Militer

** ** Il y a assez sur Terre pour répondre aux besoins de l'Homme, mais pas assez pour satisfaire son avidité ** ** Gandhi
 
j'ai hier 18 janvier, quitté définitivement un boulot qui m'épuisait , pour prendre ma retraite en subissant une grosse décote ....

02 sept 2020 "Bouddhiste et "d’extrême gauche", le suis je encore?  

 

31 mars 2014

Méditations, Pratiques et Enseignements Bouddhistes à Montauban

Pratiquer la méditation et le bouddhisme à Montauban 
c'est facile! et il y a du choix...


Le Groupe du Dharma de Montauban
relié au centre d'étude et de méditation du Bouddhisme Tibétain  
Dhagpo Kaygu Ling en Dordogne
(notre ancien local de pratique)

Pratique du Zen 
selon la tradition Zen Soto
Pratiques de la Pleine Conscience
selon les enseignements du maître zen Vietnamien
Thich Nhat Hanh
du Village des Pruniers 


(coin de méditation chez nous)


26 mars 2014

Les Trois Portes de la Libération

 ou le sceau du Dharma



Alors que l’Éveillé se trouvait à Vaishali avec sa communauté de moines, un jour, il dit à la communauté :

« Connaissez-vous le merveilleux sceau du Dharma ?
Aujourd’hui, j’aimerais vous en parler et vous l’expliquer. Faites usage de votre compréhension pure afin de l’écouter et de le recevoir avec attention, et faites de votre mieux pour vous en souvenir et le mettre en pratique. »
La communauté des moines répondit :
« Comme cela est merveilleux, Ô Très Honoré ! S’il vous plaît, enseignez nous, nous sommes tellement désireux d’écouter ! »

Le Bouddha dit :
« Le vide n’est ni être ni non-être. Le vide ne fait pas partie des vues erronées. Il n’est ni produit, ni détruit et ne peut pas être saisi par les concepts. Pourquoi en est il ainsi ? Il en est ainsi parce que le vide ne peut être situé dans l’espace. Il n’a pas de forme, on ne peut le concevoir, il n’a jamais pris naissance, ne peut être saisi par l’intellect et dépasse toute saisie. Parce qu'il ne peut être saisi, il contient tous les phénomènes et demeure seulement dans la sagesse d’équanimité et de non-discrimination. Cette sagesse est la compréhension vraie et correcte.

« Moines ! Vous devez encore savoir que non seulement le vide est ainsi, mais que tous les phénomènes sont également ainsi, c’est ce qu'on appelle le Sceau du Dharma.

« Moines ! Ce Sceau du Dharma se nomme Les Trois Portes de la Libération. C’est l’enseignement de base de tous les Bouddha ; l’oeil de tous les Bouddha, la destination de tous les Bouddha. De ce fait vous devez bien écouter, le comprendre entièrement, vous en souvenir et le pratiquer au c½ur même de la réalité. »

« Moines, trouvez un endroit tranquille pour méditer sur la nature propre de la réalité, par exemple sous un arbre dans la forêt. Vous verrez alors que la forme est souffrance, qu'elle est vide et impermanente ce qui aura pour résultat de vous libérer de l’attachement à la forme et de vous permettre de demeurer dans la compréhension sans discrimination de la forme. Puis, pratiquez de la même manière pour les sensations, les perceptions, les formations mentales et la conscience. Puis élevez-vous au dessus de toute vue fausse à leur sujet. Réalisez la compréhension sans discrimination à leur sujet.

« Moines, les cinq agrégats sont vides ; ils sont un produit de l’esprit. Une fois que l’esprit cesse de fonctionner, les agrégats cessent également d’opérer. Si vous voyez ainsi, vous serez émancipés et libres de toute vue. Ceci est la vacuité, la première Porte de la Libération.

« De plus, en vous établissant dans la concentration, voyez la dissolution de la forme et libérez-vous de la nature illusoire de la perception vis-à-vis de la forme. Les autres objets qui sont l'ouie, l’odorat, le goût, le toucher, le mental et les objets du mental disparaissent aussi. Cette méthode de méditation s’appelle ‘Absence de signe’, la deuxième porte de la libération. Une fois cette porte passée, votre compréhension sera pure et à cause de cette pureté de compréhension, les trois poisons de l’esprit (désir, haine et illusion) seront déracinés. Ces trois poisons déracinés, vous demeurerez dans la sagesse sans discrimination. Lorsque vous serez établis dans cette compréhension, les vues concernant ‘le moi et le mien’, et par conséquent toutes les vues incorrectes, n’auront plus de bases ni d’occasions d’apparaître.

« Moines, une fois que vous serez libérés de la vue de ‘je suis moi-même’, vous ne considère rez plus ce que vous voyez, entendez, ressentez et percevez comme des réalités indépendantes de votre propre conscience. Pourquoi ? Il en sera ainsi parce que vous saurez que la conscience se manifeste aussi à partir de conditions, qui sont impermanentes et qui ne peuvent non plus être saisies en raison de leur caractère sans cesse changeant, . Cette méditation s’appelle ‘Non poursuite’, la Troisième Porte de la Libération. Une fois cette porte passée, vous ferez l’expérience totale de la vraie nature de tous les phénomènes, vous ne vous attacherez plus à aucun phénomène et vous aurez vu la nature d’extinction de tous les phénomènes. »

Le Bouddha dit à la communauté de moines : « Ceci est le Sceau Merveilleux du Dharma, les Trois Portes de la Libération. Si vous l’apprenez et le mettez en pratique, vous atteindrez certainement la compréhension pure. »
Les moines furent très heureux d’entendre les paroles du Très Honoré. Il le saluèrent avec respect après avoir promis d’étudier et de pratiquer son enseignement.

Soutra n° 104 Tripitaka Taisho révisé
 http://www.renaissance65.fr/mars-2013.html

14 mars 2014

Les trois portes de la sagesse



Les trois portes de la sagesse


Un roi avait pour fils unique un jeune garçon courageux, généreux et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie et son éducation de prince, il l’envoya auprès d’un vieux sage.
– Éclaire-moi sur le Chemin de la Vie, demanda-t-il.
– Mes paroles s’évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le sage.
Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras trois portes. Lis les préceptes inscrits sur chacune d’elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t’en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui.
Je ne puis t’en dire davantage. Tu dois ressentir tout cela dans ton cœur et dans ta chair.
Va, maintenant !
Le vieux sage disparut et le prince s’engagea sur le Chemin de la Vie. Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire :
Face (Change le monde)

C’était bien là mon intention, pensa le prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d’autres ne me conviennent pas. Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l’ivresse du conquérant, mais pas l’apaisement du Cœur. 
Il réussit à changer certaines choses, mais beaucoup d’autres lui résistèrent. 
Bien des années passèrent. Un jour, il rencontra le vieux sage qui lui demanda :
– Qu’as-tu appris sur le chemin ?
– J’ai appris, répondit le prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m’échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n’en dépend pas.
– C’est bien, dit le vieil homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Ne t’acharne pas sur ce qui ne dépend pas de toi. Et il disparut.
Peu après, le prince arriva devant une seconde porte. On pouvait y lire : 

Face (change les autres)

– C’était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d’amertume et de frustration. Et il s’insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat.
Bien des années passèrent. Un jour, alors qu’il méditait sur l’inutilité de ses tentatives de vouloir changer les autres, il croisa le vieux sage qui lui demanda :
– Qu’as-tu appris sur le chemin ?
– J’ai appris, répondit le prince, que les agissements des autres ne sont pas la cause de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n’en sont que l’occasion ou le révélateur. C’est en moi que prennent racine toutes ces choses.
– Tu as raison, dit le sage. Ce qui se réveille en toi quand tu es face aux autres te révèle quelque chose sur toi-même.
Sois reconnaissant envers ceux en compagnie de qui tu sens vibrer en toi joie ou plaisir. Sois-le aussi lorsqu’ émerge en leur présence la frustration ou la souffrance, car à travers cela la Vie te montre où tu en es et le chemin qui te reste à parcourir.
Et le vieil homme disparut. Peu après, le prince arriva devant une porte où figuraient ces mots : 

Face (Change-toi toi-même)

Si je suis moi-même la source de mes problèmes, c’est bien ce qui me reste à faire, se dit-il. Et il entama son troisième combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer en lui tout ce qui ne lui plaisait pas ou ne correspondait pas à son idéal. 
Après bien des années de ce combat où il connut quelques succès mais aussi de nombreux déboires, le prince rencontra le sage qui lui demanda :
– Qu’as-tu appris sur le chemin ?
– J’ai appris, répondit le prince, qu’il y a en nous des choses qu’on peut améliorer, d’autres qui nous résistent et qu’on n’arrive pas à briser.
– C’est bien, dit le sage.
– Oui, poursuivit le prince, mais je commence à être las de me battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le repos ? J’ai envie de cesser le combat, de renoncer, de lâcher prise.
– C’est justement ton prochain apprentissage, dit le vieux sage. Mais avant d’aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru. Et il disparut.
Regardant en arrière, le prince vit dans le lointain la troisième porte et s’aperçut qu’elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait : 

Dos (Accepte-toi toi-même)

Le prince s’étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu’il avait franchi la porte la première fois, dans l’autre sens. Quand on combat, on devient aveugle se dit-il. Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu’il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s’aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer.
Il rencontra le vieux sage qui lui demanda :
– Qu’as-tu appris sur le chemin ?
– J’ai appris, répondit le prince, que détester ou refuser une partie de moi, c’est me condamner à ne jamais être en harmonie avec moi-même. J’ai appris à m’accepter totalement, inconditionnellement.
– C’est bien, dit le vieil homme, c’est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la deuxième porte.
Le prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut : 

Dos (Accepte les autres)

Tout autour de lui il reconnut les personnes qu’il avait côtoyées dans sa vie. Celles qu’il avait aimées et celles qu’il avait détestées. Celles qu’il avait soutenues et celles qu’il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l’avait tellement gêné et contre quoi il s’était battu.
Il rencontra alors le vieux sage.
– Qu’as-tu appris sur le chemin ? demanda ce dernier.
– J’ai appris, répondit le prince, qu’en étant en accord avec moi-même, je n’avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d’eux. J’ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement.
– C’est bien, dit le vieux sage. C’est la seconde Sagesse. Tu peux franchir à nouveau la première porte.
Le prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut : 

Dos (Accepte le monde)

Curieux, se dit-il, que je n’aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu’il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l’éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection. C’était pourtant le même monde qu’autrefois. Était-ce le monde qui avait changé ou son regard ?
Il croisa le vieux sage qui lui demanda :
– Qu’as-tu appris sur le chemin ?
– J’ai appris, dit le prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde.
Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n’est ni triste ni gai. Il est là, il existe, c’est tout. Ce n’était pas le monde qui me troublait, mais l’idée que je m’en faisais. J’ai appris à l’accepter sans le juger totalement, inconditionnellement.
– C’est la troisième Sagesse, dit le vieil homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le monde.
Un profond sentiment de Paix, de Sérénité, de Plénitude envahit le prince. Le Silence l’habita.
– Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier seuil, dit le vieux sage, celui du passage du Silence de la Plénitude à la Plénitude du Silence. Et le vieil homme disparut.


Texte de Charles Brulhart


Magnifique conte découvert sur ce site
Je pense que je dois être sur le chemin du retour entrain d'essayer de repasser en sens inverse la 3eme porte, mais pour les 2 autres ce sera bien difficile

12 mars 2014

LE BONHEUR par LAMA GUENDUNE RINPOTCHE


LE BONHEUR
Le bonheur ne se trouve pas avec effort et volonté,
Mais réside là, tout proche,
Dans la détente et l'abandon.

Ne t'inquiète pas, il n'y a rien à faire.
Tout ce qui s'élève dans l'esprit n'a aucune importance,
Parce que dépourvu de toute réalité.

Ne t'attache pas aux pensées, ne les juge pas.
Laisse le jeu de l'esprit se faire tout seul,
S'élever et retomber, sans intervenir.

Tout s'évanouit et recommence à nouveau, sans cesse.

Cette recherche même du bonheur
Est ce qui t'empêche de le trouver,
Comme un arc en ciel qu'on poursuit
Sans jamais le rattraper. Bien qu'il soit impalpable, il a toujours été là,
II t'accompagne à chaque instant. Ne crois pas à la réalité des choses bonnes ou mauvaises,
Elles sont semblables aux arcs en ciel. À vouloir saisir l'insaisissable, on s'épuise en vain. Dès lors qu'on relâche cette saisie, l'espace est là,
Ouvert, hospitalier, et confortable.

Alors profites-en. Ne cherche plus, tout est à toi déjà.
Ne va pas chercher dans la jungle inextricable,
L'éléphant qui demeure tranquillement chez toi.
Cesse de faire. Cesse de forcer. Cesse de vouloir.
Et tout se trouvera accomplit naturellement.

LAMA GUENDUNE RINPOTCHE

C'est la vision de ce grand Lama Tibétain du Bonheur qui est  très proche de celle du Zen,
 la voie que je suis...  comme quoi il n'y a pas de divisions dans la philosophie Bouddhiste

1 mars 2014

Carnet de bord de la retraite d'hiver 2013-2014 chez soi (1)


Comme chaque année depuis 3- 4 ans, nous avons voulu vivre et participer à cette retraite d'hiver chez soi organisée par les sœurs de la maison de l'inspir, pour nous relier pendant ces 3 mois d'hiver qui commence le 15 novembre pour finir le 15 février... au  village :
L'annonce par notre sangha de l'Île Intérieure 


voilà une très belle opportunité de pratiquer chez soi !


Pendant trois mois, deux fois par semaine, Thay donne des enseignements aux monastiques et nous sommes invités à les écouter, à nous en imprégner et à vivre la "retraite d'hiver" chez nous, bien au chaud, en intégrant chaque jour les pratiques proposées. C'est une opportunité unique, dans nos vies trépidantes, de nous arrêter et de prendre soin de nous-même et de notre pratique, au cœur même de nos activités quotidiennes.


Ci-dessous le lien de la maison de l'inspir, qui vous donnera tous les détails pour cette retraite. Elle commencera vendredi 15 Novembre


http://maisondelinspir.over-blog.com/


A l'île intérieure, nous nous retrouvons une fois par semaine (le jeudi soir ) pour partager les expériences de cette retraite avec nos amis, par conférence téléphonique.



Si vous êtes intéressés par ce partage, faites-nous le savoir, pour que nous puissions vous donner le lien et l'heure exacte de nos retrouvailles.



A bientôt la joie de partager ensemble ce moment unique.

Approfondir notre pratique de la pleine conscience - Retraite d'hiver chez soi


8 Novembre 2013 , Rédigé par Maison de l'Inspir Publié dans #Inspiration
Approfondir notre pratique de la pleine conscience - Retraite d'hiver chez soi
extrait de l'annonce des sœurs:
Avant de démarrer la retraite d’hiver, nous sommes invités à apprendre à s’alléger de ce qui nous encombre, par exemple avec les objets qui nous entourent : que peut-on donner, recycler, trier, ranger ? S’alléger en simplifiant, en prenant le temps de s’arrêter pour contacter les résistances qui nous font accumuler des choses, celles qui nous incitent à nous perdre en conjectures et ruminations. S’alléger et simplifier non pas dans un renoncement austère, mais dans un mouvement qui nous apporte de la joie. Alléger et simplifier donnent de la place pour embellir. Nous pouvons embellir en donnant de l’espace aux objets dans notre environnement, embellir en donnant de l’espace en nous et dans nos relations. Ayant de l’espace pour permettre à notre créativité de s’y déployer, nous saurons alors que faire pour simplement, légèrement embellir notre lieu de vie.
Que les pratiques soient dans la tonalité du don « Ce que vous donnez est ce que vous recevez » (Le cœur des enseignements du Bouddha chapitre 25 les six paramitas) « Que vous offriez votre présence, votre stabilité, votre fraîcheur, votre solidité, votre liberté ou votre compréhension, votre don peut produire un miracle. Dana paramita est la pratique de l’amour. »

Propositions de pratiques pour cette retraite:

Cette année nous n’aurons pas systématiquement un message hebdomadaire, mais au moins 6 messages qui serviront de guide dans votre pratique personnelle, nous vous proposons :
- D’écouter les enseignements de Thây ; cela peut être d'écouter les premières 30 mn ou parfois l'enseignement entier, privilégier la fréquence plus que la durée. Vous pouvez vous inspirer du texte d’introduction au Soutra du diamant pour aborder l’écoute où la lecture des enseignements de Thây. (Le lien pour écouter les enseignements avec la traduction française sera donné ultérieurement)
- D’approfondir encore et encore les 5 EPC en essayant d'y apporter un regard différent, en les abordant dans un ordre différent. (vous pouvez trouver le texte des 5 EPC dans la rubrique "Texte des Cinq Entraînements à la Pleine Conscience")
- D’écrire un journal sur le thème de nos nourritures,- ce qui nous nourrit ?
- De lire l’ouvrage de Thây : « La Peur » et ainsi apprendre à cheminer vers la non-peur (vous pouvez trouver le livre chez votre libraire, édition "Le courrier du livre" - Trédaniel.
« Quand nous sommes capables de partager notre mode d’être et notre vision profonde avec d’autres, nous leur offrons le plus beau cadeau qui soit, le cadeau de la non-peur » (La Peur page 183)
- De vous retrouver avec des amis de pratique pour échanger sur la retraite d’hiver

J'ai donc commencé ce carnet de bord que j'ai essayé de tenir pendant toute la retraite (pas tous les jours) et qui a pris un certain volume car au lieu d'y noter ce qui me nourrit,  j'y ai surtout consigné d'abord mes pensées et réflexions suite à mes méditations, comme lors de mes retraites Vipassana , puis ensuite de larges parties des enseignements  écoutés qui m'ont touché .

toutes mes notes sont donc en annexe ici  

 le thème principal de ces enseignements d'abord destinés aux frères et sœurs monastiques, a été les 8 consciences et les 51 formations mentales .
ainsi outre les ouvrages cités, que j'ai à peine parcouru,  je me suis surtout attaché avec Lise à lire chaque soir un chapitre (certains sont pas très simples) de ce livre de Thay conseillé lors de notre week end des 6,7 et 8 décembre, au Village avec la sangha, par un frère ou un ami laïc...je ne sais plus.


Ce que j'en ai retenu , ainsi que d'autres lectures et recherches, sur ce même thème, je l'ai mis en 2 articles sur ce blog

Retraite d'Hiver 2013-2014: Sur les 8 consciences,

Retraite d'Hiver 2013-2014 : Les 51 formations mentales

ainsi que sur la page annexe déjà citée
ou j'ai noté en bleu tout ce qui m'a nourri...

à suivre ici 

Carnet de Bord de la retraite d'hiver 2013-2014 chez soi (2)

vers le début des articles  

ce qui m'a nourri durant ces 3 mois de retraite ? 


Tout d'abord les enseignements de Thay qui m'ont permis d'avoir une meilleure compréhension du fonctionnement de notre esprit selon la psychologie Bouddhiste  (2eme partie sur le sutra) .
Mais surtout  de me permettre d'avoir désormais une vue plus claire et plus précise sur l'orientation qu'il me faut donner à ma pratique (1ere partie des enseignements) :

enseignement du 26 janvier 2014 au Hameau du bas vers la 40eme minute

"cette chose vaut elle la peine pour qu'on gaspille sa vie... 
quand allons nous lâcher prise de cette chose?"

"Cette chose " dont il me faut lâcher prise car elle m’empêche d’être heureux ici et maintenant, qu'elle est t' elle?

Tout au long de la retraite Thay nous aura parlé de notre Volition (Cétana en sanskrit), et qu'il est essentiel de nous assoir pour la regarder profondément afin de bien la comprendre :
Enseignement du 19 déc : La volition, ou volonté ou détermination à réaliser, c'est une des 4 nourritures du 5eme entrainement  il est important de s'assoir pour voir quelle est notre volition la + profonde
 Il faut parler avec ses proches, conjoint, de notre volition et comprendre les leurs.. Demander à notre Alaya, "quelle est ta volition ?"


enseignement du 24/12 notre vraie demeure:  construire sa vraie demeure est notre volition , quel est le vrai but de ma vie? quel est mon rêve? ...en parler à nos proches. Martin Luther King: j'ai un rêve, quel est mon rêve à moi?


enseignement du 05 janv 2014 sur la liberté
la liberté: c'est d'abord se libérer de ces liens qui nous emprisonnent, perceptions erronées, afflictions mentales ... (différente de liberté politique)
s'assoir et regarder profondément : quels sont les liens qui me ligotent?  (haine, colère avidité...) 
Pourquoi ne suis je pas capable d’être heureux? (quand je marche, quand je mange.... )

comment couper ces liens? 
par la détermination et l'intelligence
par le lâcher prise
On n'est pas libre car on est trop occupé.


enseignement du 9 janvier: Produire la Joie, le Bonheur la Paix par le lâcher prise
Si on a pas le courage de lâcher prise, on ne pourra avoir la joie
On vient au Village des Pruniers car on veut lâcher prise, mais de quoi? 
De nos idées concernant le bonheur
Thay cite un sutra sur un fermier qui a perdu ses vaches et qui est très malheureux...les moines n'ont rien et donc rien à perdre
puis un autre sutra sur un gouverneur devenu moine qui est devenu très heureux... il n'a plus rien , et il n'a plus peur pour ses biens et sa vie... 
Il nous faut nous assoir et reconnaitre nos vaches avec lesquelles lâcher prise , ces vaches ce sont nos propres idées sur le bonheur.
Il nous faut nous assoir et noter le nom de toutes nos vaches, (plusieurs pages parfois).

Donc pour moi,  quelles sont les vaches dont je dois lâcher prise (pour trouver le bonheur, la joie et la paix intérieure )?  C'est ce qu'il me faut trouver , 
et surtout comment pratiquer pour les trouver ? 
 c'est la question que j'ai posée à sœur Chan Khon lors de la cérémonie des oracles, le jour du Têt 

 Mon oracle tiré de la grande cloche (Hameau du Haut 31 janvier)
Traduction:
"-Quand on s'aime, on doit se rappeler des paroles de l'autre
- A quoi ça sert de rechercher les honneurs, en se soumettant aux contraintes ?"
Ma question :
Ma volition, les liens qui me ligotent et m’empêchent d'être heureux, ces vaches qu'il me faut lâcher , comment les trouver?
Sa réponse: 
 ne pas me perdre dans les détails, rester dans la simplicité

 Donc comment lâcher prise et avec quoi lâcher prise ? 
surtout que mon vœu pour l'année 2014 a été de pratiquer le lâcher prise... mais sans rien lâcher... 

J'ai eu également au cours de cette retraite plusieurs réponses qui m'ont toutes nourri et sur lesquelles il me faut désormais méditer ...



- Lors du Week end aux Pruniers  6-7-8 déc 2013
Question réponses avec les Frères : ma question:  comment faire pour ne plus avoir seulement qu'une compréhension intellectuelle?
" le mental c'est comme le jardinier, le jardin c'est la conscience du tréfonds " ce n'est pas le jardinier qui transforme les graines en légumes, il confie les graines à la Terre puis il travaille constamment le jardin et le compost, pour que les conditions de la pousse soient réunies...



page 94 du livre de Thay "Pour une métamorphose de l'esprit" chapitre 9: murissement et loi des affinités:
"cela ne sert à rien de se demander: "pourquoi ne suis je pas transformé alors que j'ai étudié tant d'enseignements du bouddha? Pourquoi  y a t'il si peu de paix et de joie en moi  alors que j'ai tellement pratiqué la marche méditative? " Chaque graine murit en son temps, notre pratique consiste simplement à arroser les graines positives en nous, Nous devons être confiants car si nous continuons à arroser une graine elle va germer et pousser.


Enseignement du 19 janvier :
 Une semaine de retraite, est ce suffisant? (pour nous transformer)
Oui si on a la capacité de s'établir dans la pleine conscience , c'est
1/ s'établir dans ce qui se passe dans le moment présent.
- Quand nous soulevons les bras, nous savons que nous soulevons les bras- et nous nous en réjouissons....
2/ nous souvenir (il y a quelques temps, nous ne pouvions peut être pas le faire...)

notre pratique: générer la joie, la paix le bonheur à chaque respiration, à chaque pas.
La pleine conscience nous permet de voir les liens qui nous attachent et nous empêchent d'être heureux, de voir que nous sommes heureux en lâchant prise. c'est une question d'entrainement.

La pleine conscience, nous aide à gérer notre souffrance (l'art de la souffrance/l'art du bonheur ) 
-être heureux d'avoir des yeux pour voir ou des jambes pour marcher...
j'inspire je sais que j'ai un dos en bon état, j'expire j'en suis heureux
-Pratiquer la pleine conscience même dans les toilettes : Nous pouvons uriner ou déféquer dans la joie et le bonheur (pas de problèmes de rein... ou se souvenir quand on avait une infection urinaire... )

La réponse de Patrick,  mon parrain pour les 14 entrainements
 simplement confier lors de chacune de mes méditations  à mon Alaya ma détermination à me transformer grâce à la pratique: 
"Conscient de ...  j'inspire, déterminé à....... j'expire "


et aussi
15 déc 2013
Ce n'est pas de Thay  mais c'est un superbe enseignement du Vénérable Ajahn Tiradhammo
qui me permet d'une part de préciser encore ce que sont les sensations et les perceptions, et d'autre part définir une pratique de méditation analytique sur moi même:
"Il serait intéressant de réfléchir à quel khandha nous sommes particulièrement attachés. Certaines personnes sont très axées sur les perceptions, les perceptions raffinées, subtiles ; il y a aussi des personnes plus sensuelles qui sont particulièrement attachées aux sensations ; et des gens plus physiques qui sont très attachés à la matérialité de cet ensemble corps-esprit."

Pas de Thay également, mais de Sixte (enseignement de Vajra Yogini) le 18/02/14
Le vrai bonheur c'est de pouvoir se débarrasser de tous ses attachements, attachements construits à partir de l'ignorance, qui est croyance en la permanence de toute chose.

Les enseignements de cette retraite, une étape importante sur mon chemin ...

la suite :

Carnet de Bord de la retraite d'hiver 2013-2014 chez soi (3)

 vers le début des articles  
En dehors des enseignements ( mais toujours selon les enseignements) , ce qui m'a nourri pendant cette retraite chez soi...
 
23/11/2013
- fin de notre jeune et reprise "légère" des repas, avons vraiment apprécié la mandarine du matin puis le bouillon de carottes le midi, enfin les morceaux de carottes dans le bouillon le soir.
 24/11/2013
ai apprécié ma tranche de pain beurrée au petit déjeuner  mais une seule m'a suffit...)

3 déc 2013
-Qu'est ce qui me nourrit ? (à part les enseignements de Thay?).

dimanche , notre promenade à Montricoux, où cela aurait été chouette d'en faire un centre de pratique... 













et toutes ces autres ballades faites sous forme de marche méditatives ....
 



en décembre au début de la retraite, Lamothe
 
 
fin février  : St Nauphary

hier lundi au boulot, renseignement sur une amende donné à une personne au guichet, pour l'aider à y voir plus clair.

Quelques "temps forts" de cette retraite 

Notre Week end en sangha au Village  

et l'ordination des novices durant ce week end

Notre semaine pendant la fête du Têt au Village des Pruniers
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nous invitons notre frère Phap Y de respirer avec nous tous, 
enseignement du 9 février (dernier enseignement de la retraite d'hiver)