Magnifique analyse que je viens de découvrir dans ce groupe facebook dédié à Thomas d'Anselbourg
Merci Eliane et Jean Yves
Pour rester dans l'actualité du mondial de foot, cette lettre de Jean Yves du 21 juillet en métaphore "footeuse" pleine d'humour pour nous parler d' Amour et de Paix
Ce jour, j'ai envie de développer ce qui se passe autour du foot... J'étais un grand sportif, je le suis toujours, autrement. En astral, sans gravitation, je vous assure que les acrobaties sont géniales, mais plus sérieusement, je suis devenu un acrobate des croche-pieds de l'esprit.
J'ai donc envie de vous offrir des tremplins de réflexion pour rebondir et prendre de la hauteur sur les excitations et dérives provoquées par ce sport en particulier. Courir après une balle ou un ballon provoquait déjà l'engouement, pour ne pas dire la frénésie, dès l'Antiquité, voire avant et même chez les aborigènes. Règles simples, peu de matériel, tout le monde peut jouer au foot et a déjà tapé dans un ballon dans sa vie, quels que soient les lieux, jardin, plage, cour, terrain etc.
Mais cette popularité du football est proportionnelle à ses dérives en tout genre. Alors de quel côté se placer, de ceux qui soutiennent au-delà du soutenable, de ceux qui n'en ont rien à foot, de ceux qui s'enthousiasment pour la compétition ou pour le plaisir du jeu tout simplement ? Comme toujours, tout dépend de l'intention à résonner au plus profond de chaque-un. Quel que soit le choix, la paix est à ramener, le véritable arbitre, libre, est là. Car que l'on soit fortement supporter, ou indifférent, ou agacé et en colère... les dérives n'ont qu'un seul but, détourner de l'esprit universel d'union (par l'esprit d'équipe), de la paix, du respect, de la solidarité et de la joie. Ramener le Jeu au lieu de l'opposition des Je. Je vais donc d'abord parler des dérives.
Faire s'affronter des pays, des drapeaux, des nationalités, c'est entretenir la séparation des êtres par la différence, l'appartenance à une terre (que les humains s'approprient, mais La Terre n'appartient à personne, elle fait partie de l'Univers et s'offre aux humains qui la compartimentent). Car ne nous leurrons pas, en grande partie, le patriotisme exacerbé qui imprègne ce sport mène au racisme ou à une certaine forme de racisme déguisée.
Le danger est là, car les jeunes influençables, à la recherche d'une identité (d'un but !!!) ont l'impression d'en avoir une en défendant leur pays. L'entraîneur porte bien son nom, il devrait éduquer sur des valeurs d'équipe, de soutien, d'entraide, de respect, sans notion d'échec et de réussite, de lutter et vaincre. ". C'est un "jeu" de "je". On les enferme malheureusement en majorité dans une identité patriote, dans une histoire "d'adversaires" au lieu de partenaires de jeu. Les concepts de patrie et d'adversité ne servent jamais l'élévation universelle ou personnelle. De quoi se nourrit essentiellement l'enthousiasme du football, voilà la véritable question, dont la réponse ne peut être qu'individuelle.
Alors, personnellement, je mets... carton rouge pour les abus des klaxonnades à tout va sur des durées irrespectueuses de la tranquillité des autres, le double sens de supporter. Supporter, mot anglais, supporter verbe français qui prend tout ce sens. Carton rouge également pour l'avalanche des vandalismes, des actes de frénétiques cassant tout sur le passage.
Avertissement pour... le modèle éducatif présenté à nos enfants entraînés dans ces manifestations sonores troublant l'ordre public, également placés devant un autre spectacle, celui des violences, des joies démesurées à une victoire, de colères ou peines non moins démesurées face à une défaite, ces dangers du fanatisme et de l'idolâtrie qui ne conduisent jamais à la construction d'une identité propre mais à une éducation de perdus en mal de re-perds.
Expulsion pour... les joueurs qui rendent coup pour coup, ou simulent et carton jaune pour les spectateurs aussi dans leur soutien d'adorateurs bouillonnants (qui n'a rien à voir avec un soutien pour le jeu) pour une équipe, dont le comportement me fait penser aux jeux d'arène.
Banc de touche pour... les lobbys financiers et politiques qui polluent l'esprit du Jeu, je rêve qu'ils ne jouent plus un jour les prolongations... Le football, ce sport le plus populaire sur notre terre est aussi un des marchés les plus contaminés par le business à tout prix. Jusqu'à acheter des joueurs pour qu'ils gagnent ou perdent... jusqu'à acheter des responsables de clubs ou fédérations dénués de scrupules pour l'avidité du profit, jusqu'aux paris etc.
Le football est devenu un marché de clubs-usines et de joueurs-produits baignant dans la corruption active (corruption dont l'anagramme croupiront émet la même vibration...), les arrangements douteux, voire les arbitrages bien troubles et je peux vous dire que ce qui vous est révélé parfois par les médias, est largement en dessous de la réalité. Le débordement sans doute le plus immense résumé en un seul mot : Profit.
Je rêve d'un monde où les valeurs du football et de tous les autres sports (moins concernés, mais tout de même, certains ont aussi leurs dérèglements), reprendraient leurs places, où fêter une victoire serait le couronnement des efforts, d'un esprit d'équipe au top, du courage, d'une ténacité, d'un dépassement de ses limites, de soi, dans le but d'une exemplarité éducative pour tous. Des valeurs à promouvoir, d'investissement personnel et d'esprit d'équipe, qui feraient ressortir le caractère pacificateur et non guerrier du sport. Ce n'est pas le sport en lui-même le coupable, mais toute l'utilisation médiatique, financière et les emportements déchaînés provoqués par des humains mal dans leur peau, en mal d'identité et de reconnaissance, avides de se faire remarquer à tout prix. A tout prix, c'est bien là malheureusement le thème.
Finalement, le foot n'est rien d'autre qu'un reflet de ce qui se passe dans le Monde. Un lieu, un espace où peuvent résider la contamination à grande échelle de la violence verbale ou corporelle, des techniques pour asservir une masse aveuglée par la corruption et l'opposition (d'ailleurs couramment, ne dit-on pas, et toi tu es pour qui, contre qui en parlant d'une équipe donnée ?). Ne devrait-on pas plutôt choisir : qui veux-tu encourager ? Battre l'autre, émet une vibration de guerre qui prend le dessus sur la compétition dans un jeu. D'ailleurs certains entraîneurs n'hésitent pas à préparer leurs joueurs dans cette empreinte de lutte, affronter et battre l'ennemi, au lieu de les exhorter à donner le meilleur d'eux-mêmes et à admettre que perdre un match n'est pas une tragédie, mais le jeu en lui-même.
Qualification finale donc pour... les champions du travail qui ne reculent pas devant les difficultés, qui vibrent la persévérance, l'effort, qui prennent tout sport comme un moyen de dépasser ses limites grâce au pouvoir de l'esprit sur le corps, comme une occasion d'apprendre comme dans la vie et son quotidien, à ne pas tricher, ni manipuler, ni vendre ou se vendre, ni écraser l'autre, mais unir ses forces en équipe, acquérir du courage, de la confiance en soi et dans les autres, de la solidarité, du fair play et de l'engagement, de la maîtrise de soi, du respect des autres, toutes ces valeurs importantes dans tous les domaines. Ce qui s'acquiert par le sport, dans le sport, a une répercussion dans le quotidien de la vie.
Jouer... ce mot a perdu son sens noble initial dans les matches de foot de haut niveau où les intérêts sont démentiels et démesurés.
A vous de jouer,
Jean-Yves qui espère avoir marqué un but d'une reprise de volée différente !
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