Militer

** ** Il y a assez sur Terre pour répondre aux besoins de l'Homme, mais pas assez pour satisfaire son avidité ** ** Gandhi
 
j'ai hier 18 janvier, quitté définitivement un boulot qui m'épuisait , pour prendre ma retraite en subissant une grosse décote ....

02 sept 2020 "Bouddhiste et "d’extrême gauche", le suis je encore?  

 

28 avril 2009

Pierre Rabhi : POUR UNE INSURRECTION DES CONSCIENCES




nous avons découvert Lise et moi ce "petit homme", petit par la taille mais assurément un GRAND SAGE pendant le festival Camino agir pour la non violence des 1er 2 et 3 juin 2006... un évènement qui a marqué notre vie...


cette rencontre lors de cette conférence fut également un choc qui nous a permis de trouver un sens à donner à notre vie



comme ce magnifique texte de Pierre Rabhi lui même qui demeure pour moi une "bible"

 

  



POUR UNE INSURRECTION DES CONSCIENCES


La croissance n'est pas la solution : elle est le problème
Un texte de Pierre Rabhi




La croissance est devenue une idole devant laquelle économistes, médias et politiques se prosternent. C'est pourtant une croyance irréaliste et dangereuse. Une croissance matérielle infinie sur une planète aux ressources
limitées est bien sûr impossible. Le culte de la croissance économique est à la base de la plupart des maux dont nous souffrons. En fait, la croissance n'est pas le remède, elle est le problème. Ce principe produit un système qui fait de chaque nation une entreprise compétitive en guerre économique contre les autres nations et de chaque individu un ennemi de son voisin. Cette guerre, aux conséquences humaines et écologiques catastrophiques, touche d'abord les plus faibles, chez nous en France, par la précarité puis par l'exclusion. Elle augmente l'injustice dans les pays riches et encore bien davantage dans les pays pauvres au sud de la planète. 20% de la population de la planète, les pays riches, dont la France, consomment 80 % des ressources naturelles de la Terre.


Les changements climatiques, liés aux activités humaines, sont maintenant scientifiquement démontrés. La capacité de notre Terre d'absorber la pollution atteint sa dernière limite.


D'autres façons de penser et de pratiquer les échanges et l'économie existent, et sont mises en pratique avec succès dans de nombreuses contrées du globe.


L'argent produisant de l'argent, la spéculation monétaire, est une illusion aussi dangereuse qu'une bombe à retardement. Les vraies richesses ne sont pas virtuelles. Elles sont tangibles et résultent également de la créativité humaine.


En France, comme dans tous les pays riches, nous devons apprendre à consommer mieux pour consommer moins.


Le temps de la décroissance soutenable est venu


Pyramide des populations
(en fonction de leur
mode de déplacement)
Energies dépensées


Se libérer de la société de surconsommation
La publicité envahit chaque jour d'avantage l'espace public, nos domaines privés, jusqu'à notre imaginaire. Elle tente de nous imposer l'idée que le bonheur se trouverait dans une consommation sans limite. Mais alors quel sens pour l'existence ? Comment s'accomplir comme être humain quand nos vies sont réduites à une acquisition effrénée d'objets et de services ? L'explosion des banlieues et la montée de la violence, la surconsommation de médicaments antidépresseurs, le mal vivre de nombre d'habitants des pays riches, tous ces phénomènes trouvent une large part de leur origine dans ces messages qui propagent une fausse idée de la vie. Rompre avec cette idéologie est une étape indispensable pour nous diriger vers une société plus humaine. Privilégier un esprit critique et constructif, vivre sobrement, en favorisant une vraie convivialité dégagée de l'accumulation des marchandises, conditionnent notre capacité à vivre de façon véritablement désirable et responsable sur notre planète.





Le modèle dominant

La logique du vivant

Concentration et spéculation. Epuisement et dissipation des ressources.Destruction de la biosphère et de l'humain. Le temps, c'est de l'argent. La Terre nous appartient.
Renouvellement, pérennité, échange, dynamique entre les espèces vivantes. Le temps, c'est de la vie. Nous appartenons à la Terre.


Produire et consommer localement


Nous assistons à une confiscation graduelle et sournoise de la capacité des peuples à se nourrir eux-mêmes. Ce constat est la cause d'injustices et de violences génératrices d'une insécurité planétaire. Les biens communs de l'humanité comme la terre, l'eau, les semences sont accaparés au profit de quelques puissances financières. Ils sont, soit soumis à l'abandon, à l'érosion et à la pollution, soit dissipés comme les semences, au profit de firmes multinationales qui leur substituent des productions incertaines et dangereuses comme les Organismes Génétiquement Modifiés.


L'alimentation est aujourd'hui l'objet de transports incessants et inutiles rendant des populations entières dépendantes des seules lois du marché. Elle parcourt des milliers de kilomètres avant d'être consommée. Cette pratique absurde engendre ainsi de multiples pollutions, alors que la nourriture pourrait être produite sur place, et sur des structures à échelle humaine par des paysans qui ne demandent qu'à le faire dans des conditions viables.


L'agriculture non productiviste doit être respectueuse des équilibres de la terre, de la nature et des consommateurs à qui elle fournit des denrées de haute qualité.
Cultiver son jardin, développer des potagers communautaires, favoriser les échanges ville-campagne, les associations « producteurs/consommateurs » sur des bases humaines et économiques saines, sont des actes politiques de résistance pacifique.


Produire et consommer localement devrait être le grand mot d'ordre planétaire


Cela signifie pour la France comme pour tous les pays du monde une nouvelle politique de ménagement des territoires et de l'urbanisation.


Santé de la terre, qualité de l'alimentation et santé humaine sont indissociables


Cela ne veut pas dire pour autant, et bien au contraire, renoncer aux échanges solidaires entre les régions et les peuples, seuls en mesure de répartir les biens de la terre et de stimuler la créativité humaine pour le bien-être du plus grand nombre.


Désormais, autonomie et solidarité doivent se conjuguer en tous lieux et en toutes choses

Le progrès en question

Il serait absurde de nier la réalité du progrès dans de nombreux domaines de la connaissance et dans leurs applications concrètes, mais il est tout aussi déraisonnable de transformer le progrès en idole. Toute évolution technique n'est pas forcément un progrès humain et le nouveau n'est pas une valeur en soi. Plus n'égale pas mieux.

Les nouvelles armes chimiques ou bactériologiques, la bombe à neutron etc., sont-elles un progrès ? Devons-nous être fiers que la France soit dans le peloton de tête des exportateurs d'armes et de centrales nucléaires ? Pouvons-nous nous enorgueillir de répandre sur toute la planète nos hypermarchés ? Une société réellement démocratique doit garder le choix et la maîtrise de sa science et de sa technique. Ce n'est ni aux scientifiques, ni aux firmes, de décider de notre avenir. L'automobile, la grande distribution ou l'agriculture productiviste, considérées comme des progrès en soi, ont provoqué plus de problèmes réels, dont on commence à mesurer l'ampleur aujourd'hui, que de libérations attendues. Il est reconnu que la réparation des dégâts produits par ces types de progrès coûtera bien plus cher que les bénéfices que nous en avons tirés.


Respecter la vie sous toutes ses formes


Base d'une autre éducation et d'une autre culture


Nous savons que la culture de certains peuples montre les signes d'une gratitude à l'égard des ressources vivantes que leur offre la nature. Nous sommes bien loin de cette attitude. Les exactions et les souffrances que l'être humain inflige aux créatures qui accompagnent son destin ne sont plus tolérables. Il n'est plus possible de voir la condition animale située soit dans l'excès d'adulation soit dans la cruauté la plus injustifiable. La logique du vivant que nous préconisons nous fait obligation de considérer toute créature vivante comme représentative d'un ordre à respecter pour lui-même, mais aussi dans notre propre intérêt bien compris. Toutes les injustices et exclusions inadmissibles que subissent nos semblables ne doivent pas nous faire oublier celles que nous infligeons à d'autres espèces que la nôtre. La vie sur terre est un tout qu'il faut protéger, soigner et aimer.


L'enthousiasme d'apprendre
Il ne peut y avoir de changement d'orientation de la société sans changement de l'éducation.


Comme en économie, il nous faut renoncer à la compétitivité en éducation pour instaurer la complémentarité, la réciprocité, la solidarité entre les enfants. La peur d'échouer doit faire place à l'enthousiasme d'apprendre. Cette option n'est pas seulement morale, elle est profondément réaliste.


Le rapport à la nature doit être enseigné à tous les âges. Il est indispensable, car il permet de comprendre la complexité, la fragilité et la cohérence des fondements de la vie.


Mais il serait tout aussi insensé de se défausser de nos responsabilités sur les nouvelles générations. La meilleure éducation que nous pouvons donner à nos enfants est l'exemplarité de notre capacité à remettre en cause nos choix de vie. Elle est aussi l'affirmation de notre volonté à faire évoluer notre société.
Le désir de se comprendre et de partager


Comme la biodiversité, la culture est le bien commun des habitants de la planète. La diversité des cultures et des peuples est le gage inaliénable de tout désir d'humanisation. Cette diversité nous permet de nous émerveiller devant la différence des réponses à des questions identiques. Notre capacité à cultiver notre singularité culturelle est la promesse d'avoir l'aptitude à émouvoir et enrichir ceux que nous accueillons, comme elle est la faculté d'être émus et enrichis par ceux que nous recevons.


Le pouvoir est entre nos mains


La démocratie représentative, celle qui limite le rôle des citoyens aux périodes électorales, est une démocratie inachevée. Nous avons des institutions favorables à l'épanouissement de la démocratie, mais nécessitant une citoyenneté plus active et participative pour la faire évoluer.


Depuis quelques années, les femmes et les hommes politiques reconnaissent eux-mêmes la faiblesse de leur marge de manoeuvre face aux intérêts des lobbies économiques et aux pressions des corporatismes. Cet aveu nous renvoie à la réalité de notre responsabilité et de notre pouvoir : c'est avant tout en nous changeant nous-mêmes et en choisissant des projets de vie en accord avec notre conscience que nous pouvons changer la société. L'engagement politique de Pierre Rabhi n'est pas un appel à une illusoire prise du pouvoir formel. La réalité du pouvoir de transformation du monde appartient à chacune et chacun d'entre nous, dans nos actes quotidiens et dans nos choix qui les commandent.


Le féminin au cœur du changement


Dans sa globalité, la société est dominée par un modèle masculin outrancier. Sur la scène du monde, les femmes sont les victimes, plus que les actrices, des violences et des tragédies qui s'y déroulent. Elles sont plus enclines à protéger la vie plutôt qu'à la détruire. Le courage dont elles font preuve dans les circonstances les plus difficiles témoigne d'une énergie et d'une obstination qui les font aller à l'essentiel pour répondre aux exigences de survie. Plus que jamais, il nous faut entendre le féminin, les femmes, mais aussi la part féminine qui existe en chaque être humain. Cela va bien au-delà de la simple parité. Le destin collectif de notre pays comme de l'humanité est désormais lié à l'équilibre des influences entre le masculin et le féminin.


Remettre les pieds sur Terre


Notre civilisation tourne actuellement à l'envers. De plus en plus déconnectée de la réalité physique et sensible de la planète, fascinée par les promesses d'un univers virtuel, aveugle face à la guerre qu'elle mène contre la nature et donc à elle même, elle ne parvient plus à se fixer d'autre but que la gestion dans l'urgence du quotidien. Apporter des solutions superficielles à un problème beaucoup plus profond présenterait tous les risques d'amplifier nos difficultés. Notre système n'est pas réformable comme tel. Nous devons donc inverser radicalement sa logique. Partir de la réalité concrète et de l'état présent de notre petit vaisseau spatial, la planète, pour imaginer ensemble les conditions réelles d'un avenir désirable pour tous. Avenir à bâtir sur un projet de réconciliation de l'être humain avec lui-même, les autres et la nature.


Tel est le devoir d'espérance et de responsabilité auquel nous convie l'engagement politique de Pierre Rabhi. C'est la ligne d'horizon la plus réaliste qui soit parce qu'elle est la plus poétique et la plus politique qui puisse être !



26 avril 2009

les 5 entrainements à la pleine conscience, nouvelle version

La "nouvelle version" française des 5 Entrainements à la Pleine Conscience, présentée à la retraite francophone de Paques et rapportée par Hélène qui a eu la chance d'aller à cette retraite
publiée sur Facebook
http://www.facebook.com/board.php?uid=48450007747
en italiques les "nouveautés"

Frères et Sœurs, il est temps maintenant de réciter les Cinq Entraînements à la Pleine Conscience.

Les Cinq Entraînements à la Pleine Conscience sont la base d’une vie heureuse. Ils offrent le moyen de protéger la vie et de la rendre belle. En suivant ce chemin, nous cultivons l’amour et le bonheur et aidons les autres à faire de même.

Les cinq entraînements nous permettent d’approfondir notre compréhension de l’inter-être de toutes choses, et de mieux comprendre que notre bonheur est interdépendant du bonheur d’autrui. L’inter-être n’est pas une théorie mais une expérience vécue par les grands êtres, bouddhistes et non bouddhistes. Le mystère de l’inter-être peut être vécu à chaque moment par chacun de nous : nous n’existons pas comme des entités séparées, nous sommes interdépendants de tout le cosmos. Nous sommes tissés par la Toile de l’inter-être : toute entité de l’univers n’existe que parce que les autres entités existent.

La pratique des Cinq Entraînements à la Pleine Conscience est également un entraînement à la concentration et à la vision profonde. Elle nous donne ainsi accès à la vision de l’inter-être qui nous libère de toute peur et de toute séparation.
Ces entraînements ne sont pas des commandements. Il est important de les recevoir et de les vivre dans un esprit ouvert, avec souplesse et sans dogmatisme, en tenant compte des exceptions possibles.

Le premier entraînement : protection de la vie

Conscient(e) de la souffrance provoquée par la destruction de la vie, je m’engage à ne pas tuer, à ne pas laisser tuer et à ne soutenir aucun acte meurtrier dans le monde, dans mes pensées ou dans ma façon de vivre.
Je suis déterminé(e) à cultiver mon attention et ma compassion, afin d’apprendre comment protéger la vie des personnes, des animaux, des plantes et des minéraux.

Je trouverai les moyens d’aider les autres à voir combien la vie est précieuse, en eux et autour d’eux.

Je m’entraînerai à entrer en contact profond avec la nature interdépendante de toutes choses.

Je pourrai ainsi transformer la discrimination, la peur, la colère, l’avidité, en moi et dans le monde, de manière à prévenir la violence et la guerre qui s’exercent souvent au nom d’une religion ou d’une idéologie.

Deuxième entraînement : équité et générosité

Conscient(e) de la souffrance provoquée par l’injustice sociale, le vol et l’oppression, je m’engage à respecter la propriété d’autrui et à ne pas tirer profit de l’exploitation des êtres vivants ou de toute autre forme de vie.
Je suis déterminé(e) à pratiquer la générosité et à partager mon temps, mon énergie et mes ressources matérielles avec celles et ceux qui en ont besoin.

J’apprendrai les moyens d’offrir la joie, la paix et le bonheur à tous les êtres.
Je m’entraînerai à reconnaître mes véritables besoins de façon à mener une vie simple et heureuse. En transformant l’avidité en moi, je contribuerai au développement de la générosité dans le monde et à l’établissement d’une société plus juste.

Troisième entraînement : conduite sexuelle responsable

Conscient(e) de la souffrance provoquée par une conduite sexuelle irréfléchie, je suis déterminé(e) à développer mon sens de la responsabilité et à ne pas avoir de relations sexuelles sans amour ni engagement à long terme.

Conscient(e) que, dans notre société, l’amour est souvent réduit à la sexualité, je m’engage à bâtir ma vie affective sur les quatre fondements de l’amour véritable : la bonté aimante, la compassion, la joie et l’équanimité. Je vois que le corps et l’esprit ne font qu’un et je suis conscient(e) que la sexualité ne peut pas suffire à dissiper le sentiment de solitude et à combler les besoins affectifs.

Afin de préserver mon propre bonheur et celui des autres, je suis déterminé(e) à traiter mon corps et celui d’autrui avec respect et non avec désinvolture.
Je serai respectueux(se) de mes engagements ainsi que des engagements des autres.

Je m’engage à faire tout mon possible pour éviter les conséquences d’une conduite sexuelle irresponsable, comme la désunion des couples et des familles, la situation dans laquelle la question de l’avortement devrait être affrontée ou l’abandon des enfants. Je ferai également tout ce qui est en mon pouvoir pour protéger les enfants des abus sexuels.

Quatrième entraînement : écoute profonde et parole aimante.

Conscient(e) de la souffrance provoquée par l’incapacité à écouter autrui et par des paroles irréfléchies, je suis déterminé(e) à développer une écoute bienveillante et à parler à tous avec compassion, afin de soulager les souffrances et de cultiver la joie et le bonheur.

Je m’engage à écouter profondément, sans juger ni réagir de manière impulsive, afin de comprendre réellement l’autre et je m’entraînerai à être attentif(ve) aux perceptions erronées et aux malentendus possibles.
Je m’engage à parler avec sincérité, en employant des mots qui inspirent la confiance en soi, qui nourrissent l’harmonie et l’espoir et qui oeuvrent à la réconciliation de tous les conflits, si petits soient-ils.

Je m’entraînerai à dire la vérité de manière à ce que l’autre puisse l’accepter sans se sentir blessé.
Je ne répandrai aucune information dont l’authenticité ne serait pas établie et ne condamnerai ni ne critiquerai ce dont je ne suis pas certain(e).
Je ne chercherai pas à me mettre en valeur et à impressionner les autres.
Je m’entraînerai, grâce à la pratique de la respiration consciente, à apaiser l’énergie de la colère qui empêche l’écoute profonde et la parole aimante.

Cinquième entraînement : consommation en pleine conscience

Conscient(e) de la souffrance provoquée par une consommation irréfléchie, je suis déterminé(e) à ne pas intoxiquer mon corps et mon esprit avec des poisons comme l’alcool, le tabac ou la drogue, comme certains sites Internet, films, émission de télévision, livres ou musiques, ou encore certaines conversations.

Je suis déterminé(e) à être attentif(ve) à tout ce qui nourrit mon corps et mon esprit, de façon à entretenir une bonne santé physique et mentale.

Je m’engage à consommer et à offrir uniquement des nourritures qui peuvent m’apporter le bien-être, la paix et la joie et j’observerai profondément comment mon bien-être, ma paix et ma joie nourrissent à leur tour le corps et la conscience de mes proches, ainsi que le corps et la conscience collective de la société.
Je suis conscient(e) qu’une discipline alimentaire et mentale est indispensable pour préserver la planète, notamment en prévenant le tarissement de ses ressources et la pollution.

Au lieu de chercher dans la consommation un remède à l’insatisfaction et à la souffrance, je m’entraînerai à regarder celles-ci profondément en moi pour les transformer et à entrer en contact avec ce qui peut me rendre heureux dans l’instant présent.

19 avril 2009

Le dhamma selon le Vénérable Buddhadasa : "le socialisme dhammique" (3)

C'est grace à Tinh-Y et à son site Karuna* malheureusement disparu que j'ai découvert Buddhadasa Bhikkhu et ses textes qui témoignent d'un véritable engagement militant

retrouvé... (heureusement) dans le blog de Kathy une de ses amies
vipassaná, récit d'une retraite intensive +Bouddhisme Théravada et méditation vipassaná
dont voici la 3eme partie

(Les 2 premières parties, ici)

Extraits du livre : Bouddhisme et socialisme
(scannés par Tinh'y , pour Karuna)
  • pour des raisons de commodités de lecture le texte à été coupé en paragraphes qui ne se trouvent pas dans le texte original


Introduction

Le terme de « socialisme » nous est à tous familier en tant que système politique, ou qu’idéologie politique. La plupart des gens entendent par ce terme un système qui est l’ennemi de la démocratie libérale.

Quand de nos jours on se réfère au socialisme, on entend généralement « communisme ».

Ce dont nous allons parler ici ne prend pas ce mot dans ce sens-là.
Nous parlons plutôt du socialisme selon les principes ou normes religieuses, ou plus fondamentalement encore selon les principes de la nature.
En particulier, nous allons comprendre le vrai sens du socialisme si nous le comprenons en termes de morale.


Par morale (sîladhamma) nous entendons ce qui est la cause de la normalité ou de l’équilibre naturel des choses (prakati).

Du point de vue de la cause, la morale est ce qui engendre l’équilibre ou la normalité ; du point de vue de l’effet ou du résultat c’est la condition pour être en équilibre.

Vu de cette façon, rien en fait, n’est non moral ou sans rapport avec la morale. L’acte moral est l’acte qui conduit à la paix et au calme. La confusion et le chaos, en revanche, sont la conséquence du manque de morale.

Le socialisme donc, doit être vu dans ces termes. C’est un type de morale. Pour comprendre le socialisme dans son sens le plus profond nous devons le voir dans les termes de son caractère moral, normal.

En termes de morale donc le socialisme est un système qui apporte l’équilibre (prakati) dans la société plutôt que le désordre et la confusion. Il est utile tout d’abord de clarifier quelques termes qui sont associés au socialisme en tant que système politique.


Le mot « politique »

D’abord, examinons le mot « politique » (thaï : kân mu’ang) parce que le socialisme est un système politique ou un système d’idéaux politiques.

Le mot « politique » est problématique. Certains la voient comme quelque chose de sans valeur, de décevant et comme une stratégie d’exploitation.

D’autres la considèrent comme un moyen ou une stratégie capable de pacifier le monde.

Dans son sens originel la politique peut être définie simplement comme « ce qui concerne beaucoup de personnes et de choses ».

La politique, dans ce sens, est une stratégie pour faire face aux problèmes qui naissent avec le nombre croissant de gens vivant ensemble.
C’est le sens premier et dans ce sens, elle peut être considérée comme morale et même religieuse.

En théorie donc la politique est un système moral qui permet d’affronter les problèmes qui naissent de la nécessité d’une coopération sociale.
Fondamentalement le socialisme est un système politique plus moral que n’importe quel autre système.


On peut dire la même chose du terme système économique.

La plupart des gens pensent que ce n’est qu’une méthode servant à répondre aux besoins physiques, ou bien ils emploient cette expression pour différencier les systèmes politiques.

Mais nous devons faire attention à préserver le sens originel des dimensions morales de l’économie politique ou d’un système économique.


Réfléchissons à ce vaste sujet qu’est le « gouvernement ».

Le gouvernement peut être envisagé en tant que moyen de diriger un village, une ville, une nation ou même le monde.

Gouverner signifie ainsi résoudre les problèmes qui naissent en relation avec de grands ensembles de gens. Le gouvernement est donc intrinsèquement moral (en ce sens qu’il résout les problèmes, conduit à l’harmonie ou à l’équilibre naturel).

Même l’étude de la société, les « sciences sociales » (sangham-sâstra), doit être considérée comme une entreprise fondamentalement morale.
Le terme de sâstra signifie à l’origine ce qui est acéré, ce qui sert à couper. Dans la religion on se sert de ce terme en référence à une explication de quelque chose de difficile, de profond et d’extrêmement concis, un sûtra.
Quand le sâstra s’applique à la société, en tant que sangham-sâstra (sciences sociales), nous voyons qu’il s’agit de quelque chose d’acéré qui tranchera les problèmes de la société qu’ils soient politiques, économiques ou sociaux.

La politique en tant qu’une des sciences sociales peut être considérée comme une méthode pour trancher les problèmes sociaux. Nous ne devons pas oublier que la religion est incluse dans ce que nous appelons science sociale sâstra-sangham.


Le mot « religion » (sâsanâ) et le mot politique ont une relation essentielle.

Religion signifie le degré le plus parfait de la morale.

Puisqu’un système politique doit essentiellement être un système moral sîladhamma, la politique et la religion ont un point commun.
Bien sûr on ne pense à la politique qu’en termes d’aspects matériels et physiques de la vie. Mais puisque la vraie religion vise au développement spirituel (vinnâna) ou mental (thaï : cit-cai), alors la politique doit faire de même.

Certains reprochent au Bouddhisme d’être trop spiritualiste, d’autres trop matérialiste. Il est en fait à mi-chemin entre les deux. C’est une synthèse équilibrée des deux. La religion dans ce qu’elle a de meilleur n’est jamais esclave du monde matériel, ni fanatique à propos des choses de l’esprit.


On a en fait l’habitude de voir la politique comme matérialiste.

On dit par exemple que la politique est un « sale travail ». Mais si la politique est « sale » ce n’est pas réellement de la politique, car elle manque de moralité.

La vraie politique est une lutte contre l’inintelligence, la vision erronée, l’appétit insatiable des passions et autres choses du même genre.

Malheureusement comme nous voyons tant de corruption politique, les jeunes disent que la politique est une sale affaire.

Nous ne pouvons les blâmer de rarement percevoir la politique au sens vrai du terme. Partout au monde la politique est devenue un moyen de prendre avantage sur les autres, et les politiciens ne parlent que dans leur propre intérêt. C’est ce qui empoisonne le sens réel de la politique (kâramu’ang « faire une ville »).

Revenons à mon principe de base,
à savoir, qu’aucune partie de la société qu’elle soit politique, économique ou religieuse ne peut être exclue de la morale et que la science sociale est fondamentalement éthique en nature car elle propose de « trancher » les problèmes de la société dans tous ses aspects de façon à amener une harmonie et un équilibre naturels entre les parties.

Il nous faut voir la politique comme une forme de moralité pratique non de morale au sens philosophique.

La philosophie s’occupe fondamentalement de la langue ou des mots, plus que des réalités de l’expérience humaine. La politique ou la science politique, sous forme de philosophie qui semble si populaire de nos jours est inutile.

Mais quand on envisage la politique comme une forme de principes moraux, elle peut aider le monde.

Ce sera encore mieux si on prend la politique comme une forme de religion parce que la religion est la morale amenée à la perfection. Sous une forme moins développée nous l’appelons éthique sociale.

Dans sa forme mûre c’est une morale religieuse qui est nécessaire pour la société. La science politique comme philosophie politique ou idéologie pure peut conduire au massacre et à la destruction réciproque avec les bombes atomiques mais en tant que forme de religion elle conduira à un état de paix et d’équanimité.


Démocratie et socialisme

La « démocratie » comme le communisme est une expression du langage politique en question.

Mais son sens est ambigu, et elle est utilisée de différentes façons.

D’un côté la démocratie peut être un moyen de prendre avantage sur les autres et de les détruire.

De l’autre c’est un instrument pour établir la paix.

Le terme est utilisé à la fois par les capitalistes et le prolétariat l’un contre l’autre.
Les capitalistes l’emploient pour défendre leurs acquisitions, leur richesse, leur propriété, alors que le prolétariat l’utilise pour les en priver.

Quel est le sens fondamental de la démocratie ? Y a-t-il un sens fondamental du terme, ou se rapporte-t-il simplement au contexte et au point de vue ? Regardons de plus près le sens de la démocratie en termes de « démocratie libérale » d’une part et de « démocratie socialiste » de l’autre.


La démocratie libérale défend par-dessus tout l’idéal de liberté (thaï : saerrî).

Mais la liberté qu’elle défend est si ambiguë qu’elle semble toujours être contrôlée par le pouvoir des passions humaines (kilesa).

Bien que l’idéal de liberté soit magnifiquement représenté dans la philosophie de la démocratie libérale, il est difficile de la mettre en pratique.

La philosophie libérale ou l’idéologie de la liberté n’a pas le pouvoir de résister à la force des passions (kilesa).
L’ambiguïté du sens de la démocratie libérale encourage l’idée que tout ce qu’on veut faire est bien. Le bandit comme le sage réclame sa liberté. Si la liberté ne leur est pas donnée, on peut dire alors que la liberté n’existe pas.
Nous devons accepter le fait que nous avons des passions. Ce serait vrai même si tous les peuples de la terre étaient unis. La démocratie libérale ne peut venir à bout de ce fait de façon efficace.


Le socialisme (sangham-niyama) qui s’oppose à l’idéal de liberté individuelle du libéralisme, est une forme de démocratie plus contrôlée, il est plus apte à conjurer les passions humaines.

Le socialisme se focalise sur l’utilité sociale en examinant et corrigeant les problèmes sociaux. Le libéralisme ne peut fournir une base pour quelque chose d’utile socialement parce qu’il encourage l’égoïsme, le profit individuel plus que les bénéfices sociaux.

D’un point de vue bouddhique nous pouvons dire qu’il y a deux types de socialisme :
- le socialisme dhammique conforme au Dhamma
et
- le socialisme non conforme au Dhamma.

Le socialisme dhammique peut sauver le monde de ce qui semble se révéler être sa course à l’auto-destruction.


Le socialisme a-dhammique, de son côté, ne peut sauver le monde à cause de son ignorance insensée.

En tant que système politique le socialisme est meilleur que le libéralisme car ce dernier encourage l’égoïsme, les intérêts égoïstes.

Le libéralisme au sens idéal ou dans son sens dhammique le plus plein, pourtant, encourage la libération ou Nibbâna.

La liberté au sens le plus plein est la liberté qui conduit uniquement au Nibbâna.

La liberté du monde qui caractérise la démocratie libérale a un dangereux point faible ; elle ne réussit pas à détruire de façon adéquate (kilesa) les passions.
Elle s’oppose radicalement au socialisme dhammique ou au socialisme enraciné dans le dhamma.



Démocratie « dictatoriale »

Examinons une notion très contradictoire, celle de « démocratie dictatoriale »
(prajâdhipatai-phadetjakâra).

Nous avons tendance à tiquer sur le mot « dictature » car nous sommes infatués de libéralisme (saerri-niyama).

Le terme de dictature a deux sens.
- En tant que principe d’action ou d’idéal, comme idéal politique, par exemple, il n’est pas pratique.
- Mais en tant que méthode d’action il peut être utile car il signifie simplement prendre les choses en main de façon expéditive.

Si un pays socialiste est complètement démocratique, les problèmes qui semblent devoir mettre du temps à se résoudre seront traités de façon « dictatoriale », c’est-à-dire qu’ils seront traités de façon expéditive et ce sera une « démocratie expéditive".
C’est en ce sens qu’’une démocratie socialiste dhammique est dictatoriale.


Si nous appliquons des méthodes autoritaires aux choses de l’esprit (thaï : cit cai) alors la dictature prend un sens religieux ou vraiment dhammique.

Si nous étions plus autoritaires avec les passions qui obscurcissent notre esprit, nous verrions vite la puissance de ces passions s’affaiblir pour disparaître complètement. En effet si nous étions tous des « dictateurs » dans ce sens, aucun gouvernement ne serait nécessaire. Chacun serait libre de souillures et nous serions parvenus au summum de la moralité.

Et c’est précisément le problème des souillures qui rend la démocratie libérale irréalisable autrement qu’en idée.

Il est dans la nature des hommes de succomber à leurs faibles, la « démocratie libérale » a donc tendance à être interprétée simplement en termes d’intérêts personnels et égoïstes, et non pour le bien de tous.

Un système politique doit d’abord faire face au problème des impuretés. Il doit prendre en considération le fait qu’à notre naissance notre mental est sans tache et qu’à partir du moment où l’existence sensorielle commence les souillures apparaissent et ne font que de se multiplier au cours de la vie. La liberté individuelle ou personnelle dépend de ce problème des souillures.


Le mot « liberté » au sens où on l’emploie généralement se trouve en fait en contradiction avec la politique au sens fondamental.

Si nous pensons à la politique comme à quelque chose concernant des groupes de personnes vivant ensemble, alors la force d’un système politique devrait être le bien-être du groupe tout entier.

La « liberté », elle, est une question individuelle. Insister sur la liberté personnelle déplace le centre d’intérêt du groupe à l’individu. Un tel déplacement va à l’encontre du sens du politique.

On raconte l’anecdote suivante : quelqu’un avait capturé un singe, un oiseau, un gros lézard, une tortue et un tigre. Il prit une corde et les attacha ensemble, puis leur laissa faire ce qu’ils voulaient. Naturellement, chacun voulut faire quelque chose de totalement différent, ils se battirent et chacun tira dans sa propre direction. Le singe essaya de monter dans un arbre, l’oiseau de voler, la tortue de se glisser dans un marais et le lézard de s’enfuir dans la forêt.

Quand on est infatué du mot « liberté » ou de l’expression « démocratie libre » on devrait se rappeler que défendre la liberté personnelle d’individus qui sont gouvernés par kilesa (les passions) va à l’encontre du politique au sens fondamental du terme qui est de s’occuper du bien général.

Un système politique qui ne gère pas la société comme un tout est un système immoral. Il est important de ne pas oublier ici que la liberté c’est la liberté au sens dhammique ou religieux qui signifie au sens le plus fondamental du terme être libre de souillures (kilesa).

Une démocratie libre ne réussit en tant que système politique que dans la mesure où ceux qui la composent sont libres de kilesa.

On dit « être libre de kilesa conduit au Nibbâna ».
Malheureusement vous ne verrez jamais le mot liberté employé dans ce sens dans aucun traité de politique, et vous n’en entendrez jamais parler dans les discussions politiques contemporaines.
On ne parle de cette liberté qu’en termes religieux, c’est pourtant précisément cette sorte de liberté qui est le fondement d’une société dhammique et la condition pour atteindre le Nibbâna.


Voyons de plus près la sorte de socialisme qui contraste le plus avec la « liberté », au sens libre de la domination des souillures (kilesa).

Qu’est-ce qui est au centre même de ce concept de socialisme ? Une façon d’exposer ce concept est de revenir au sens fondamental de la science politique.
Si nous lui donnons comme sens « qui appartient à un grand nombre de personnes » et à société « rassemblement d’un grand nombre de personnes », alors le sens fondamental de politique et de socialisme est le même, à savoir ce qui concerne les interactions d’un grand nombre de personnes.

Il y a une autre façon de voir, qui consiste à considérer le socialisme du point de vue de la Nature.

La Nature dans son état pur est un exemple de socialisme pur.
Si la Nature s’était comporté selon les voies d’une démocratie « libre » ou libérale, elle ne serait détruite d’elle-même peu de temps après l’apparition du monde.
Là où le socialisme au sens fondamental a continué d’exister, il l’a fait parce qu’il a reflété la condition naturelle d’interdépendance et d’équilibre harmonieux.

Regardez comment la Nature a maintenu cet équilibre complexe entre toutes ses manifestations depuis le temps où la terre est apparue.
Après que la terre se soit séparée du soleil ou d’où qu’elle vienne, petit à petit elle s’est refroidie et durcie.
Au cours des années cette matière pareille à la pierre s’est érodée pour donner le sol et la poussière et différents éléments se sont formés.

Rien n’exista ou se mit à exister de façon indépendante. Les eaux primordiales donnèrent naissance aux premiers organismes unicellulaires que nous appelons vie.
Avec le temps cette vie évolua en formes pluricellulaires, puis en végétaux et animaux.


Si nous sommes observateurs, nous remarquerons ce qu’a été le plan de la Nature depuis le tout début, le monde naturel tout entier doit exister dans un équilibre harmonieux pour survivre, se développer et aller bien.

Cette interdépendance et cet équilibre peuvent être appelés plan de conduite de la Nature. Dans cette ligne de conduite aucune partie ne doit consommer plus que sa portion de ressources.

Un estomac par exemple a une contenance qui correspond à la quantité de nourriture qu’il faut pour survivre et grandir.
Amasser ou stocker de la nourriture dans des greniers ou des entrepôts mine ce plan.
Dans le monde naturel la Nature contrôle et limite strictement toute forme d’accumulation. Au travers du processus d’évolution, des organismes unicellulaires à l’apparition des premiers hommes, le monde naturel est resté intrinsèquement socialiste.

La Nature n’a donné à aucune des formes de vie les moyens d’accumuler plus de ressources que ne le nécessitaient leur survie et leur développement.


Oiseaux, insectes, arbres, tous ne consomment que ce que la Nature leur permet de prendre, leur niveau de consommation est parfaitement approprié à leurs besoins.

C’est précisément cet aspect limitatif, ou si vous voulez « autoritaire » de la Nature qui a permis au monde végétal et animal de survivre et de se multiplier avec une telle profusion et une telle diversité.


Même les premiers hommes n’avaient pas de problèmes sociaux comme nous en avons aujourd’hui, parce qu’ils n’avaient pas commencé à entasser les ressources.

Ils vécurent un socialisme naturel des centaines de milliers d’années. Nous sommes ici aujourd’hui parce que la Nature a maintenu un équilibre socialiste harmonieux à travers le processus d’évolution tout entier.

Cet équilibre naturel n’était pas menacé jusqu’à ce qu’une poignée d’hommes « non naturels » se mettent à produire et entasser pour eux-mêmes au-delà de leurs besoins.
Cette accumulation incita à la compétition plutôt qu’à la coopération.

Les problèmes sociaux naquirent quand l’homme appliqua son intelligence à la recherche de méthodes pour accumuler les richesses, le pouvoir et les ressources, pour prendre avantage sur les autres.

Même de nos jours certains individus et groupes se servent de la « liberté » du type démocratique libéral pour s’approprier de grandes quantités de richesses aux dépens des autres.

Un passage d’un texte pâli relate que quelqu’un pensa un jour qu’il vaudrait mieux rassembler une grande quantité de céréales en même temps et la stocker plutôt que d’en ramasser au jour le jour en fonction des besoins. Mais il se mit à en prendre tant que les autres n’eurent plus rien à manger, et durent se battre pour leur subsistance.

Aujourd’hui nous sommes affligés par les mêmes problèmes et différentes théories économiques ont été avancées pour aborder ce problème de la compétition pour les ressources.

Malheureusement ce méli-mélo déroutant de théories économiques tend à nous écarter de toute solution réelle car elles ne fonctionnent pas conformément à la morale parfaite de la Nature.


Extraits du livre : Bouddhisme et socialisme
édition les deux océans

17 avril 2009

Nous accueilllons ce soir chez nous "Dharma -Mia" , jeune chatte de 2 ans adoptée à la Spa, les photos seront pour plus tard quand elle se sera habituée à sa nouvelle famille ...

Mia le nom qu'elle avait au refuge, Dharma (le chemin vers l'éveil) celui que nous lui avons donné pour qu'elle puisse avoir une meilleure renaissance

16 avril 2009

Marie Madeleine

Soeur de Lise a quitté ce monde ce samedi de Paques 11 avril ...
http://michel1955.blogspot.com/2009/03/pour-marie-madeleine-soeur-ainee-de.html
Aujourdhui ont eu lieu ses obseques et j'ai lu pour elle et sa famille cette lettre de Lama Zopa en ayant expliqué auparavant que chez nous Bouddhistes, la mort n'etait pas une fin mais une continuation qu'elle reprendrait naissance d'ici 49 jours dans lecorps d'un bébé dans le ventre de sa maman et qu'il était coutume jusque que là de reciter des mantras (prières) pour une renaissance favorable

Ma très chère soeur, mon très cher frère,

Je t'en prie, regarde souvent ces mantras, regarde-les surtout au moment de quitter ce vieux corps. Ma chère amie, mon cher ami, je t'en prie, ne te cramponne à rien, libère-toi complètement de toute attache. En ce moment extrèmement important de la vie, tu n'as pas besoin d'avoir peur du tout de renaître dans les mondes inferieurs ou autres. Je t'offre tous mes mérites du passé, du présent et du futur, pour que tu fasses un heureux voyage et que ton avenir soit merveilleux, plein de soleil.Je te donne tout mon immense amour. Tous les bouddhas et les bodhisattvas t'aiment , ils t'entourent de leur affection.

Puisse quiconque voit ces mantras renaître immédiatementdans la terre pure où l'on peut obtenir l'éveil, ou encore recevoir un corps humain parfait et rapidement réaliser le véhicule causal - les trois principaux aspects de la voie, et le véhicule résultant-le vajrayana ou véhicule du mantra secret-qui repose sur la dévotion correcte et sur le fait de ne faire que ce qui est agréable à son saint maître.

"Puisse-je prendre renaissance là où je pourrai être le plus bénéfique aux êtres, où que ce soit."

Il est extrèmement bénéfique de faire naître cette pensée encore et encore.

Ou encore, pense ainsi :

"Puisse-je renaître dans le champ de félicité d'Amitaba afin d'être rapidement bénéfique à tous les êtres"

Merci
Avec tout mon amour et mes prières

Lama Zopa


Mantra du nom de Bouddha

Du fait d'entendre ce mantra, on ne renaîtra plus jamais dans les royaumes inférieurs et on sera libéré et capable d'amener tous les êtres de l'océan du samsara à l'éveil/

Tchom dèn dè tè chine chèk pa dra tchom pa yang tak par dzok pè sang gyé rine tchèn tsouk tor tchèn la tchak tsèl lo

15 avril 2009

Maha Mrityunjaya mantra

Quelle belle voix, et quels sons qui vont au plus profond de moi, est ce là , la voix du Bouddha Maitreya qui viendra bientôt nous réveiller ?

 

explication de ce mantra...
http://www.mandalayoga.net/index-newsletter-fr-mrityun_jaya.html

14 avril 2009

Francis Cabrel : Il faudra leur dire

On dit que la musique adoucit les moeurs
Pour moi elle peut élever les consciences vers plus d'Amour et de Compassion, il faudrait que toutes les musiques puissent le faire...comme cette merveilleuse chanson


10 avril 2009

Comprendre ce que Pâques représente


En ce Vendredi Saint, en ce Week end de Paques, texte de Régis sur Facebook
http://www.facebook.com/ext/share.php?sid=155070085037&h=UJz8R&u=cffV6&ref=nf
je ne connais pas ce Flot-Rah mais il dit de fort belles choses

Comprendre ce que Pâques représente au point de vue Divin. Pâques retrouve sa lettre de noblesse.

Vivre l’instant présent et lâcher prise complètement, quelle sensation de bien-être et de Paix intense! Je constate une sérénité, un État de Grâce constant en suivant le rythme de mes respirations, ancré dans ma forme humaine, en m’unifiant avec ma propre réalité. Aujourd’hui, je me permets de partager ce moment de Pure Divinité avec chacun de mes lecteurs et amis(es) Divins. Ce message sera différent des autres car ce que je vais partager avec vous est ma réalité.

Comprendre ce que Pâques représente du point de vue Divin.

Est-ce que le message de Pâques est bien compris dans la réalité d’aujourd’hui. Beaucoup s’approprient cet Évènement pour s’enrichir, car pour un grand nombre de personnes et de peuples, ce jour de célébration est l’occasion de donner du chocolat en forme de lapin, d’œuf et autres, aux enfants. Pour d’autres cet évènement nous rappelle qu’il y a 2000 ans, un Enseignant de Lumière est venu répandre la Vérité sur ce que Dieu est vraiment, fils de Marie et de Joseph, le charpentier, Jésus de son nom.

La bible relate l’enseignement de Jésus, dans le nouveau testament. L’ancien testament prédit un sauveur qui viendra sauver l’humanité de ses péchés et annoncer la fin des temps et le retour de Jésus pour célébrer son royaume, l’apocalypse et le règne de 1000 ans. Pour toutes les religions qui ont la Bible comme base pour leur foi et leur croyance, Pâques est le rappel que Jésus est mort crucifié sur la croix pour délivrer les hommes du péché pour l’éternité. Le pécheur repenti et baptisé croit fermement que Jésus le sauvera de l’enfer après sa mort et quand le temps de l’avènement du retour de Jésus arrivera pour inaugurer son royaume céleste, il aura sa place au paradis avec Dieu le père.

Je respecte tous ceux qui croit que Jésus sera là pour les sauver, je respecte également le cheminement spirituel de chacun. Chacun agit selon sa propre conscience et son libre arbitre. Je n’ai aucun jugement envers vous tous, je vois en vous la Divinité, identique chez tous les humains. Vous êtes Divins et enfants de Dieu, Dieu vous voit parfaits et identiques les uns et les autres. Je sais que plusieurs d’entre vous ne seront pas d’accord avec ce que je m’apprête à écrire. Avant de porter des jugements ou autres, vous avez le choix d’arrêter votre lecture ici, ou bien vous reprenez votre lecture jusqu’au bout. Par la suite, vous userez de votre discernement et peu importe votre décision, vous ne serez pas jugés, vous serez aimés et respectés. Personne ne viendra vous faire changer de choix, cette décision est la vôtre, chacun est responsable de lui-même. Votre choix est basé sur votre interprétation et votre compréhension de ce monde et votre propre rôle.

Jésus fut l’un des enseignants qui a laissé son empreinte sur l’humanité. A tort ou à raison son enseignement fut réinterprété par les chrétiens et par ceux qui gouvernaient l’église. L’ancien testament est un regroupement de plusieurs messages. Le nouveau testament et l’apocalypse, on en fait mention dans la religion l’islam.

Jésus était conscient de sa Divinité, il était constamment en relation avec sa partie Divine, sa véritable Identité, Pure Lumière Consciente. Il est venu apporter à ce monde 3D, de densité et de dualité, la solution pour que chacun puisse à nouveau se réunir et ne former qu’une nation qui aurait regroupé tous les peuples de la terre et vivrait dans la paix, l’harmonie, l’amour inconditionnel, l’abondance égale pour chacun. Tous égaux, en respectant pour chacun ses possibilités et ses aptitudes, chacun a sa place pour vivre une relation d’Amour Absolu avec sa propre réalité. Chacun vivant cette Pure réalité dans l’Amour Absolu avec l’unité entière a un même but commun et collectif : expérimenter et approfondir dans cette forme humaine sa connexion divine avec Dieu et irradier cette pure lumière. Jésus était un rassembleur, son enseignement permettait à chacun de prendre les rangs et de s’unir pour rayonner individuellement l’Amour Absolu et avoir une seule relation Divine avec la réalité qui est Dieu. Car il savait que chaque être humain est lui aussi la manifestation de Dieu.

Pâques fut un prétexte pour condamner Jésus à la place de Barabas. La coutume de ce temps permettait à un individu d’être relâché pour ces crimes envers la société, c’était le moment idéal de se débarrasser de cet homme qui se disait Dieu "roi des juifs", et qui ne respectait pas les vieilles écritures sacrées, ne voulant pas s’y conformer. Chacun connaît l’histoire et de ce qui s’en suivit. Jésus fut crucifié pour des crimes qu’il n’avait pas commis. Jésus était accusé de se prétendre "roi des juifs" et de ne pas respecter les lois spirituelles en vigueur à l'époque dans sa région.

Pilate a proposé de le libérer en même temps que Barabas, en laissant le peuple choisir lequel des deux serait libéré car pour lui aucune de ces accusations n'enfreignait la loi romaine. Le peuple avait choisi de sauver Barabas plutôt que Jésus, plus populaire par ces récits légendaires, mais les Juifs décidèrent d’acheter cette foule pour scander le nom de Barabas.

La mort de Jésus n'avait pas pour but de le faire passer pour un sauveur. En fait, malgré sa condamnation et sa mort, les fidèles ont continué à croire en lui et les apôtres ont poursuivi son travail. C'est l'émergence de cette nouvelle religion grandissante, les premiers chrétiens, qui a fait peur aux autorités romaines et autres. La vérité de ce qu'il disait a continué à éveiller des gens et à se répandre. Face à cela les gouvernements ont décidé de "récupérer" ce mouvement chrétien pour l'établir comme une religion et on connait la suite.

Imaginez un instant que cet évènement se passe aujourd’hui. D’un coté vous avez un homme qui par son Émanation de Lumière et son enseignement est contraire aux écritures sacrées. Des milliers de fidèles sont outrés par ce nouvel enseignement et cette connaissance. Le Pape ordonne que cet homme soit jugé, car trop de fidèles et autres gens décident de suivre cet enseignement Divin. L’homme en question est arrêté et la règle en vigueur est la mise à mort si les faits et gestes sont véridiques. En même temps cette coutume est toujours en vigueur, un autre homme fut arrêté pour des crimes et meurtres commis dans la société.

Je suis certain d’une chose c’est que le verdict serait presque le même, car les avocats, les juges, chaque personne qui serait mêlée de près ou de loin serait harcelée, achetée, intimidée pour faire condamner à mort cet homme qui prône l’enseignement de la Pure Lumière de Dieu. Et l’autre homme serait libéré pour faute de preuves ou manquement sur procédures judiciaires. Bon, le but est de vous faire comprendre que ce qui gouverne ce monde est une conscience humaine collective. La plupart des gens sont sous l’emprise de leur Ego, leur personnalité humaine et de leur titre, la hiérarchie de ces derniers, sous l’emprise de l’argent et du pouvoir, chacun utilisant sa conscience humaine pour déterminer son rôle à jouer dans cette société dite évoluée. Il suffit de constater que les trois quarts de la population mondiale est sous développée, sous alimentée et non instruite, dans le but de les garder ignorants et manipulables. Même dans les sociétés dites évoluées, la richesse appartient à une élite seulement, les travailleurs s’appauvrissant et payant de plus en plus d’impôts pour assouvir la soif d’argent des investigateurs, de ceux qui gouvernent sous la domination des Multinationales.

Retournons au temps de la Pâques Juive. Les dirigeants ont trouvé la solution rêvée pour mettre au point leur stratagème et se servir de cet Évènement pour faire en sorte que la mort de Jésus serve leurs convictions et faire respecter ainsi leurs enseignements religieux. En faisant de Jésus un sauveur, il gagnerait en popularité et les fidèles leur pardonneraient cette énorme erreur : avoir crucifié un homme qui était sans péché. On proclamerait que Jésus est mort pour tous les péchés du monde et qu’il a ressuscité d’entre les morts. On en ferait une sorte d’idole pour que son image soit idolâtrée et c’est par le baptême et la confession que tous les croyants seraient ressuscités le jour où il reviendra proclamer son royaume.

Durant ce temps, l’église se nourrit de l’argent des fidèles permettant à ses institutions de vivre dans la richesse. Regardez Rome, le Pape et ses archevêques et ses évêques vivant dans la luxure. Lisez l’histoire de l’église chrétienne jusqu’à nos jours, des histoires d’horreurs, des guerres saintes. Il n’y a pas si longtemps l’église gouvernait avec le gouvernement élu, au Québec. Depuis la révolution tranquille, dans les années soixante, grands nombres décidèrent de ne plus pratiquez la foi chrétienne aussi vigoureusement. Les bébés boomers ont révolutionné cette pratique en croyant que l’amour et la paix était une solution plus valable pour redéfinir ce monde en créant de nouveaux repères pour la société.

rajouté le 8 mars 2013 Jusque là , tout est très bien, j'aime toujours cette première partie 

mais beaucoup moins la suite (voir mes réflexions sur la "spiritualité new age" ) 
Maitreya ... doute ou Vision Juste?

Ce nouveau vent de fraîcheur a apporté beaucoup à la société d’aujourd’hui, une nouvelle compréhension due au new âge et d’autres religions spirituelles. Un grand nombre de personne sont prêtes à s’éveiller à leur vraie Identité divine. Chacune a suivi un cheminement personnel et a lu plusieurs livres permettant de s’éveiller et de mieux comprendre son rôle dans ce monde 3D et dans cette forme humaine.

Maintenant! C’est à chacun de nous de faire en sorte que le message de Pâques soit celui de la Conscience Divine. Jésus s’est comporté en tout temps comme un Être Divin, par son comportement exemplaire il a démontré qu’il était Dieu, dans cette forme humaine. Sa Conscience Divine était en parfaite relation avec sa véritable Identité, Pure Lumière Consciente. Il a quitté sa forme pour s’élever et ascensionner. Il a voulu démontrer que chacun est un digne fils de Dieu, chacun possède cette Flamme Divine, cette essence Pure Lumière Consciente en Dieu. Dieu est en chacun de vous et c’est par votre forme humaine qu’il se manifeste. Ce que Dieu voit en vous, Jésus le voyait aussi, car chacun fait partie de lui. Par son Amour Absolu pour son prochain ainsi qu’avec sa propre réalité, Jésus était en relation parfaite avec Dieu, sa partie Divine qui est en permanence avec le Père, ainsi qu’il en est pour chacun de vous.

Jésus ne fonctionnait pas avec sa Conscience Humaine, il avait ouvert ses yeux Divins, il avait compris que lui et Dieu ne faisaient qu’un et c’est la même chose pour chacun de vous. Jésus vous demande de le suivre. Pas de vous accrocher à lui, mais de suivre son enseignement pour vous permettre d’ouvrir votre Conscience Divine, car chacun est Amour Absolu. Pourquoi les religions chrétiennes et autres ne vous permettent pas d’ouvrir cette Conscience Divine, c’est que vous êtes toujours sous l’emprise de votre ego et votre conscience humaine, votre attachement à ce que vous croyez être. Jésus a toujours considéré les hommes égaux à lui et il a dit « ce que je fais chacun de vous peut le faire et même plus, ayez la foi, aimez Dieu de toutes vos forces, aimez-vous les uns les autres comme Dieu vous aime, car vous êtes pour lui ses enfants et son Amour est Absolu et Éternel ». Vous croyez que le lien du sang est le plus fort en ce monde, pour ceux et celles qui pensent que leurs familles est plus importante que des étrangers, je vous dis simplement que vous devriez enlever le voile de votre interprétation. C’est ce même voile qui vous rend tristes, malheureux et différents des autres. Peu importe ce que vous êtes, vous regardez avec un immense voile qui vous empêche de voir clair. Jésus n’avait plus ce voile car il voyait au-delà, ce qui lui permettait de voir la perfection en tout. Car Dieu se manifeste dans toute sa Création, chacun de ses enfants en sont les témoins. Car vous êtes vous aussi des créateurs, des Dieux en devenir, car vous n’avez pas encore réalisé l’ampleur de votre véritable identité.

Permettons à cet évènement, Pâques, de reprendre ses lettres de noblesse. Ce moment doit être la célébration de la Conscience Divine sur la conscience humaine sous l’emprise de l’ego. Jésus n’avait pas d’égo, car chacun était identique à lui. Il n’avait aucun jugement, il voyait en chacun la perfection Divine, en vous il voyait Dieu. Mais pour vous qui êtes en train de lire ce message, que voyez-vous en celui que vous n’aimez pas? Pourtant Jésus aurait bien pu voir autre chose, car plusieurs l’ont fait souffrir et l’ont jugé. Mais en agissant comme vous le faites, il ne serait pas reconnu comme le fils de Dieu. Car en condamnant son prochain, c’est lui-même qu’il condamnait en ne reconnaissant pas votre lien Divin avec Dieu.

Maintenant! Il est temps de réparer cette énorme erreur de jugement collectif de la conscience humaine. Pâques est la célébration de la victoire de la Conscience Divine et de la Pure Lumière Consciente qui a su reconnaître le Divin en chacun et de voir au-delà du voile de cette densité et dualité. Car la réalité est Amour Absolu, Dieu se manifeste en tout dans sa Création avec ses enfants Divins qui sont témoins de son Royaume Éternel. Chacun de vous, fils unique de Dieu, prenez l’exemple sur votre Frère Jésus et ouvrez votre chakra du Cœur, lâchez prise sur votre personnalité humaine basée sur votre conscience humaine et sous l’emprise de votre égo.

Il est temps de reconstituer la Grande famille de Dieu, Jésus nous a montré la voie Divine à suivre. En ouvrant vos cœurs, vos yeux Divins s’ouvriront vers votre Conscience Divine en connexion directe avec votre véritable identité Divine. Plus jamais vous n’aurez soif d’une autre source, car en cet instant vous avez la vraie Source de Vie, l’Amour Absolu, Dieu, cette Pure Lumière Consciente qui attend que chacun de vous s’éveille à sa vraie nature Divine.

Il n’est plus temps de s’apitoyer et de pleurer la mort de Jésus, il est temps de comprendre que Jésus a vaincu la conscience humaine et l’emprise de l’égo par la Conscience Divine en reconnaissant qu’il y avait seulement une relation d’Amour Absolu entre lui et son Père Divin (Dieu). Dieu est présent en chacun de vous, cette Pure Essence Divine, Pure Lumière Consciente, il vous a créé chacun de vous à son image, vous êtes en lui, et Dieu est en chacun de vous pour l’éternité. Célébrons Pâques comme il se doit, en ascensionnant et en s’élevant par la Conscience Divine qui réunit toute division en une seule unité parfaite dans l’Amour Absolu.

Je vous offre cela car mon plus grand bonheur est de voir chacun se réveiller et renouer avec sa véritable identité Divine, changer sa perception actuelle par une nouvelle vision qui lui permette de s’unir et de comprendre qu’il est l’artisan, le créateur, que maintenant qu’il a compris son vrai rôle dans ce monde, de fusionner avec sa partie Divine, de devenir son propre sauveur en devenant ce temple de Lumière qui diffuse un message d’Unité, de paix, d’harmonie, d’amour inconditionnel où chacun est identique à l’autre, chacun est un enfant de Dieu et fils unique, créé à son image, peu importe sa forme humaine, chacun a son essence Divine et est issu de Dieu.

Je sais que ceux et celles qui ont pris la décision de reprendre leur véritable identité Divine, ces Êtres Divins qui s’afficheront et s’identifieront feront comme moi, diffuser leur enseignement gratuitement, ou bien avec équilibre, sans abuser personne, seulement pour subvenir à leurs besoin. N’oubliez jamais que vous êtes votre propre créateur, ce que vous faites, c’est à vous-même que ça revient, votre écho sera le retour de votre propre son résonant selon votre compréhension du maintenant. Le temps n’est plus aux jugements et aux comparaisons de vos connaissances et de vos croyances. Ne perdez plus votre temps à ces critiques non constructives, mais cherchez plutôt à aider ceux et celles qui ont encore cette perception erronée, à prendre conscience de leur Divinité et de leur véritable Identité Divine.

Ressentez toujours ce sentiment de bien-être et de paix, d’harmonie et d’amour absolu en vous, en tout temps, renforçant ainsi votre appartenance et votre identification à votre Divinité. En diffusant votre compréhension (Lumière) à votre Réalité, cela renforce votre ancrage et votre Unité. Celui qui mettra en pratique cette vérité, sera en mesure de vivre pleinement l’Équilibre et en étant bien ancré, il vivra l’instant présent. Il pourra effectuer tout ce qu’il voudra expérimenter, sans rien négliger. Car peu importe ses relations avec tout ce qui remplit sa Réalité, il ne la verra plus de l’ancienne façon mais d’une manière complète avec toute sa Divinité.

Car tous ses faits et gestes, ses pensées seront basées sur l’AMOUR ABSOLU, identique à son Créateur, cette Source Pure, Dieu qui entretien une relation d’Amour Absolu avec toute sa Création et tous ses enfants, chacun de vous, fils unique de Dieu, respectant votre Souveraineté, mais sans jamais vous priver de son Amour, car il fera tout pour permettre à chacun de reprendre sa place dans le royaume et son héritage Divin.

Reprenez votre Héritage Divin, en redevenant cet Être Divin uni dans la TOTALITÉ et savourez votre Richesse Éternelle car dans la perception actuelle de votre compréhension, votre richesse est temporaire. Votre qualité de vie ira en s’améliorant ainsi que votre relation avec votre GLOBALITÉ DIVINE.

Je suis incarné dans ce monde, mon Essence Divine est Flot-Rah, je suis un Enseignant de Lumière et Lumière Consciente. Plusieurs Messages de Flot-Rah sont publiés pour votre Éveil à votre Vraie Identité Divine. Cela représente une bonne source d’enseignement et d’informations. Je laisse mes coordonnées en bas de ce message d’Éveil à votre vraie Identité Divine.

Ces messages s’adressent à un large public et s’adaptent à la fréquence d’amour selon la vibration de lumière de chacun. Mon Expérience présente avec mon Essence Divine Flot-Rah, se fait dans le moment présent. Je vis intensément ce moment de Pure Fusion, sa présence se fait de plus en plus sentir et par ces messages j’ai le plaisir de partager avec vous mon expérience Divine Unie à ma véritable Identité Flot-Rah.

“J’ai l’espoir que les gens ne prendront pas ce qui est dit comme la vérité, mais la découvriront par eux-mêmes, parce que la vérité n’est pas dite, elle est réalisée.” Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie à condition qu’il ne soit pas coupé, qu’il n’y ait aucune modification de contenu et que vous fassiez référence à ce site facebook.com Fréquence d’Amour des Êtres Divins et GAÏA pour l’Ascension et l’Élévation.

Paix, Amour, Unité et Lumière Flot-Rah, Pure Lumière Consciente de la Maison Sananda

Merci! Christine, pour ce beau travail Divin, pour la correction de mes fautes. Je suis comblé par ta rapidité, cher Ange de Lumière, merci! De partager ta vibration de Lumière et d’ajouter ta fréquence d’amour à ces messages.

par régis_nouvelle_energie

8 avril 2009

bannis du forum de l'arbre des refuges ...Réflexions sur l'impermanence, la souffrance et ses causes

Ou méditation
Lise, Chantal et moi avons été virés...(bannis) il y a 3 semaines de que nous considerions comme notre sangha virtuelle
http://michel1955.blogspot.com/2009/02/larbre-des-refuges-une-sangha-virtuelle.html
C'est l'impermanence, me direz vous, certes oui , et l'impermanence fait souffrir car on est persuadé de la permanence des choses

mais si nous...plutot J'AI souffert et que JE souffre encore , c'est d'une grave blessure morale à MON EGO dont je n'arrive pas encore à m'en défaire ... sans doute à cause d'un attachement excessif à cet égo

futilités peut être me direz vous , mais pour moi souffrance réelle ...

la première cause visible de ce "banissement" car s'en est un veritable avec des phrases tres dures telles que " j'ai trahi mes voeux de refuge "ou que je suis un criminel est un different avec les administrateurs de ce forum .
voir ici
http://www.larbredesrefuges.com/camino-mon-chemin-spirituel-mediter-et-agir-f139/floraison-bannie-de-l-arbre-des-refuges-par-les-administrateurs-je-n-y-crois-pas-t4176.htm

et voir tout d'abord l'histoire de ce different qui remonte à quelques mois ceci pour en saisir les causes profondes
http://www.larbredesrefuges.com/j-ai-envie-de-parler-de-f40/pour-noel-le-21-decembre-meditation-pour-la-paix-et-la-terre-mere-t3839.htm
ou j'ai eu l'idée (est ce une pensée eronnée?) de parler de "spiritualités parralleles" basée sur la canalisation

l'administrateur (trice) m'ayant fait gentiment remarqué que cela la laissait perplexe cela aurait pu en rester là (message n°3)

mais une réponse bien plus agressive (msg n°4 et 7 sur le pere noel pour lequel j'éprouve, militantisme anti consommation oblige) a provoqué chez moi une réaction de colère non maitrisable

réaction amplifiée par l'attitude des administrateurs (msg 8) que je qualifirais de partisane, en tout cas dénuée de juste mesure
2 poids 2 mesures comme le disait Thudie

et le ton est monté, (voir la page 2) jusqu'à ce que sujet soit vérouillé par les administrateurs (modérateurs) avant que je n'ai pu y répondre

ce qui ne m'a pas plu du tout et j'ai poussé l'insolence et la provocation à reouvrir le sujet
http://www.larbredesrefuges.com/camino-mon-chemin-spirituel-mediter-et-agir-f139/meditation-de-noel-suite-t3860.htm

ce qui n'a pas plu aux administrateurs qui en sont venus aux menaces d'excommunication (voir msg 8)

qui ont sans préavis exclu floraison (Lise) qui écoeurée avait seulement fait (poliment) savoir qu'elle se retirait de ce forum sans en donner les raisons véritables
mais qui en a crée un autre (Tous les dharmas) sur lequel beaucoup de participants de l'arbre sont venus... (raison de plus???)

et qui ont profité de ma réaction (bien prévisible) pour m'exclure alors que j'avais envie de rester

http://www.larbredesrefuges.com/camino-mon-chemin-spirituel-mediter-et-agir-f139/floraison-bannie-de-l-arbre-des-refuges-par-les-administrateurs-je-n-y-crois-pas-t4176.htm

3 semaines après, cette lamentable histoire me fait encore beaucoup souffrir car j'ai été profondement bléssé dans mon égo ou plutot dans cet attachement à mon égo, comme cet administrateur a été bléssé dans son attachement au sien, par mon attitude irrespectueuse à son égard...et lui avait le pouvoir d'exclusion

et surtout je ne peux plus correspondre avec certaines personnes que j'estimais beaucoup, ils ont su trouver le point ou ca fait mal !

jusqu'ou donc va se loger la souffrance !

nous ( nous sommes 3 à avoir été bannis) n'avons pas pu supporter leur vision autoritaire, intolerante et sectaire (excuse moi du mot, c'est notre ressenti) et égocentrique de LEUR forum et eux n'ont pas pu supporter qu'on le leur dise en public devant tout le monde

c'est une souffrance dont les causes sont bien l'attachement à l'égo

(poursuite de ma méditation... les pensées vont et viennent comme des nuages dans le ciel , et celles ci me sont revenues, ou jamais parties)
ce soir nous avons eu un enseignement sur la concentration qui s'est terminé par la récitation de cette dédicace

Les Huits versets sur la transformation de l'esprit

Geshe Langri Thangpa

"Déterminé à atteindre le but le plus haut
Pour le bien de tous les êtres sensibles,
Qui surpasse même le joyau qui réalise les souhaits,
Que je les chérisse à tous moments.

Chaque fois que j’entre en relation avec quelqu’un,
Que je me vois comme le plus humble de tous,
Et, du plus profond de mon cœur ;
Considère les autres comme supèrieurs.

Que dans toutes mes actions, j’explore mon esprit,
Dès que les afflictions mentales et émotionnelles surgissent,
Puisqu’elles nous mettent en danger moi et les autres,
Que je puisse les affronter avec détermination et les éviter.

Quand je vois des êtres au mauvais caractère
Opprimés par une forte négativité et une grande souffrance,
Que je les chérisse – car ils sont rare à trouver –
Comme si j’avais découvert un trésor de pierres précieuses !

Quand d’autres, par jalousie,
Me maltraitent par l’insulte, la calomnie et le mépris,
Que j’accepte la défaite pour moi,
Et que j’offre aux autres la victoire.

Lorsqu’une personne que j’ai aidée,
Ou en qui j’ai placé toutes mes espérances,
Me fait du mal de façon extrêmement cruelle
Que je la considère comme mon maître le plus précieux.

Bref, que j’offre bienfaits et joie
A toutes mes mères, de façon à la fois directe et indirecte,
Que j’assume tranquillement
Toutes les douleurs et les blessures de mes mères.

Que tout cela demeure non souillé
Par les taches des huit considérations triviales ;
Et que je puisse, en reconnaissant l’illusion de toutes les choses,
Sans m’y accrocher, être délivré de l’esclavage."

et me suis dit que c'est ce que je devrais penser de cet administrateur Ignorant Errant

2 avril 2009

Il est urgent de remettre l’économie à sa vraie place


(appel à tous les candidats qui sollicitent, ont sollicité ou vont solliciter nos suffrages)

Il est urgent de Remettre l’économie à sa vraie place
Lequel d'entre vous prendra t'il à son compte cet appel ?


Appel que j'avais rédigé pour les élections de 2007 et qu'aucun "Homme politique" n'a repris à son compte. Car la politique hélas s'écrit aujourdhui avec "un petit p" (lutte des égos pour le pouvoir) et non avec un grand P au sens des grecs anciens, (Art de gerer la cité)

Remettre l'économie à sa vraie place, c'est vouloir mettre fin à la dictature de l'économie, afin de faire cesser les souffrances de tous les êtres dont la cause première est l'avidité humaine, qui est la base actuelle de l'économie...

c'est pour cela souhaiter que l'économie soit au service de l'Homme et de la Terre et non l'inverse



L'economie doit servir l'Homme et non l'asservir

appel à tous les candidats qui sollicitent, ont sollicité ou vont solliciter nos suffrages

Il est urgent de

Remettre l’économie à sa vraie place
Lequel d'entre vous prendra t'il à son compte cet appel ?



Le monde dans lequel nous vivons va droit dans le mur. La société dans laquelle nous vivons est totalement malade.

Le capitalisme débridé que nous subissons depuis plusieurs décennies appelé aujourd’hui libéralisme pour mieux cacher ses méfaits est en train de mener l’Humanité à sa perte . Nous assistons impuissants à la destruction de notre planète Terre par le dérèglement climatique, la pollution de notre environnement, la croissance exponentielle des villes, l’agriculture intensive , la destruction de la biodiversité, la brevetabilité du vivant.

Cause de cette catastrophe écologique à venir, la croissance économique de ces dernières décennies basée sur la recherche des coûts les plus bas et des profits maximum pour les actionnaires, la consommation à outrance la publicité et les gaspillages n’a pu endiguer ni le chômage, ni la misère, ni les inégalités, ni le mal être, bien au contraire.

Partout dans le monde en Europe et en France aussi, nous subissons impuissants l’accentuation de la misère de la pauvreté et des inégalités, la croissance du chômage et de la précarité, la montée d’une désespérance généralisée entraînant la perte de tous nos repaires et de nos valeurs, la montée de la délinquance et de la violence, des révoltes de plus en plus incontrôlées, l’intégrisme et le terrorisme.

Nous sommes aussi impuissants à résoudre les problèmes de l’immigration que ce capitalisme sauvage a produit. Poussées par la misère produite dans leurs pays, par ce système économique mortifère, les populations des pays pauvres viennent chercher chez nous un eldorado qui n’existe pas, suscitant des réactions de rejets, de xénophobie et de racisme.

Nous sommes enfin incapables à proposer à nos enfants et à nos jeunes un avenir, ni même un bien être moral.

La société qui leur est imposée et que nous subissons est celle du FRIC qu’il faut avoir à tout prix, pour détenir un pouvoir, exister, paraître ou simplement survivre, celle de la CONCURRENCE (soit disante libre et non faussée) devenue en réalité compétition exacerbée à l’extrême pour être les meilleurs et donc écraser son prochain pour éviter qu’il ne vous écrase.

La société qui leur est imposée et que nous subissons est celle de la GUERRE économique, si ce n’est la guerre tout court tellement ces deux notions sont proches et imbriquées...

La société qui leur est imposée et que nous subissons voit les valeurs que nous défendons , celles de la Fraternité, la Solidarité et l’Entraide, de l’Amitié entre les peuples et de la Tolérance disparaître au profit de l’égoïsme et de l’individualisme, et des nouveaux dieux ou idoles que sont l’argent, la réussite et la consommation à outrance. Nos valeurs démocratiques et républicaines se voient aussi remises en cause par certaines et certains, qui sont prêts à voir sacrifier leurs libertés pour plus de sécurité. Si nous ne pouvons encore parler de régime autoritaire nous sommes déjà comme le reste du monde soumis à la dictature de l’économie.

Est ce monde que nous voulons pour nos enfants et nos petits enfants ?

Non ! Nous voulons que ça change et que ça change vraiment !

Ce monde de compétition /exclusion/ soumission /insurrection/ générant plus de perdants que de gagnants , générant souffrance, désespérance violence et délinquance, nous n’en voulons plus !

Ce monde soumis à la dictature de l’économie nous n’en voulons plus !

Nous voulons mettre fin à la dictature de l’économie Nous voulons remettre l’économie à sa place, au service de l’Humain et de la planète et non l’inverse.

La France peut montrer que cette alternative est possible Le monde entier des opprimés a applaudi notre refus de la Constitution néolibérale pour l’Europe et notre refus du CPE et considère ces refus comme des espoirs pour eux.

Nous appelons à remettre l’économie à sa vraie place !
Un autre monde est possible...

Lequel d'entre vous osera dire avec le Mahatma GANDHI ?

** Il y a assez sur Terre pour répondre aux besoins de tous, ... mais pas assez pour satisfaire l’avidité de chacun **

Michel

(appel fait la première fois pour les présidentielles de 2007)
http://michel1955.fr/appel.html