Militer

** ** Il y a assez sur Terre pour répondre aux besoins de l'Homme, mais pas assez pour satisfaire son avidité ** ** Gandhi
 
j'ai hier 18 janvier, quitté définitivement un boulot qui m'épuisait , pour prendre ma retraite en subissant une grosse décote ....

02 sept 2020 "Bouddhiste et "d’extrême gauche", le suis je encore?  

 

5 février 2009

KARUNA le Bouddhisme engagé, la Compassion en action



Hommage à Tinh-Y
créatrice de ce site Karuna ou la compassion en action, auquel j'ai participé comme rédacteur, mais qui n'a pu vivre qu'un an et a disparu, par la volonté de sa créatrice ... découragement ? autres problèmes ? Elle seule le sait, nous n'avons pas à juger, c'est encore l'impermanence me direz vous, mais quel dommage tout de même !

La création de Camino, mon blog est un peu un désir de ma part de reprendre son flambeau.
Heureusement quelques uns de ses articles ont pu être "sauvés" ou plutot copiés collés, par celles et ceux qui la soutenions. je suis donc parti "à la pèche"

et le premier récupéré est celui ci que j'avais mis sur mon blog de l'arbre des refuges


De Camino à Karuna... mon chemin vers la lutte non violente

Message par Tâm Chân Hanh le Mar 27 Nov 2007, 22:24

C'est grace à Floraison que mon chemin spirituel , m'a conduit ici :

"
http://karuna.anussati.org/ (site disparu)

La compassion n’implique pas de se borner à essayer d’être bon. Quand on se trouve dans une relation agressive, il faut établir des limites précises.

La meilleure chose qu’on puisse faire
pour toutes les parties concernées est de savoir quand dire « ça suffit ».

Beaucoup de gens se servent des idéaux bouddhistes pour
justifier l’auto-avilissement. Sous prétexte de ne pas refermer son cœur, on se laisse piétiner par les gens. Il est dit que pour ne pas avoir à rompre son vœu de compassion, on doit apprendre à arréter l’agression et à fixer une limite.
Il y a des moments où la seule
manière de faire tomber les barrières est de tracer des frontières ».
Pema Chödrön

sur ce site qu'à mon tour j'aimerais vous faire connaître :

ET Tout d'abord cette page qui résume tout à fait son esprit ET QUE VOUS L'AUREZ DEVINé J' APPROUVE A 100%

« Disciples laïcs du bouddha Il nous appartient d’ œuvrer à la justice et à l’éradication de la misère... »

Bouddhisme engagé et politique

par Tinh Y

Un acte politique

On ne doit pas s’illusionner, s’engager au coté des peuples opprimés, défendre le droit à la vie et à la dignité des mal nourris, mal logés..., défendre la liberté c’est faire un acte politique...


S’il y a autant d’injustice sociale c’est qu’il y a une politique qui fonctionne mal... Le bouddhiste engagé assume sa responsabilité pleine et entière de citoyen, citoyen d’un pays certes mais aussi du monde...


S’il y a autant de misère et d’injustice c’est que certains s’approprient les biens au détriment de ceux qui en ont besoin... et cela ne se passe pas qu’en Birmanie...

REFUSER LA MISERE UN CHEMIN VERS LA PAIX

De multiples exemples

L’eau est devenue une marchandise et des populations entières en sont privées.. ;

Les biocarburants qui semblaient être une solution pour la planète vont affamer des populations entières, pour le profit de quelques uns...

J’ai entendu ce matin à la radio, que les aides qu’avaient obtenues les marins pêcheurs de la part de l’union Européenne était une aide à la « casse »...

On a versé des subventions aux paysans pour mettre leur champ en jachère, aujourd’hui le prix du blé a triplé et même le prix des pâtes qui sont l’alimentation de base de 13 millions de français pauvres, augmente sans cesse .. ;

La spéculation sur l’immobilier a jeté à la rue des milliers d’américains qui ne peuvent plus rembourser les traites de leur maison... C’est en Californie, ce pays vanté pour son écologie...

Dans de nombreux pays la peine de mort n’est pas abolie...

La spéculation sans vergogne est devenue la loi de la mondialisation... cette manière de piller des populations entières au profit de quelques uns...

La seule solution pour guérir la planète de la guerre, de la pollution, de la misère... c’est de faire pression non seulement sur les gouvernements, mais aussi sur les trusts etc...

La consommation , tant que nous en avons les moyens, est un acte politique...

Quitter l’aveuglement et l’ignorance


Le bouddhisme engagé c’est quitter l’aveuglement et l’ignorance...
C’est vouloir connaitre et savoir, connaitre et voir...c’est se former


Parler de la réalité sociale semble assez difficile pour les bouddhistes, comme si le discernement et la clairvoyancequ’ils essaient d’exercer pour eux mêmes ne s’appliquaient pas à la vie sociale...


Si nous ignorons tout de l’histoire, de la situation sociale, nous serons seulement capables de répéter ce que disent les médias, d’entrer dans des jugements tout faits. Nos engagements
humanitaires seront sans discernement et nous ferons simplement le jeu des puissants qui ne pensent qu’à distraire l’attention...

Changer de logique et de terrain
Le bouddhiste engagé est un bouddhiste éclairé.. ; il change de logique et de terrain... son point de vue est celui des pauvres et des défavorisés...

Il s’engage face aux gouvernements et aux grands de ce monde...


Ne pas violer les préceptes...

En fait, participer à tout le système de consommation c’est déjà risquer, à chaque instant, de violer les trois premiers préceptes ! Quant au quatrième, s’abstenir de paroles mensongères ou
incorrectes, c’est particulièrement difficile dans un monde fondé sur la communication publicitaire et la propagande politique... En fait la souffrance, qui, certes, pouvait être souvent effrayante au temps du Bouddha, était pourtant plus simple à comprendre. L’interdépendance
entre les phénomènes est devenue une chose très complexe... Si nous n’adaptons pas la sagesse bouddhiste à la compréhension de la réalité sociale et à la recherche d’une réponse aux questions qu’elle pose, alors le bouddhisme risque de n’être qu’une sorte d’échappatoire aux
problèmes de ce monde, à l’usage des classes moyennes.
Sulak Sivaraksa


On n’est pas obligé de tuer directement son voisin pour ne pas respecter le premier précepte, ni d’aller voler dans un magasin pour ne pas respecter le second.... il suffit de demeurer indifférent,
de ne vouloir ni voir, ni entendre...
Il suffit de se taire : on appelle ça complicité ou non assistance à personne en danger...


Il nous appartient donc d’être éclairés, informés, afin d’agir avec prudence, patience et discernement, mais sans peur et avec droiture...


La vision politique du Bouddha


extraits d’un enseignement du Vénérable Parawahera Chandaratana :
Centre bouddhique international

Comme remède à cela (la guerre), selon le Bouddha, seul l’apaisement intérieur (Ajjhatta santi) est efficace. De nombreux suttas peuvent être cités du fait qu’ils renferment une telle analyse
psychologique ainsi que des mesures appropriées pour apaiser les causes psychiques qui provoquent la guerre. Le Madhipiudika sutta (Majhima nikaya), le sakkapanha Sutta (du Dighanokaya) et nombre de suttas dans le Atthakavagga du Sutanipata comme les kalahavivada, Culavyuha et le Mahavyuna en sont quelques uns.


Cela sans doute est une approche idéale qui est plutôt difficile à établir avec un succès total dans une société qui devient de plus en plus complexe du fait de l’affluence rapide de toutes sortes
de tentations et impulsions qui poussent l’homme vers davantage de compétitions, rivalités, conflits et guerres.

Dans la sphère politique


Mais quand le Bouddha préconise cette approche-là, il reconnaît en saillie les conditions matérielles qui fournissent un terrain fertile à la mentalité de guerre. Il identifie ces conditions
matérielles comme tombant principalement dans les plans politique, social et économique, et conseille à tous de prendre des mesures aussi bien préventives que curatives pour les réprimer et les éliminer.


Dans la sphère politique, il identifie directement le gouvernement malsain d’un pays à la tête duquel se posent des hommes despotiques et impitoyables qui ne se soucient guère du bien-être de la masse, comme cause majeure d’une constante prédominance de la guerre.

De tels gouverneurs insensibles et indifférents au bien-être de leurs sujets poursuivaient impitoyablement une politique d’expansion territoriale. Du fait de la large prédominance de systèmes monarchiques, la population ne pouvait nullement participer au fonctionnement de l’État. Le Bouddha ayant été quant à lui, un sujet en dépit de l’importance et de la valeur qu’il incarnait, ne pouvait que très peu influencer la politique menée dans un Etat. Le mieux qu’il
pouvait faire, consistait à conseiller ces guerriers vaniteux, égoïstes et impitoyables en leur démontrant la futilité de leurs activités.

Sauvegarder la vie

En fait, le Bouddha a présenté l’idéal du Cakkavatti le roi universel, pour attirer l’attention, des gouverneurs aussi bien que les sujets, à la possibilité d’avoir une forme de gouvernement de loin
meilleure, où l’on se soucie de la sauvegarde de la vie etc.… A travers ce concept, le Bouddha a mis la lumière sur l’importance de la droiture dans tout système politique. La droiture est soulignée comme symbole de bonne politique, les gouverneurs devaient embrasser la droiture- le dhamma. Il convient de même pour notre époque. En mettant l’accent sur ce que les rois et l’État doivent être subordonnés au dhamma, le Bouddha a tenté d’atténuer le comportement despotique des rois. Le Kutadanta Sutta est une satire acerbe sur l’emphase des gouverneurs
despotiques au détriment de sujets malheureux innocents. Voici les paroles attribuées au roi Mahavijita :


« J’ai acquis une richesse conséquente au sens mondain du terme. J’ai conquis et occupé un vaste territoire Supposons à présent que je doive faire une grand sacrifice qui Me procurera pour quelque temps bien-être et bonheur. »


Quand l’intention du roi fut révélée, le sage chapelain rappela très poliment au roi qu’il avait acquis sa gloire et sa prospérité au détriment de ses sujets qui se trouvaient toujours dans
une misère abominable, luttant pour leur survie. Le chapelain avertit le roi que s’il continuait à accabler la masse, la situation empirerait.


La diminution de la misère


De même, le Bouddha a posé la diminution de la misère comme condition à l’instauration de la paix. Aussi bien le Cakkavattisihanada sutta et le Kutadanta sutta énoncent très clairement
la futilité des mesures curatives économiques précaires. Le Kutadanta sutta démontre comment les mesures doivent être bien planifiées, prendre en compte la structure économique totale du pays et maintenir une économie forte employant la capacité ouvrière dans le sens de
générer le maximum de résultats dans l’intérêt de tous.


l’abolition des castes

Un autre secteur vers lequel le Bouddha attire l’attention dans son plan global pour établir la paix dans la société où règnent inégalité et discrimination : un secteur qui n’était pas
simplement dirigé contre le système des castes dominant .Le Bouddha était particulièrement touché par la discrimination sociale qui résultait du système des castes. En effet, il insistait sur
l’importance d’admettre la stricte égalité entre les êtres humains.


La réduction de la ségrégation sociale

Le Bouddha était bien conscient d’une telle possibilité. Il conseilla avec insistance aux autorités concernées de ne pas traiter un groupe social avec plus de privilèges que les autres.
Il agit contre la ségrégation sociale, ainsi que contre la discrimination entre hommes et femmes qui faisait de celles-ci des citoyennes de seconde classe. Il s’opposa à l’accumulation de richesses
sachant que ce fait entraînerait un déséquilibre économique qui mène à une insurrection et une agitation de masse contre l’inégale répartition des richesses et la perte des droits.


Le Bouddha a rendu l’Etat responsable
Le Bouddha a rendu l’Etat responsable de ces graves défaillances qu’il considérait comme des causes potentielles et sources de bouleversement social entraînant la guerre. Quand le Bouddha pensa au concept de Cakkavatti-raja, il mit l’accent sur l’importance d’accorder la protection, la défense et l’attention à tous les sujets, il avait de même insisté sur l’importance d’éliminer les malversations et la corruption afin d’instaurer une paix durable menant à l’harmonie
et à la prospérité. En effet, il est clair qu’il est possible d’élaborer une politique très constructive et pratique, si l’on ne parvient pas à éradiquer totalement les guerres, au moins on peut en
réduire l’ampleur et limiter leur néfaste conséquence de manière efficace.

Conscient des souffrances causées
Par la violence et la mort,
Je m’engage
À ne pas agresser ni tuer,
Mais à aimer et protéger
Tous les êtres vivants.

Conscient des souffrances causées
Par l’injustice et la pauvreté,
Je m’engage
À ne pas voler ni thésauriser,
Mais à défendre les exploités,
Et partager avec les nécessiteux.

http://karuna.anussati.org/spip.php?article30

ET SUR LE SITE DE CAMINO
"Quel que soit ce que vous faites, ce sera insignifiant, mais il est important que vous le fassiez"
Mahatma Gandhi
http://www.acse.info/db/acse.nsf/Festival-Camino?open

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