide et impermanente ce qui aura pour résultat de vous libérer de l’attachement à la forme et de vous permettre de demeurer dans la compréhension sans discrimination de la forme. Puis, pratiquez de la même manière pour les sensations, les perceptions, les formations mentales et la conscience. Puis élevez-vous au dessus de toute vue fausse à leur sujet. Réalisez la compréhension sans discrimination à leur sujet.

« Moines, les cinq agrégats sont vides ; ils sont un produit de l’esprit. Une fois que l’esprit cesse de fonctionner, les agrégats cessent également d’opérer. Si vous voyez ainsi, vous serez émancipés et libres de toute vue. Ceci est la vacuité, la première Porte de la Libération.

« De plus, en vous établissant dans la concentration, voyez la dissolution de la forme et libérez-vous de la nature illusoire de la perception vis-à-vis de la forme. Les autres objets qui sont l'ouie, l’odorat, le goût, le toucher, le mental et les objets du mental disparaissent aussi. Cette méthode de méditation s’appelle ‘Absence de signe’, la deuxième porte de la libération. Une fois cette porte passée, votre compréhension sera pure et à cause de cette pureté de compréhension, les trois poisons de l’esprit (désir, haine et illusion) seront déracinés. Ces trois poisons déracinés, vous demeurerez dans la sagesse sans discrimination. Lorsque vous serez établis dans cette compréhension, les vues concernant ‘le moi et le mien’, et par conséquent toutes les vues incorrectes, n’auront plus de bases ni d’occasions d’apparaître.

« Moines, une fois que vous serez libérés de la vue de ‘je suis moi-même’, vous ne considère rez plus ce que vous voyez, entendez, ressentez et percevez comme des réalités indépendantes de votre propre conscience. Pourquoi ? Il en sera ainsi parce que vous saurez que la conscience se manifeste aussi à partir de conditions, qui sont impermanentes et qui ne peuvent non plus être saisies en raison de leur caractère sans cesse changeant, . Cette méditation s’appelle ‘Non poursuite’, la Troisième Porte de la Libération. Une fois cette porte passée, vous ferez l’expérience totale de la vraie nature de tous les phénomènes, vous ne vous attacherez plus à aucun phénomène et vous aurez vu la nature d’extinction de tous les phénomènes. »

Le Bouddha dit à la communauté de moines : « Ceci est le Sceau Merveilleux du Dharma, les Trois Portes de la Libération. Si vous l’apprenez et le mettez en pratique, vous atteindrez certainement la compréhension pure. »
Les moines furent très heureux d’entendre les paroles du Très Honoré. Il le saluèrent avec respect après avoir promis d’étudier et de pratiquer son enseignement.

Soutra n° 104 Tripitaka Taisho révisé
 http://www.renaissance65.fr/mars-2013.html

14 mars 2014

Les trois portes de la sagesse



Les trois portes de la sagesse


Un roi avait pour fils unique un jeune garçon courageux, généreux et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie et son éducation de prince, il l’envoya auprès d’un vieux sage.
– Éclaire-moi sur le Chemin de la Vie, demanda-t-il.
– Mes paroles s’évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le sage.
Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras trois portes. Lis les préceptes inscrits sur chacune d’elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t’en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui.
Je ne puis t’en dire davantage. Tu dois ressentir tout cela dans ton cœur et dans ta chair.
Va, maintenant !
Le vieux sage disparut et le prince s’engagea sur le Chemin de la Vie. Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire :
Face (Change le monde)

C’était bien là mon intention, pensa le prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d’autres ne me conviennent pas. Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l’ivresse du conquérant, mais pas l’apaisement du Cœur. 
Il réussit à changer certaines choses, mais beaucoup d’autres lui résistèrent. 
Bien des années passèrent. Un jour, il rencontra le vieux sage qui lui demanda :
– Qu’as-tu appris sur le chemin ?
– J’ai appris, répondit le prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m’échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n’en dépend pas.
– C’est bien, dit le vieil homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Ne t’acharne pas sur ce qui ne dépend pas de toi. Et il disparut.
Peu après, le prince arriva devant une seconde porte. On pouvait y lire : 

Face (change les autres)

– C’était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d’amertume et de frustration. Et il s’insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat.
Bien des années passèrent. Un jour, alors qu’il méditait sur l’inutilité de ses tentatives de vouloir changer les autres, il croisa le vieux sage qui lui demanda :
– Qu’as-tu appris sur le chemin ?
– J’ai appris, répondit le prince, que les agissements des autres ne sont pas la cause de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n’en sont que l’occasion ou le révélateur. C’est en moi que prennent racine toutes ces choses.
– Tu as raison, dit le sage. Ce qui se réveille en toi quand tu es face aux autres te révèle quelque chose sur toi-même.
Sois reconnaissant envers ceux en compagnie de qui tu sens vibrer en toi joie ou plaisir. Sois-le aussi lorsqu’ émerge en leur présence la frustration ou la souffrance, car à travers cela la Vie te montre où tu en es et le chemin qui te reste à parcourir.
Et le vieil homme disparut. Peu après, le prince arriva devant une porte où figuraient ces mots : 

Face (Change-toi toi-même)

Si je suis moi-même la source de mes problèmes, c’est bien ce qui me reste à faire, se dit-il. Et il entama son troisième combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer en lui tout ce qui ne lui plaisait pas ou ne correspondait pas à son idéal. 
Après bien des années de ce combat où il connut quelques succès mais aussi de nombreux déboires, le prince rencontra le sage qui lui demanda :
– Qu’as-tu appris sur le chemin ?
– J’ai appris, répondit le prince, qu’il y a en nous des choses qu’on peut améliorer, d’autres qui nous résistent et qu’on n’arrive pas à briser.
– C’est bien, dit le sage.
– Oui, poursuivit le prince, mais je commence à être las de me battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le repos ? J’ai envie de cesser le combat, de renoncer, de lâcher prise.
– C’est justement ton prochain apprentissage, dit le vieux sage. Mais avant d’aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru. Et il disparut.
Regardant en arrière, le prince vit dans le lointain la troisième porte et s’aperçut qu’elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait : 

Dos (Accepte-toi toi-même)

Le prince s’étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu’il avait franchi la porte la première fois, dans l’autre sens. Quand on combat, on devient aveugle se dit-il. Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu’il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s’aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer.
Il rencontra le vieux sage qui lui demanda :
– Qu’as-tu appris sur le chemin ?
– J’ai appris, répondit le prince, que détester ou refuser une partie de moi, c’est me condamner à ne jamais être en harmonie avec moi-même. J’ai appris à m’accepter totalement, inconditionnellement.
– C’est bien, dit le vieil homme, c’est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la deuxième porte.
Le prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut : 

Dos (Accepte les autres)

Tout autour de lui il reconnut les personnes qu’il avait côtoyées dans sa vie. Celles qu’il avait aimées et celles qu’il avait détestées. Celles qu’il avait soutenues et celles qu’il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l’avait tellement gêné et contre quoi il s’était battu.
Il rencontra alors le vieux sage.
– Qu’as-tu appris sur le chemin ? demanda ce dernier.
– J’ai appris, répondit le prince, qu’en étant en accord avec moi-même, je n’avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d’eux. J’ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement.
– C’est bien, dit le vieux sage. C’est la seconde Sagesse. Tu peux franchir à nouveau la première porte.
Le prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut : 

Dos (Accepte le monde)

Curieux, se dit-il, que je n’aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu’il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l’éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection. C’était pourtant le même monde qu’autrefois. Était-ce le monde qui avait changé ou son regard ?
Il croisa le vieux sage qui lui demanda :
– Qu’as-tu appris sur le chemin ?
– J’ai appris, dit le prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde.
Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n’est ni triste ni gai. Il est là, il existe, c’est tout. Ce n’était pas le monde qui me troublait, mais l’idée que je m’en faisais. J’ai appris à l’accepter sans le juger totalement, inconditionnellement.
– C’est la troisième Sagesse, dit le vieil homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le monde.
Un profond sentiment de Paix, de Sérénité, de Plénitude envahit le prince. Le Silence l’habita.
– Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier seuil, dit le vieux sage, celui du passage du Silence de la Plénitude à la Plénitude du Silence. Et le vieil homme disparut.


Texte de Charles Brulhart


Magnifique conte découvert sur ce site
Je pense que je dois être sur le chemin du retour entrain d'essayer de repasser en sens inverse la 3eme porte, mais pour les 2 autres ce sera bien difficile

12 mars 2014

LE BONHEUR par LAMA GUENDUNE RINPOTCHE


LE BONHEUR
Le bonheur ne se trouve pas avec effort et volonté,
Mais réside là, tout proche,
Dans la détente et l'abandon.

Ne t'inquiète pas, il n'y a rien à faire.
Tout ce qui s'élève dans l'esprit n'a aucune importance,
Parce que dépourvu de toute réalité.

Ne t'attache pas aux pensées, ne les juge pas.
Laisse le jeu de l'esprit se faire tout seul,
S'élever et retomber, sans intervenir.

Tout s'évanouit et recommence à nouveau, sans cesse.

Cette recherche même du bonheur
Est ce qui t'empêche de le trouver,
Comme un arc en ciel qu'on poursuit
Sans jamais le rattraper. Bien qu'il soit impalpable, il a toujours été là,
II t'accompagne à chaque instant. Ne crois pas à la réalité des choses bonnes ou mauvaises,
Elles sont semblables aux arcs en ciel. À vouloir saisir l'insaisissable, on s'épuise en vain. Dès lors qu'on relâche cette saisie, l'espace est là,
Ouvert, hospitalier, et confortable.

Alors profites-en. Ne cherche plus, tout est à toi déjà.
Ne va pas chercher dans la jungle inextricable,
L'éléphant qui demeure tranquillement chez toi.
Cesse de faire. Cesse de forcer. Cesse de vouloir.
Et tout se trouvera accomplit naturellement.

LAMA GUENDUNE RINPOTCHE

C'est la vision de ce grand Lama Tibétain du Bonheur qui est  très proche de celle du Zen,
 la voie que je suis...  comme quoi il n'y a pas de divisions dans la philosophie Bouddhiste