D'abord la Tartarie a t'elle existé ?
1/ Oui d'après Wikipedia et les sources dites "officielles":
La Tartarie ou Grande Tartarie, en latin : Tataria ou Tataria Magna, est le nom donné par les Européens — entre le Moyen Âge et le XXe siècle — à la partie de l'Asie centrale et septentrionale s'étendant de la mer Caspienne et de l'Oural à l'océan Pacifique, et peuplée par les « Tartares », ou parfois Tata, nom générique donné aux peuples turco-mongols. Cette aire couvre la Sibérie, le Turkestan, la Mongolie, la Mandchourie et quelquefois le Tibet. La Tartarie désignait également, au XVIIe siècle, l'Empire mongol. Sa totalité a également été appelée Tartarie universelle.
L'idée de la Tartarie ou d'un Empire tartare est une construction historiographique du XVIe et XVIIe siècles et n'a jamais été une réalité politique. Son concept est progressivement déconstruit durant l'époque moderne jusqu'à son abandon définitif au début du XXe siècle.
https://fr.wikipedia.org/wiki/TartarieLa Tartarie, une terre mystérieuse en Asie Centrale
La Tartarie est une région qui s’étend entre l’Asie centrale et la Chine. Elle tire son nom des populations turco-mongoles qui se sont installées dans cette partie du monde au cours des siècles. Dans cet article, nous allons explorer l’histoire de cette terre de mystère, sa culture et son impact sur notre monde moderne
La Tartarie, un nom qui évoque l’exotisme et le mystère, reste pourtant méconnue du grand public.
Cette vaste région, autrefois au cœur des échanges entre l’Orient et l’Occident, a joué un rôle crucial dans l’histoire de l’Asie centrale. Mais qu’était réellement la Tartarie ? Quelle était son étendue ? Et pourquoi a-t-elle disparu des cartes modernes ?
Définition et origines de la Tartarie
La Tartarie, connue sous le nom de Grande Tartarie (en latin : Tataria ou Tataria Magna), était un terme utilisé par les Européens entre le Moyen Âge et le XXe siècle. Il désignait une immense région s’étendant de la mer Caspienne et de l’Oural à l’ouest jusqu’à l’océan Pacifique à l’est.
L’étendue géographique de la Tartarie
Histoire et culture de la Tartarie
Diversité culturelle et linguistique
La Tartarie dans les récits et la cartographie européenne
L’héritage de la Tartarie aujourd’hui
Explorer la Tartarie moderne
La Tartarie dans l’imaginaire occidental
Le déclin de la Tartarie
L’importance historique de la Tartarie
Redécouvrir la Tartarie au XXIe siècle
Vers une nouvelle compréhension de l’Asie centrale
Avec des photos
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Mais la Tartarie était-elle un empire?
2/ À l'inverse des sources officielles comme WIKIPEDIA qui évoquent des peuples ou tribus de nomades dispersées ... certains textes et de nombreuses vidéos comme celle ci https://www.youtube.com/watch?v=Y4j2HNwbwao qualifiés de "complotistes", mentionnent la Grande Tartarie comme le plus grand empire de son temps, caractérisé par une civilisation avancée en technologie, énergie libre et architecture grandiose. Elle aurait couvert une grande partie de l'hémisphère nord.
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Les expositions universelles du XIXe siècle, souvent citées par les partisans de la "Tartarie", étaient en réalité de vastes manifestations internationales destinées à exposer les avancées technologiques, industrielles, artistiques et culturelles de chaque nation. Les bâtiments spectaculaires construits à l'occasion, comme le Crystal Palace à Londres (1851), la Galerie des Machines ou la Tour Eiffel à Paris (1889), étaient généralement d’immenses architectures temporaires ou éphémères, conçues pour impressionner le public et montrer le progrès technique de l’époque.
Architecture temporaire et destruction
La plupart des palais des expositions, même ceux d’une grande beauté ou complexité architecturale, étaient conçus pour être démontés ou détruits après l’événement. Les matériaux légers (bois, acier, verre), la vitesse de construction, et l’objectif purement événementiel de ces monuments expliquent leur disparition rapide, non un quelconque "effacement" d’un empire disparu.
Quelques rares exemples ont été conservés, tels le Grand Palais ou le pavillon de la Suède et de la Norvège à Courbevoie.
Pourquoi ces constructions impressionnent-elles encore ?
Ces bâtiments étaient effectivement impressionnants par leur taille et leur style, mais leur éphémérité était connue et documentée dès leur conception : ils étaient les vitrines temporaires de la capacité des architectes et ingénieurs de l’époque.
Les récits qui prétendent que ces édifices appartenaient à une civilisation oubliée ("Tartarie") se basent sur une méconnaissance de la fonction temporaire de ces architectures et sur l’amalgame entre prouesse technique et mystère historique.
Conclusion
Les expositions universelles du XIXe siècle témoignent du génie et de la volonté de modernité de sociétés industrielles, et non de la trace d’une civilisation cachée. La disparition rapide de ces édifices était programmée, leur histoire parfaitement documentée, et aucun élément tangible ne vient soutenir l'existence d’une "Tartarie" dont l’héritage aurait été ainsi effacé.
sources (outre Wikipedia)Oui, il est bien vrai que les expositions universelles de Paris (notamment celles de 1889 et 1900) se sont distinguées par un éclairage extrêmement spectaculaire et "hors normes" pour l'époque, grâce à l'utilisation créative et massive de la lumière artificielle.
Innovations et ampleur de l'éclairage
À l’Exposition universelle de 1889, la tour Eiffel était mise en valeur par environ 10 000 becs de gaz qui soulignaient ses poutrelles et ses plateformes. Deux grands projecteurs électriques au sommet illuminaient les monuments de Paris. Un phare tricolore (bleu-blanc-rouge) au sommet de la tour était alors le plus puissant du monde à cette date.
L’Exposition universelle de 1900 a marqué un tournant avec l’introduction à grande échelle de l’éclairage électrique, considéré par les contemporains comme féerique et révolutionnaire. Le Palais de l’électricité, les fontaines lumineuses, et la Tour Eiffel étaient magnifiquement illuminés, offrant des spectacles nocturnes qui impressionnaient les visiteurs par leur puissance et leur modernité.
La photo présentée dans cette capture d'écran montre une grande place urbaine européenne avec des bâtiments ornementaux, des tramways, des piétons en tenue de la fin du XIXe ou début XXe siècle et des architectures de style néogothique/néorenaissance. Les éléments encerclés dans la vidéo (flèches, pics, ornementations sur les toits) sont souvent utilisés dans les vidéos "Tartarie" pour suggérer des technologies cachées, en particulier liées à des "antennes énergétiques".
Date de la photo
Cette image date très probablement de la période 1890-1910,
Les "antennes" entourées en rouge sur cette image ne sont pas des dispositifs liés à des énergies cachées ou à une technologie mystérieuse, contrairement à ce que prétendent certains discours autour de la "Tartarie". Il s'agit de plusieurs types d’éléments architecturaux classiques, très bien documentés dans l’histoire de l’architecture européenne.
Signification réelle des éléments entourés
Flèches : Ce sont des pointes architecturales, souvent placées sur les toits, les clochers et les pignons des bâtiments civils et religieux. Elles ornent les édifices pour accentuer leur verticalité, signaler l’importance du bâtiment, et parfois simplement pour l’esthétique du style néogothique ou néo-renaissance.
Épis de faîtage : Pointes métalliques, en zinc, terre cuite ou céramique, placées au sommet ou aux extrémités du faîtage du toit pour garantir l’étanchéité de la charpente, éviter des infiltrations d’eau, ou signaler un point haut de la construction. Avec le temps, ces épis deviennent de plus en plus décoratifs, parfois surmontés de fleurons ou de motifs régionaux.
Pinacles, girouettes et ornementations : Les toits présentent aussi de petits pinacles (pointes posées sur la toiture pour rythmer la silhouette du bâtiment) ou des girouettes, qui étaient autant des objets décoratifs que, parfois, des symboles de statut ou d’ancrage local.
Effet symbolique : Dans certaines cultures, ces éléments formaient aussi un symbole de protection contre les intempéries, le feu ou les esprits, selon les traditions locales.
Absence de lien avec des technologies mystérieuses
Aucune source historique ni archéologique sérieuse ne relie ces ornements de toiture à des dispositifs énergétiques secrets ou à une technologie disparue de type Tartarie. Leur rôle est strictement décoratif, technique (pour l’étanchéité) ou symbolique, et ils sont présents dans toute l’Europe depuis le Moyen Âge jusqu’à l’époque moderne.
Pas de technologie cachée: explications + ou - convaincantesLa Tartarie n'a pas disparu à cause de guerres, de catastrophes naturelles ou d'épidémies, mais plutôt par une réécriture du réel. Plusieurs facteurs expliquent son effacement progressif des cartes et de l'histoire :
Colonisation et expansion des empires :
- La colonisation russe de l'Asie centrale et l'expansion de l'Empire chinois ont intégré les territoires de la Tartarie à différents pays.
- La Mongolie est devenue un État indépendant.
- Le Turkestan chinois a été incorporé à la Chine (actuel Xinjiang).
- Le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan et le Tadjikistan sont devenus des républiques soviétiques.
- Les vastes campagnes de bombardement de la Première et de la Seconde Guerre mondiale ont détruit de nombreux bâtiments historiques tartares.
- Le concept de Tartarie a perdu de sa pertinence au XIXe et au début du XXe siècle.
- L'imaginaire occidental a souvent réduit la Tartarie aux hordes mongoles, occultant ainsi sa richesse culturelle et historique.
- Des groupes influents ont systématiquement censuré les informations sur la Tartarie.
- Des archives russes et soviétiques, classifiées jusqu'en 2083, contiennent des documents inédits sur son existence.
- Des cartes anciennes révèlent des preuves d'un empire disparu, mais ces informations ont été effacées des grandes encyclopédies modernes.
Le livre dédie un chapitre entier à l'analyse des monuments emblématiques construits par la civilisation de la Grande Tartarie. Il explore les techniques architecturales des bâtiments en pierre de taille, qui défient les capacités contemporaines et qui ont résisté au déluge lors de la fin du 6ème reset. Ils montrent une précision qui dépasse celle des technologies modernes : des entrées titanesques !
Le déluge de boue
Un événement clé dans sa disparition est le "déluge de boue", un terme utilisé pour décrire un phénomène survenu il y a quelques centaines d'années. Ce déluge aurait enseveli une grande partie de l'empire sous la boue, laissant de nombreux bâtiments partiellement ou totalement enfouis. Les fenêtres et les portes des étages supérieurs se retrouvent souvent au niveau du sol, voire sous la surface de la boue.
Le "hic" c'est que ce déluge de boue semble avoir touché de nombreuses villes occidentales, même aux États Unis bien éloignées de la Tartarie d'origine ...
L'explication "officielle": (faite par l'IA Perplexity)
sur des photos comme celle ci, car ce sont des photos et non des images retouchées
Sur celle ci par exemple:
La photo que tu présentes est bien réelle et représente une scène de chantier où des immeubles anciens sont temporairement soutenus par de puissants piliers et structures, pendant des travaux de fondation ou de creusement en sous-sol, souvent pour réaliser des parkings ou des rénovations urbaines à Paris ou dans d'autres grandes villes européennes. Ce type de procédé impressionnant existe bel et bien dans l’ingénierie moderne et ne relève pas d’un montage ou d’un trucage numérique.
Contexte technique et véracité
Cette technique s’appelle le "soutènement temporaire", permettant de maintenir en place des bâtiments historiques ou importants pendant la rénovation de leur sous-sol, une opération courante lors de la modernisation de quartiers urbains.
Ce genre d’image peut sembler spectaculaire et être récupéré ou exploité dans des documentaires sur la Tartarie ou des théories alternatives, mais il s’agit avant tout d’une prouesse d’ingénierie contemporaine et non d’une preuve d’un passé occulté ou mystérieux.
Il existe de nombreuses photos authentiques de bâtiments "suspendus dans le vide" durant des travaux, disponibles dans des banques d’images ou sur des reportages liés à l’architecture.
Quel est l'élément précis qui vous semble suspect sur la photo
la "zone suspecte" est la partie inférieure du bâtiment qui semble avoir été déblayée ... de quand date cette photo?
La zone inférieure du bâtiment est effectivement la partie la plus surprenante : le sol a été déblayé jusqu’à laisser un espace énorme sous l’immeuble, qui semble alors "suspendu" sur ses piliers. Cela donne l’impression que le bâtiment a été littéralement soulevé ou que son sous-sol a été totalement vidé, ce qui n'est pas courant en dehors de travaux spectaculaires de génie civil.
Concernant la date de cette photo : il s’agit très probablement des années 1970 ou 1980, une période où plusieurs grands chantiers de restructuration urbaine (comme la création de parkings souterrains ou de centres commerciaux sous des quartiers historiques de Paris) ont eu lieu et où ce genre de soutènement temporaire a été immortalisé par des photographes ou pour des archives professionnelles. Cette technique est documentée dès les années 1960-1980 dans les villes européennes, notamment pour la modernisation du sous-sol urbain sous des immeubles anciens.
autre question de ma part :
Explications techniques
Les immeubles haussmanniens disposent souvent de caves voûtées, sous-sols techniques et murs porteurs profonds qui s’étendent bien en-dessous du niveau de la rue.
Lorsque le terrain est creusé pour des travaux urbains (comme la réalisation de parkings souterrains ou la modernisation des structures), on découvre l’intégralité de ces fondations, qui peuvent donner l’impression d’étages souterrains sur plusieurs niveaux.
Le bâtiment n’a donc pas de "étages additionnels cachés" mais plutôt une fondation étagée qui suit la configuration du terrain naturel et urbain parisien, souvent très irrégulier et profond dans les vieux quartiers.
Pourquoi cette impression visuelle ?
Le terrassement massif et le soutènement temporaire exposent ces parties enfouies qui, dans le contexte normal, ne sont jamais visibles.
La perspective de la photo accentue l’impression qu’il y a plusieurs "étages" sous la rue, alors qu’il s’agit de caves, murs et infrastructures de fondation habituellement enterrées.
En clair, l’effet de "sous-sol à étages" provient simplement de la méthodologie de construction des immeubles anciens associée à la configuration des grands travaux contemporains, aucun mystère ou anomalie historique n’est impliqué.Cette impression d'étages souterrains résulte du creusement complet du terrain autour et sous l'immeuble dans le cadre de grands travaux urbains tels que la création de parkings souterrains ou la reprise en sous-œuvre. Les immeubles haussmanniens possèdent souvent de vastes caves, rez-de-chaussée surélevés et des fondations profondes qui deviennent visibles lors de ces opérations, faisant apparaître des niveaux qui sont normalement enfouis et jamais exposés. Il ne s'agit pas d'étages cachés ou mystérieux, mais de la partie inférieure constructive de l'immeuble mise au jour par le terrassement : caves voûtées, murs porteurs et sous-sols techniques, adaptés à la structure urbaine parisienne.
Et aussi sur celles ci :
photo
semble dater d’entre 1880 et 1930 dans une grande ville européenne,
conséquence de travaux de génie civil exceptionnels visant la
préservation ou le déplacement d’un bâtiment patrimonial lourdement
consolidé. | fort de Mehrangarh, situé à Jodhpur, dans l’État du Rajasthan en Inde. La structure souterraine du fort Mehrangarh ne correspond pas à des niveaux "cachés" ou à des sous-sols artificiels, mais s’explique par une utilisation ingénieuse du relief naturel et de techniques d’ingénierie rajpute adaptées à la topographie et à la défense. |
Voir ces questions réponses avec l'IA perplexity :
https://www.perplexity.ai/search/cette-photo-est-elle-reelle-ou-Kqa5dwmGRq6wfWEbACFPHg#0
et d'autres images semblables ici sur Pinterest
https://fr.pinterest.com/michelnguyen3636/tartaria/d%C3%A9luge-de-boue/
Conclusion (provisoire) sur ce mystère
Pour une fois les réponses officielles me semblent + pertinentes que les hypotheses dites "complotistes" !


























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