Militer

** ** Il y a assez sur Terre pour répondre aux besoins de l'Homme, mais pas assez pour satisfaire son avidité ** ** Gandhi
 
j'ai hier 18 janvier, quitté définitivement un boulot qui m'épuisait , pour prendre ma retraite en subissant une grosse décote ....

02 sept 2020 "Bouddhiste et "d’extrême gauche", le suis je encore?  

 

14 novembre 2012

Connaître et comprendre l'enfant blessé en moi

 Nouvelle série d'articles, de réflexions ou de méditations , que j'ai commencée il y a plus d'un an, et dont voici le premier ...  sur le thème, "Mieux me comprendre moi même, pour mieux m'aimer afin de mieux aimer les autres..." que j'ai eu envie de partager avec vous.

Et tout d'abord
 Comprendre l'enfant blessé en moi
C'est 

une expression qu' a souvent citée Thay au cours de la retraite d'hiver 2010-2011, un des thèmes de pratique d'une des semaines de cette retraite d'hiver, et ce que j'ai touché du doigt avec Francine , une sœur laïque du Village des Pruniers, pendant notre séjour au Hameau nouveau lors de la fête du Têt 2011 ... au cours de trois entretiens que j'ai eu avec elle. Merci Francine, hommage à toi !


(Francine recevant la lampe de Sagesse)



Voici tout d'abord le début du message de Thay retransmis  sur le blog de la maison de l'inspir
9ème Message
 
Chère Famille,

Dans son enseignement du 13 janvier (2011) Thầy nous a offert une très belle définition du lâcher-prise :

« Le lâcher-prise signifie abandonner le fardeau, nous posons le fardeau et marchons dans la liberté »

Continuons notre pèlerinage et pas à pas avec patience et confiance, découvrons quel est notre fardeau en ce moment et posons-le !

 Une porte qui nous est proposée cette semaine pour continuer notre voyage est celle de renouer le lien avec notre enfant intérieur.

En nous tous se trouve un enfant. Cet enfant a-t-il encore la capacité de s’émerveiller ? En nous peut-être se trouve cette part de l’enfant qui n’a pas grandi et qui est bouleversé par le monde. Cet enfant a acquis une manière de sentir le monde. Peut-être a-t-il cultivé une saine image de lui-même ou bien au contraire a-t-il cultivé un sentiment de mésestime personnelle amenant un sentiment d’insécurité. Certains d’entre nous ont grandi en se sentant aimés, désirés et appréciés ou bien en se sentant blessés, violentés, abandonnés, non reconnus dans nos désirs.
La suite ici (9eme message) 

et la méditation de l'enfant intérieur ici  Pratique_de_l-enfant_intérieur_semaine_10.doc
Cliquer sur le lien  pour télécharger la méditation de la pratique de l'enfant intérieur:

Cet enfant intérieur,  cet enfant blessé, Francine me l'a fait toucher du doigt quand je suis allé la voir pour un entretien, car je sentais que depuis ce questions réponses avec Thay lors de la retraite francophone , je n'avais pas progressé , ressentais toujours autant d'aversion et réalisant même que j'avais des "blocages". Pour mémoire Thay m'avait conseillé alors de chercher à me comprendre moi même, de comprendre mes propres souffrances.

En Sangha lors de l'étude et des partages sur "le Cœur des Enseignements du Bouddha" nous avions évoqué déjà cet enfant qu'il fallait redevenir pour nous émerveiller... Cela ne m'avait pas parlé , je n'avais pas envie de redevenir ce petit enfant...

Parce que ce petit enfant que j'étais avait souffert ... Non parce-que j' ai été un enfant "martyrisé", mais j'ai gardé de mauvais souvenirs notamment à l'école, pas accepté par les autres enfants, impitoyables à l'égard de ceux qui n'étaient pas comme eux, (de race), il n'y avait alors pas ce mélange des races, ce brassage des populations...

Par contre, un peu plus tard, lors de la retraite francophone d'avril 2010 , au cours d'un partage, les frères ont évoqué cette fois ci "l'enfant blessé " et cela m'a parlé ( Il nous fallait laisser parler l'enfant blessé qui était en nous... voir la 6eme journée de la retraite francophone)

Et c'est Francine qui m'a fait toucher du doigt que j'avais vraiment été un enfant blessé et surtout comment cela c'était passé.

Blessé à l'école, mais aussi par l'attitude de ses parents  car il a été un enfant incompris, et qu'on a pas laissé parler... exprimer ses souffrances de l'époque.
Mon père...trop dur avec moi (beaucoup plus qu'avec ma sœur plus jeune , il avait alors l'intention de revenir au Vietnam une fois la Paix revenue ... et ne voulait pas que je sois "corrompu par la société occidentale" ) et pas du tout pédagogue... Ah ces exercices de yoga qu'il m'a imposés à la piscine...! jusqu'à me dégouter, et du yoga et du Vietnamien, et de l'Anglais *. (Pour les 2 derniers, je suis encore "bloqué")

Ma mère, qui laissait faire... mais qui "par derrière" , avait sans doute une grande influence sur lui...  mais qui surtout, n’ arrêtait pas   de vouloir m'inculquer la notion d'obligation... obligation sociale qui devait diriger chacun de mes actes...  "il faut avoir un bon métier pour"... "il faut réussir à l'école, pour..."
(pour être quelqu'un... )

A tel point que j'en ai fait un rejet total.... ce rejet de toute obligation, cela fait partie de ma volition ... (désir le plus profond, de mon être intérieur)
obligation vis à vis de la société, 
obligation vis à vis de la famille...

Et ... une crise d'adolescence de rejet contre eux qui a démarré à 13 -14 ans au moment de mai 68 et de Woodstock, (restés mes modèles de pensée...toujours ma volition )  pour durer jusqu’à presque mes 50 ans,et qui n'est peut être pas finie... d’où peut être les relations difficiles avec ma mère en ce moment... 


Je ne veux toujours pas entendre parler d'obligation, ou de convenances, ou de règles sociales et familiales ... et je suis resté le révolté que vous connaissez !

Et aussi, je le réalise depuis peu,  très peu, de témoignage d'affection, câlins, tendresse de leur part ... (même s'ils  avaient sûrement de l'amour pour moi )

à suivre ....

 * Pour l'Anglais, avant la rentrée en 6eme il m'avait fait étudier pendant les vacances la moitié du livre... (oui j'ai eu grâce à lui le 1er prix en Anglais en 6eme... mais après, ce fut la réaction ..et la chute)

2 commentaires:

  1. superbe réponse de Marc Puissant de la Sangha de Lyon (Marc que j'ai fait connaissance et apprécié lors de la retraite de21 jours avec les scientifiques...) texte que je viens de découvrir ce soir sur le site de sa Sangha :
    http://chemindeveil.over-blog.com/pages/Expression_libre_a_la_plume-2838845.html

    Prendre soin de son enfant intérieur

    Un texte de Marc Puissant

    Pour découvrir le texte, cliquez ici
    et notamment ce passage
    Que faire lorsque nous sommes désespérés et que nous ne sentons pas la présence l’enfant intérieur ?

    Nous traversons parfois des moments où nous sommes dans la confusion et le désespoir ;
    Dans ces moments là, nous ne sentons pas en nous la présence de l’enfant intérieur, où si nous la sentons, nous ne savons que faire et que lui dire.
    Nous avons du mal à entendre parler « d’arroser nos graines de joie »

    Je crois que la première chose à faire est
    de reconnaitre et d’embrasser avec bienveillance cet état de souffrance,
    de nous donner de l’empathie.
    Nous pouvons ensuite parler de ce que nous ressentons à cet enfant pour l’instant muet :

    « Petit enfant , je ne sens pas ta présence en moi et j’en souffre ; je me sens désespéré et dans la confusion. Je me sens vide de moi, vide de toi, et pourtant je sais que tu es toujours vivant quelque part en moi ! »

    « J’accepte que tu fasses silence en moi,
    car je sais que ce silence traduit ta peur et ta souffrance,
    « je dis oui à ce silence de toi et  j’accueille avec tendresse notre souffrance commune
    Je ne peux pas pour l’instant t’apporter joie et réconfort car je suis trop mal pour ça ; »

    « Tout ce que je peux t’apporter, c’est ma vraie présence ;
    «  petite fille, petit garçon , il faut que tu saches que je suis là pour toi ! »

    « Sur ce chemin dans la nuit, je m’engage à être la vigie sur le bateau ,
    à tenir la barre sans savoir où est la terre et où sont les récifs. »

    « Petite fille , petit garçon, je m’engage à être la sentinelle qui tiens la torche allumée
    dans la nuit de tempête. et de maintenir vivante l’énergie de la pleine conscience,
    pas à pas, instant après instant ,
    Inspiration après expiration,
    me souvenant que tout ce que je cherche est là déjà,
    me souvenant que tout est impermanent,
    que le calme remplacera la tempête,
    et que l’aube succèdera à la nuit »

    « Je te promets d’être là vivante, vivant pour toi, à guetter patiemment la venue de l’aube,
    et pour t’accueillir lorsque tu te manifesteras »

    Le 19 Janvier 2011

    Merci Marc

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  2. Prendre soin de son enfant intérieur

    Un texte de Marc Puissant

    Pour découvrir le texte, cliquez ici

    http://chemindeveil.over-blog.com/page-2838845.html

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